Sonate K. 43

La sonate K. 43 (F.1/L.40) en sol mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

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Sonate K. 43
sol mineur
, Allegro assai, 41 mes.
K.42K.43 → K.44
L.39L.40 → L.41
P.132P.133 → P.134
— ← F.1 → F.2
— ← Venise XIV 1 → XIV 2
III 6 ← Parme III 7 → III 8
16 ← Saragosse 17 → 18

Présentation

La sonate K. 43 en sol mineur, qui ouvre le plus ancien manuscrit de Venise, est notée Allegro assai, mais Allegrissimo dans celui de Parme. Elle fait partie de la première manière de Scarlatti, mais comme les suivantes (K. 44 à 48), elle présente le caractère « flamboyant » qui caractérise bon nombre des 200 premières sonates[1] : leur style est plus vivant, leurs thèmes plus contrastés et leurs rythmes sont nouveaux et d'inspiration espagnole. Dans cette sonate le compositeur fait usage de fusées de gammes rapides (comme dans la K. 47)[2]. Dans le manuscrit de Parme, la sonate forme une paire avec la K. 121, de même tonalité.


Première section de la sonate en sol mineur K. 43, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

Le manuscrit principal est le premier numéro du volume XIV de Venise (1742), copié pour Maria Barbara ; l'autre est Parme III 7 (Ms. A. G. 31408)[3]. La sonate figure à Londres, manuscrit Worgan, Add. ms. 31553[4] ; et à Saragosse, source 3, ms. B-2 Ms. 32, fos 89v-91r, no 45 (1751–1752)[5].

Interprètes

La sonate K. 43 est défendue au piano, notamment par John McCabe (1981, Divin Art), Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 2), Alice Ader (2010, Fuga Libera), Orion Weiss (2013, Naxos, vol. 15) et Christian Ihle Hadland (2018, Simax).

Au clavecin, elle est interprétée par Scott Ross (1985, Erato)[6], Pierre Hantaï (1992, Astrée), Ottavio Dantone (1997, Stradivarius), Richard Lester (2005, Nimbus, vol. 6), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics), Francesco Cera (2013, Tactus, vol. 1), Stefano Innocenti (2013, Brilliant Classics), Andrés Alberto Gómez (2018, Several Records) et Cristiano Gaudio (2020, L'Encelade).

David Schrader (1997, Cedille) et Aline Zylberajch (2003, Ambronay) l'ont enregistrée au piano-forte.

Notes et références

  1. Kirkpatrick 1982, p. 187–188.
  2. Chambure 1985, p. 176.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 461.
  4. Yáñez Navarro 2016, p. 119.
  5. Yáñez Navarro 2016, p. 326.
  6. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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