Stacy London
Stacy London, née le à New York, est une styliste, consultante, écrivain et journaliste de mode américaine, également connue comme coprésentatrice de What Not to Wear (en), une émission de téléréalité d'habillement et de relooking esthétique.
Naissance | |
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Nationalité | |
Domicile |
Carroll Gardens (en) |
Formation |
Vassar College Trinity School (en) |
Activités | |
Père |
Herbert London (en) |
Membre de | |
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Taille |
1,7 m |
Stacy London se fait connaître pour sa large collection de chaussures à talons, qui compte plus de 300 paires[1].
Biographie
Origines et études
Stacy London naît et grandit à New York. D'origine sicilienne du côté de sa mère et juive du côté de son père[2], elle est la belle-fille de Victoria[Qui ?], une romancière. Sa mère, Joy, est investisseuse en capital-risque et son père, Herbert London (en), est président émérite du Hudson Institute[3],[4]. Durant son enfance, Stacy London souffre de psoriasis[5]. À l'âge de onze ans, une trace grise naturelle apparaît sur son front[6].
Stacy London étudie la philosophie du xxe siècle et la littérature allemande au Vassar College. Étudiante, elle est membre du club estudiantin Phi Beta Kappa[7]. Elle réalise un stage d'été au département des relations publiques de la firme Christian Dior[3].
Carrière
Stacy London commence sa carrière comme assistante en mode pour le magazine Vogue, puis devient rédactrice en chef de mode à Mademoiselle[8]. Elle stylise pour des séries photos pour d'autres publications comme D, Nylon (en) et Contents[8]. Elle travaille pour des célébrités telles que Kate Winslet et Liv Tyler et stylise pour des défilés organisés par des stylistes comme Rebecca Taylor (en), Vivienne Tam (en) ou la marque Ghost (en)[8],[9]. London dirige plusieurs campagnes publicitaires, notamment pour les marques Hanes, Wonderbra, Bali, Procter & Gamble, CoverGirl (en), Suave, Target, Levi Strauss & Co., Maytag (en), Swatch, Longines et Calvin Klein[10].
En 2003, Stacy London commence une carrière télévisée en coprésentant avec Clinton Kelly la première saison de l'émission de téléréalité What Not to Wear (en), diffusée sur la chaîne TLC. En 2005, elle coécrit avec Kelly un livre intitulé Dress Your Best[11]. En 2008, Stacy London présente sa propre émission-débat, intitulée Shut Up! It's Stacy London!, qui constitue l'épisode-pilote du programme Fashionably Late with Stacy London (en)[12]. London réalise des reportages de mode pour les émissions Weekend Today, The Early Show, Good Day Live et Access Hollywood (en) ainsi que pour le Today Show[13].
En 2007, Stacy London devient porte-parole de la National Psoriasis Foundation[14].
De 2009 à 2010, Stacy London est ambassadrice des marques Pantene[15], Woolite (en)[16], Dr. Scholl's[17] et Riders[18] (Lee). Son contrat avec la firme Pantene comprend une « clause grise » lui permettant de conserver sa trace grise naturelle sur son front[19],[20].
Avec Cindy McLaughlin, elle fonde Style for Hire, un service en ligne qui met en relation des utilisateurs avec des stylistes personnels travaillant à proximité[21]. Le site est d'abord lancé à Washington, D.C. le [22], puis sort en version complète le [23],[24].Stacy London est également la directrice de création de l'entreprise Westfield Style et la rédactrice en chef du magazine Westfield Style[13],[23],[25]. Les « Style Lounges » de Westfield sont occupés par des stylistes professionnels de Style for Hire, qui fournissent des consultations gratuites sur demande[26].
En 2010, Stacy London joue dans une pièce de théâtre Off-Broadway intitulée Love, Loss, and What I Wore (en), composée d'une série de monologues de femmes concernant leurs tenues vestimentaires et leur rapport aux événements du passé[27].
En 2013, Stacy London devient la porte-parole de la campagne Uncover Your Confidence[28] (« Dévoilez votre confiance »), lancée par AbbVie.
