Somâa

Somâa (arabe : الصمعة) est une ville tunisienne située dans la région du cap Bon, à une dizaine de kilomètres au nord de Nabeul.

Somâa

Siège de la municipalité de Somâa.

Administration

Tunisie

Naoufel Ben Dhia (Ennahdha)[1]

Code postal

8023

Démographie

Population

7 017 hab. (2014[2])

Densité

1 403 hab./km²

Géographie

Coordonnées

36° 33′ nord, 10° 47′ est

Altitude

134 m

Superficie

500 ha = 5 km²

Localisation

Géolocalisation sur la carte : Tunisie

Somâa

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Somâa

Rattachée administrativement au gouvernorat de Nabeul, elle constitue une municipalité comptant 7 017 habitants en 2014[2]. Celle-ci a été créée par un décret du 2 avril 1966[3].

La ville a été bâtie sur un site collinaire au pied des derniers contreforts de la chaîne montagneuse de la dorsale tunisienne. Elle se trouverait sur l'emplacement d'un mausolée antique qui remonterait au II^e siècle av. J.-C., comme le pense Fernand Benoit en 1931[4]. D'ailleurs, le nom de la ville vient de l'arabe classique çawma‘a désignant le sommet d'une colline ou un endroit élevé habité par un ermite[4]. Certaines ruines dateraient des époques carthaginoise et romaine, comme le montrerait une pièce de monnaie découverte sur place et datée du règne de Trajan[4].

Sidi Ali al-Çum‘î, mystique du XIII^e siècle, est le saint patron de la ville. Selon la tradition orale, il serait l'ancêtre de la majorité des habitants[4].

Durant la régence ottomane, Somâa produit certains produits tels que des nattes, des couffins, des paniers et des balais vendus sur tout le territoire[5]. Vers 1860, la ville ne compte que 442 habitants[6].

La route reliant Somâa et Béni Khiar est élargie en 1925 et deux écoles franco-arabes construites en 1927 et 1952[4]. Le 16 décembre 1942, une cellule du Néo-Destour est fondée à Somâa[4] ; des militants sont arrêtés par l'armée française le 28 janvier 1952 et déportés à Zâaroura dans le sud du pays[4].

Références

« Élections des maires », sur targa-consult.com, 12 juillet 2018 (consulté le 14 janvier 2022).
(ar) « Populations, logements et ménages par unités administratives et milieux » [PDF], sur census.ins.tn (consulté le 7 septembre 2016).
« Décret du 2 avril 1966 portant création 1966 », Journal officiel de la République tunisienne, n^o 16,‎ 1^er avril 1966, p. 576 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF]).
« Somaa par Abdelkader Bouzid »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur es-somaa.com.
Lucette Valensi, Fellahs tunisiens : l'économie rurale et la vie des campagnes aux 18^e et 19^e siècles, Berlin, Walter de Gruyter, 1977, 421 p. (ISBN 978-9027975843), p. 216.
Jean Ganiage, « La population de la Tunisie vers 1860 : essai d'évaluation d'après les registres fiscaux », Population, vol. 21, n^o 5,‎ 1966, p. 883 (ISSN 0032-4663, lire en ligne).

Lien externe

Somâa sur Commons

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[1] « Élections des maires », sur targa-consult.com, 12 juillet 2018 (consulté le 14 janvier 2022).

[ins-2] (ar) « Populations, logements et ménages par unités administratives et milieux » [PDF], sur census.ins.tn (consulté le 7 septembre 2016).

[3] « Décret du 2 avril 1966 portant création 1966 », Journal officiel de la République tunisienne, n^o 16,‎ 1^er avril 1966, p. 576 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF]).

[bouzid-4] « Somaa par Abdelkader Bouzid »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur es-somaa.com.

[5] Lucette Valensi, Fellahs tunisiens : l'économie rurale et la vie des campagnes aux 18^e et 19^e siècles, Berlin, Walter de Gruyter, 1977, 421 p. (ISBN 978-9027975843), p. 216.

[6] Jean Ganiage, « La population de la Tunisie vers 1860 : essai d'évaluation d'après les registres fiscaux », Population, vol. 21, n^o 5,‎ 1966, p. 883 (ISSN 0032-4663, lire en ligne).