Sonate K. 426

La sonate K. 426 (F.372/L.128) en sol mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Sonate K. 426
sol mineur
, Andante, 196 mes.
K.425K.426 → K.427
L.127L.128 → L.129
P.127P.128 → P.129
F.371F.372 → F.374
XII 18 ← Venise XII 19 → XII 20
XIV 18 ← Parme XIV 19 → XIV 20
II 32Münster II 33 → II 34
129 ← Cary 130 → 131
8 ← Lisbonne 9 → 10

Présentation

La sonate en sol mineur K. 426, notée Andante, est d'une ambiance paisible faite de séquences, comme des couplets séparés par un point d'orgue d'une mesure de silence, lentement bercés de croches à
, ce qui contraste avec la sonate suivante plus nerveuse, avec laquelle elle forme une paire[1],[2]. Dans le catalogue Pestelli, le no 128 ne forme qu'une entrée avec la K. 126, présentée en premier.


Premières mesures de la sonate en sol mineur K. 426, de Domenico Scarlatti.


Ici nous sommes dans l'intimité, « le compositeur n'est en proie qu'à lui-même », telle « la longue phrase mélancolique qui s'épanche en accords baignés d'arpèges (à partir de la mesure 134), on a comme la prémonition de Chopin »[2].


Mesures 134 et suivantes de la sonate K. 426, de Domenico Scarlatti.


Début de la sonate, extraite du volume X du manuscrit de Venise.

Manuscrits

Le manuscrit principal est le numéro 9 du volume X de Venise (1755), copié pour Maria Barbara et Parme XII 16 ; l'autre source est Münster II 33[3].

Interprètes

Parmi les interprètes de la sonate K. 426 au piano, figurent notamment John McCabe (1981, Divin Art), Christian Zacharias (1994, EMI), Ievgueni Soudbine (2004, BIS), Fabio Grasso (2005, Accord), Soyeon Kate Lee (2006, Naxos), Gerda Struhal (2007, Naxos, vol. 12), Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5), Angela Hewitt (2017, Hyperion) et Margherita Torretta (14-, Academy Productions).

Au clavecin elle est défendue par Ralph Kirkpatrick (Sony), Scott Ross (Erato, 1985)[4], Andreas Staier (1995, Teldec), Richard Lester (2004, Nimbus, vol. 4), Bertrand Cuiller (Alpha) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 9).

Tedi Papavrami en a donné une transcription violon seul, qu'il a enregistrée en 2006 pour le label Æon.

Notes et références

  1. Chambure 1985, p. 221.
  2. Sacre 1998, p. 2429.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 471.
  4. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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