Sphérocobaltite

La sphérocobaltite est un minéral carbonate de cobalt de composition chimique CoCO3. Sous sa forme pure (rare), il a typiquement une couleur rose-rouge, mais les échantillons impurs peuvent avoir des nuances allant du rose au brun pale. Il cristallise dans le système trigonal.

Sphérocobaltite
Catégorie V : carbonates et nitrates[1]

Sphérocobaltite de Peramea, Lérida, Catalogne, Espagne
Général
Nom IUPAC Carbonate de cobalt(II)
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique CCoO3 CoCO3
Identification
Masse formulaire[2] 118,9421 ± 0,0017 uma
C 10,1 %, Co 49,55 %, O 40,35 %,
Couleur Le plus souvent rouge sombre magenta ; rose à rouge, brun, rouge brunâtre, gris, rouge grisâtre, noir de velours (en cas d'altération de la surface)
Classe cristalline et groupe d'espace Ditrigonale-scalénoédrique (3m)
symboles H-M : (3 2/m)
R3c
Système cristallin Trigonal
Réseau de Bravais a = 4.65, c = 14.95 [Å] ; Z = 6
Clivage Clivage parfait rhomboïdal[3]
Habitus Encrustations - forme des agrégats encroûtants sur la matrice, rares cristaux : rhomboédriques à discoïdaux
Échelle de Mohs 4
Trait Rose
Éclat Vitreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nε = 1,600,
nω = 1,885
Pléochroïsme Dichroïque : O = violet-rouge ;
E = rose-rouge
Biréfringence Uniaxial (–) ; 0,285
Transparence Transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité 4,13

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Découverte et occurrence

Amas de cristaux de sphérocobaltite du Katanga Copper Crescent, Katanga (Shaba), République démocratique du Congo. Taille : 11,5 × 6,0 × 4,5 cm.

La sphérocobaltite fut décrite pour la première fois en 1877 pour une occurrence dans des veines de cobalt et de nickel dans la mine St. Daniel du district de Schneeberg, Monts Métallifères, Saxe en Allemagne. Le nom est construit à partir du grec σφαῖρα / sphaîra (« sphère ») et de « cobalt », en référence à son habitus typique et à sa composition[3]. On le trouve dans des gisements minéraux hydrothermaux contenant du cobalt sous forme d'une phase rare associée à de la rosélite, érythrite, annabergite et calcite et dolomite riches en cobalt[4].

Notes et références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. Spherocobaltite on Mindat
  4. Spherocobaltite in Handbook of Mineralogy

Voir aussi

Liens externes

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