Soulaimane Raissouni
Soulaimane Raissouni (en arabe : سليمان الريسوني ; en amazighe : ⵙⵓⵍⴰⵢⵎⴰⵏ ⵕⵕⴰⵢⵙⵓⵏⵉ), né le à Ksar El Kébir, est un journaliste marocain, et directeur de publication du quotidien « Akhbar Al Youm ». Il est connu pour ses éditoriaux critiques demandant des réformes politiques au gouvernement.
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
سليمان الريسوني |
Nationalité | |
Activité | |
Fratrie | |
Parentèle |
Hajar Raïssouni (nièce) |
A travaillé pour |
Akhbar Al Youm (depuis ), Hespress (- |
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Membre de | |
Lieu de détention |
Prison locale d'Aïn Sebaâ 1 (d) (depuis ) |
Raissouni prend la tête de la rédaction d’Akhbar Al Yaoum en 2018 après la condamnation de son directeur de la publication, Taoufik Bouachrine, à quinze ans de prison pour « viol, tentative de viol et traite d’êtres humains ». Le titre a cessé de paraître.
Tout comme Omar Radi, un autre journaliste marocain avant lui, il est arrêté par la police le , pour une prétendue affaire de mœurs qui déclenche un mouvement de solidarité localement ainsi qu'à l'international. Il est condamné le 9 juillet 2021 pour « viol avec violence et séquestration »[1].
Soulaimane Raissouni est le frère d'Ahmed Raïssouni, et l'oncle de Hajar Raissouni[2].
Arrestation
Soulaimane Raissouni est arrêté par la police marocaine le à Casablanca et placé en détention provisoire, à la suite d'une plainte déposée par un jeune militant de la cause LGBT qui affirme avoir été sa victime[1].
Après près d'un an d'emprisonnement sans procès, Raissouni entame le , avec un autre journaliste détenu Omar Radi, une grève de la faim pour demander une libération provisoire[3]. Selon le comité de défense de Raissouni, le dossier est « politique parce qu'il manque de preuves pour l'incriminer », considérant que la vraie raison de le poursuivre sont ses écrits journalistiques[4]. Il affirme que son cas s'inscrit dans le cadre d'une campagne de diffamation visant des journalistes et des militants des droits de l'homme critiques face aux autorités marocaines[5],[6].
Il est condamné à cinq années de prison le 9 juillet 2021 pour « viol avec violence et séquestration »[1],[7].
Le 4 août 2021, très affaibli, Soulaimane Raissouni met un terme à une grève de la faim de 118 jours[8].
Articles connexes
Références
- « Au Maroc, le combat désespéré du journaliste Soulaimane Raissouni contre l’« injustice » de son emprisonnement », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Arrestation du journaliste marocain Souleimane Raissouni : une nouvelle affaire Bouachrine ? - Jeune Afrique (2020)
- Maroc: les journalistes Omar Radi et Soulaimane Raissouni en grève de la faim - France 24 (2021)
- Tunisie: rassemblement en soutien à deux journalistes marocains - L'Express (2021)
- Au Maroc, un journaliste placé en détention préventive pour agression sexuelle - Le Monde (2020)
- Maroc: un journaliste suspecté d'agression sexuelle maintenu en détention préventive - Le Figaro (2020)
- « Le journaliste marocain Soulaimane Raissouni condamné à 5 ans de prison », sur observalgerie.com (consulté le )
- « Sa grève de la faim a duré 118 jours : Soulaimane Raissouni est toujours incarcéré au Maroc », sur observalgerie.com (consulté le )
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