Stéphane Bredin
Stéphane Bredin, né le à Paris, est un haut fonctionnaire français. Conseiller référendaire à la Cour des comptes, il est directeur de l'Administration pénitentiaire entre 2017 et 2021 et préfet de l'Indre depuis le .
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Préfet de l'Indre | |
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depuis le | |
Thierry Bonnier (d) | |
Directeur de l'Administration pénitentiaire | |
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Sous-directeur du pilotage et de la sécurité des services Direction de l'Administration pénitentiaire | |
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Sous-directeur de l'organisation et du fonctionnement des services déconcentrés Direction de l'Administration pénitentiaire | |
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Directeur de cabinet Secrétaire général du ministère de l'Intérieur (d) | |
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Conseiller référendaire à la Cour des comptes | |
depuis le | |
Auditeur à la Cour des comptes | |
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Naissance | |
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Nationalité | |
Formation |
Université Paris-Sud (licence en chimie (d)) (- École centrale Paris (diplôme d'ingénieur) (- Institut d'études politiques de Paris (master) (- École nationale d'administration (- |
Activité |
Biographie
Formation
Stéphane Bredin commence ses études en 1998 avec une licence en chimie organique à l'université Paris-Sud. Il étudie parallèlement à l'École centrale de Paris où il obtient un diplôme d'ingénieur économiste en 2000 avant d'obtenir le master « service public » de Sciences Po en 2001. Il se dirige alors vers une carrière de haut fonctionnaire et entre à l'École nationale d'administration (ENA), où il est élève de 2003 à 2005 (promotion « Romain Gary »)[1].
Carrière
À sa sortie de l'ENA, Stéphane Bredin intègre la Cour des comptes où il est successivement nommé auditeur de seconde classe en 2005[2], auditeur de première classe en 2006[3] puis conseiller référendaire en 2008[4],[5]. Il est rapporteur à la quatrième chambre (secteur du Premier ministre et section des appels des chambres régionales et territoriales des comptes) ainsi que près les chambres réunies et la Cour de discipline budgétaire et financière. Il est également membre élu du Conseil supérieur de la Cour des comptes et secrétaire général de l'Association des magistrats.
En 2009, il est détaché en qualité de sous-préfet, secrétaire général adjoint de la préfecture des Hauts-de-Seine auprès du préfet[6] Patrick Strzoda puis Pierre-André Peyvel. Il est alors chargé de la politique de la ville dans les quartiers prioritaires, du logement social, de l’hébergement d'urgence et des expulsions locatives, ainsi que de la modernisation et de la « boucle nord » de l'arrondissement de Nanterre. De à , il est directeur de cabinet du secrétaire général du ministère de l'Intérieur, Michel Bart puis Didier Lallement à partir de .
En 2014, il rejoint l'administration centrale du ministère de la Justice comme sous-directeur de l'organisation et du fonctionnement des services déconcentrés, à la direction de l'Administration pénitentiaire[7] puis, en 2015, comme sous-directeur du pilotage et de la sécurité des services[8]. Auprès d'Isabelle Gorce puis de Philippe Galli, il est notamment chargé du programme immobilier pénitentiaire, du pilotage des services déconcentrés, de la gestion déléguée des établissements et des partenariats public-privé, des systèmes d'informations et du budget.
Le , il est nommé directeur de l'Administration pénitentiaire en remplacement du préfet Philippe Galli, démissionnaire à la suite d'un « désaccord » avec Jean-Jacques Urvoas[9],[10]. En cette qualité, il entre au conseil d'administration de l'Institut national des hautes études de la Sécurité et de la Justice[11].
À la suite de Thierry Bonnier, il est nommé préfet de l'Indre à compter du [12]. Le même jour, Laurent Ridel lui succède comme directeur de l'Administration pénitentiaire[13]. Lors de sa première conférence de presse, il déclare : « ce n'est pas pour rien que je n'ai servi à dessein que le ministère de l'Intérieur et le ministère de la Justice depuis quinze ans que je suis haut fonctionnaire : je considère que c'est le cœur battant de l'État régalien »[14]. Pour son premier poste de préfet, il dit faire preuve de modestie face à « de gros enjeux ruraux qui [lui] sont culturellement moins connus »[15]. Il est également chargé d'assurer la sortie de crise sanitaire en organisant la campagne de vaccination dans le département[16].
Lors du Conseil des ministres du 15 décembre 2021, il est nommé conseiller maître à la Cour des comptes (hors tour) sur proposition du Premier ministre[17].
Notes et références
- Arrêté du 4 février 2003 portant nomination des élèves de la promotion 2003-2005 de l'Ecole nationale d'administration
- Décret du 11 juillet 2005 portant nomination (Cour des comptes)
- Décret du 31 juillet 2006 portant nomination (Cour des comptes)
- Décret du 19 juin 2008 portant nomination (Cour des comptes)
- Société générale de presse, « M. Stéphane BREDIN », sur lesbiographies.com, (consulté le )
- Décret du 29 juillet 2009 portant nomination du sous-préfet chargé de mission auprès du préfet des Hauts-de-Seine - M. BREDIN (Stéphane)
- Arrêté du 2 septembre 2014 portant nomination (administration centrale)
- Arrêté du 24 novembre 2015 portant nomination (administration centrale)
- Décret du 2 août 2017 portant nomination d'un directeur à l'administration centrale - M. BREDIN (Stéphane)
- « Stéphane Bredin nommé directeur de l’administration pénitentiaire », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
- Arrêté du 24 novembre 2017 portant nomination au conseil d'administration de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice
- Décret du 17 février 2021 portant nomination du préfet de l'Indre - M. BREDIN (Stéphane)
- Ministère de la Justice, « Nomination du nouveau directeur de l'administration pénitentiaire », sur justice.gouv.fr, (consulté le )
- Brieg Cavalin, « Nouveau préfet dans l'Indre », Berry Issoudun Première, (lire en ligne)
- « Indre : le nouveau préfet, Stéphane Bredin, a pris ses fonctions », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne)
- Jérôme Collin, « Vaccins, effectifs de police, ruralité : le nouveau préfet de l'Indre fait le point », France Bleu Berry, (lire en ligne)
- Gouvernement de la République française, « Compte rendu du Conseil des ministres du 15 décembre 2021 » , sur gouvernement.fr, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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