Solaro (Haute-Corse)
Solaro est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Coasina, dans le Fiumorbo.
Cet article concerne une commune française de Corse. Pour la commune italienne homonyme, voir Solaro (Italie).
Solaro (co) U Sulaghju | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Haute-Corse |
Arrondissement | Corte |
Intercommunalité | communauté de communes de Fium'orbu Castellu |
Maire Mandat |
Guy Moulin-Paoli 2020-2026 |
Code postal | 20240 |
Code commune | 2B283 |
Démographie | |
Gentilé | Solarais |
Population municipale |
722 hab. (2019 ) |
Densité | 7,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 54′ 17″ nord, 9° 19′ 37″ est |
Altitude | 497 m Min. 0 m Max. 2 018 m |
Superficie | 93,36 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Fiumorbo-Castello |
Localisation | |
Géographie
La commune de Solaro est la plus méridionale du département de la Haute-Corse. Elle s'étend sur 9 000 ha entre le Travo et la Solenzara, sur les flancs du massif du Monte Incudine. La commune culmine à 2 018 mètres d'altitude à la Punta di Tintennaja.
L'habitat se répartit entre le village, situé à 500 mètres d'altitude, et la plaine en plusieurs lieux-dits : du nord au sud Pielza, Puzzone, Chiola qui regroupe le plus grand lotissement de la commune la marine de Solaro, puis au sud de la rivière homonyme Kamiesch.
Urbanisme
Typologie
Solaro est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones urbanisées (1,6 %), prairies (1,4 %), cultures permanentes (0,9 %), zones humides intérieures (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
En 2009 et ce en dépit de sa réélection, Paul Rossi est poussé à la démission à la suite d'une affaire de constructions privées sur des terrains communaux[11]. Alors qu'une liste unique s'était présentée aux suffrages des Solarais en , cette unité devait prendre fin aux élections de 2014[12].
Liste des maires
Regroupements administratifs
D'abord rattachée au Sivom du Cavu, puis à la communauté de communes de la Côte des Nacres, situés l'un et l'autre en Corse-du-Sud, pour cause de tensions politiques avec la commune voisine de Ventiseri, la commune de Solaro appartient depuis le à la communauté de communes de Fium'orbu Castellu.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1806. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 722 habitants[Note 2], en augmentation de 4,49 % par rapport à 2013 (Haute-Corse : +6,41 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Sur la plage, près de la marine de Solaro, une stèle a été dressée en 1993 en hommage aux résistants corses de la Seconde Guerre mondiale et en souvenir des débarquements qui eurent lieu sur cette plage en 1943, préparant la libération de l'île.
- Église Saint-Jean-Baptiste de Solaro.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « L'ESSE SULAGHJINCU », sur canalblog.com (consulté le ).
- « Municipales 2020 : France - tous les résultats », sur Le Figaro, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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