Stéphanèphore
Dans la Grèce antique, un stéphanèphore est le titulaire d'une magistrature qui désigne le porteur de couronne[1], à la fin des concours. C'est une magistrature religieuse qui, dans certaines cités, est éponyme, ce qui veut dire qu'elle donne son nom aux dates dans les documents[2],[3],[4]. C'est aussi une magistrature aux aspects liturgiques, puisque le titulaire de la stéphanèphorie devait financer de sa poche des banquets, des sacrifices ou des constructions publiques[2]. Les titulaires de cette magistrature peuvent être des hommes ou des femmes.
La stéphanèphorie est aussi le moment, à la fin d'un concours, où les couronnes sont remises par le stéphanèphore[5].
Références
- Beate Dignas, « Porter la couronne d’un dieu : titre civique, charge religieuse, pouvoir ou fardeau ? », Kernos. Revue internationale et pluridisciplinaire de religion grecque antique, (ISSN 0776-3824, DOI 10.4000/kernos.181, lire en ligne, consulté le )
- « Notice Note La stéphanéphorie - Antiquitas - Université de Fribourg », sur elearning.unifr.ch (consulté le )
- « Définition de stéphanèphorie - Encyclopædia Universalis », sur www.universalis.fr, https://plus.google.com/108843606711422050602 (consulté le )
- La fête, pratique et discours, Presses Univ. Franche-Comté, , 352 p. (ISBN 978-2-251-60262-2, lire en ligne)
- Charles-Ernest Beulé, La Stephanéphore, E. Thunot, (lire en ligne)
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