Sophie Taillé-Polian

En 1992, alors qu’elle a 18 ans, Sophie Taillé-Polian s'engage à l’UNEF-ID[1], syndicat d'où sont issus de nombreux leaders de la gauche socialiste. Elle adhère d'ailleurs peu après au Parti socialiste, en 1995, à l'issue du mouvement contre la réforme des retraites d'Alain Juppé.

Elle est présente sur la liste d'Harlem Désir aux élections européennes de 2004, en Île-de-France mais n'est pas élue[3].

À partir de 2008 elle est élue municipale à Villejuif en tant qu’adjointe au maire chargée du développement durable et de l’environnement, et devient présidente du groupe socialiste en 2011[1].

Elle se présente en 2011 aux élections cantonales dans le canton de Villejuif-Est avec François Labat d’Europe Écologie Les Verts[1] et se retire au second tour après avoir fait 24 % au premier tour[4].

En 2014, après la défaite, face à une large union droite-centre-PS dissidents-écologistes, de la liste PCF-PS sur laquelle elle s'était présentée[5], elle devient conseillère municipale d’opposition à Villejuif[1].

Un an plus tard, elle est élue conseillère régionale d’Île-de-France en décembre 2015. Au cours de ce mandat, elle est membre de la Commission environnement[1].

En 2016, elle s'engage très tôt aux côtés de Benoît Hamon dans le cadre de la primaire de la gauche, et en 2017, elle anime sa campagne présidentielle dans le Val-de-Marne[1]^{[source insuffisante]}.

Elle est la suppléante d'Hélène de Comarmond lors des élections législatives de 2017[6]^,[7].

Le 24 septembre 2017, elle est élue sénatrice du Val-de-Marne pour le compte du Parti socialiste[8]. À la suite de cette élection, elle démissionne de son mandat au conseil régional d'Île-de-France[9] et reste conseillère municipale de Villejuif.

En octobre 2018, elle annonce quitter le Parti socialiste pour rejoindre le parti de Benoît Hamon[10].

Elle se présente sur la liste de Pierre Garzon (Parti communiste) aux élections municipales de 2020 à Villejuif et devient conseillère municipale dans la majorité.

Le 27 novembre 2020 elle est élue coordinatrice nationale de Génération.s avec 68,71% des suffrages des adhérents au côté de Benjamin Lucas [11].

Elle est élue en 2022 à l'élection législative dans la 11e circonscription du Val-de-Marne[12], ce qui l'amène à abandonner son mandat de sénatrice.

Aux élections sénatoriales de 2017, Sophie Taillé-Polian est élue sur une liste d'union de la gauche, rassemblant le Parti communiste, le Parti socialiste, Europe Écologie Les Verts, et soutenue par le Mouvement républicain et citoyen[13]^{[source insuffisante]}.

Elle est membre de la commission des Finances[13], de la commission spéciale sur le projet de loi pour un État au service d'une société de confiance, et de la commission d'enquête sur les mutations de la Haute fonction publique[14].

Elle est par ailleurs co-rapporteure de la mission Travail et Emploi du budget de l'État[15]. Elle veille à la bonne exécution des crédits du Ministère du Travail[13]^{[source insuffisante]}.

Le 8 février 2019, sur Public Sénat, elle considère que la loi « anti-casseurs » revient sur « une des libertés fondamentales, qui est celle de manifester », qu'elle est une loi « liberticide », et le fait que le gouvernement puisse dire « qui a le droit ou non de manifester » est « inacceptable » à ses yeux. En parlant des députés, elle affirme que « certains d'entre-eux auraient bien voulu voter contre » et qu'il y aurait eu une pression exercée. Elle critique le fait qu'Emmanuel Macron revienne sur l'image « humaniste » qu'il avait montrée lors de l'élection présidentielle française de 2017, et trouve que « c'est un président autoritaire, c'est un président qui n'hésite pas [...] à revenir sur des libertés fondamentales [...] et qui a une politique cruelle sur la question des migrants »[16]

Elle est secrétaire du groupe d'études Économie sociale et solidaire et membre des groupes d'amitié France-Arménie et France-Royaume-Uni[17]^,[18]^,[19].

Sophie Taillé-Polian se présente à la députation dans la 11^e circonscription du Val-de-Marne, comprenant Villejuif, où elle est élue locale. Soutenue par les partis composant la Nupes, elle obtient 48,83 % des voix aux premier tour et est élue au second avec 63,32 % des voix (27,66 % des inscrits)[20]. Son suppléant est Djamel Arrouche (LFI). Elle démissionne alors de son mandat de sénatrice.