Stacy London est la productrice déléguée de Big Brooklyn Style, une émission de téléréalité tournée dans la boutique Lee Lee's Valise de New York qui est diffusée pour la première fois le sur TLC[29]. En , Stacy London devient pigiste pour le magazine Shape (en), pour lequel elle rédige un éditorial de mode tous les mois[30]. En , la chaîne TLC annonce que la dernière saison de What Not to Wear sera diffusée à partir du mois de juillet[31]. En , TLC annonce que Stacy London présentera Love, Lust or Run (en), un programme similaire à What Not to Wear[32].
Vie privée
Au début des années 1990, Stacy London souffre d'anorexie, d'hyperphagie boulimique et de problèmes de poids[5],[33]. Mesurant 170 cm[7], son poids le plus léger est de 41 kg et le plus lourd de 82 kg[5],[33]. En 2007, dans une interview publiée dans le magazine Sirens, elle déclare : « J'ai mis de toutes tailles au cours de ma vie. J'ai mis du plus petit que zéro, puis des tailles allant jusqu'à 16. Durant toute ma vie, j'ai eu beaucoup de problèmes avec mon image personnelle et mon poids et il n'a pas été facile de reconnaître que quel que soit mon poids, peu importe mes impressions, j'ai toujours pu trouver une manière de m'habiller qui me faisait sentir puissante et attractive »[34].
Stacy London ne s'est jamais mariée et n'a pas d'enfant[5],[33]. Elle traite de son célibat, de l'importance de l'image personnelle et de son combat contre les troubles alimentaires dans son second livre, un mémoire intitulé The Truth About Style, publié en 2012[35]. En 2016, elle subit une opération de la colonne vertébrale, une opération qui la plonge dans une dépression couplée à de grandes difficultés financières[36]. En 2019, elle révèle sur les réseaux sociaux être dans une relation amoureuse avec une autre femme[37].
Publications
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Stacy London » (voir la liste des auteurs).
- (en) Olivia Baker, « At home: TLC's Stacy London shoehorns her style into her duplex », USA Today, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Dikla Kadosh, « A passion for fashion », JewishJournal.com, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Emily Gitter, « The Makeover Artist », NYSun.com, (consulté le )
- (en) Naomi Schaffer Riley, « In the World of Women's Wear: Sense and Sensibility », Wall Street Journal, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Suzanne Zuckerman, « My Long Battle with Eating Disorders », People (magazine), , p. 77–79 (lire en ligne, consulté le )
- (en) Rachel Pomerance, « Stacy London: Rewriting Your Life Story Through Style », US News and World Report, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Jennifer Huget, « Stacy London's Low-Snark Approach to Feeling Fine About Your Body », The Washington Post, (consulté le )
- (en) Steve Boorstein, « Clothing Doctor bio »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), ClothingDoctor.com (consulté le )
- (en) « Stacy London: Fashion Expert », CAASpeakers.com (consulté le )
- (en) « Beauty & Style Experts: What Not to Wear », iVillage.com (consulté le )
- (en) Stacy London et Clinton Kelly, Dress Your Best: The Complete Guide to Finding the Style That's Right for Your Body, New York, Three Rivers Press, (ISBN 0307236714), p. 256
- (en) « Fashionably Late with Stacy London », Discovery.com (consulté le )
- (en) « Style lounge opens at Westfield », Acorn-Online.com, (consulté le )
- (en) Jocelyn Vena, « Q&A: Stacy London », OK!, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Meet Pantene personal pro: Stacy London », Pantene.com (consulté le )
- (en) « Stacy London », FindtheLookKeeptheLook.com (consulté le )
- (en) « DR. SCHOLL'S(R) FOR HER Joins Forces With Style Expert Stacy London to Help Women Achieve Style and Comfort », Yahoo! Finances, PR Newswire, (lire en ligne, consulté le )
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- (en) E.B. Boyd, « Style For Hire Puts Stacy London's "What Not To Wear" Fashion Smarts In Every Woman's Closet », Fast Company, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Rachel Strugatz, « Stacy London's Style for the Masses », WWD.com, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Westfield Announces National Partnership With Celebrity Stylist Stacy London », RunwayNews.com, (consulté le )
- (en) « Westfield Style », Westfield.com (consulté le )
- (en) Cristina Velocci et Rachel LeWinter, « Most stylish New Yorkers: Stacy London », Time Out, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Stacy London Launches Uncover Your Confidence™ Campaign to Empower People Living with Psoriasis », PRNewswire, (consulté le )
- (en) Kate O'Hare, « 'What Not to Wear's' Stacy London embraces 'Big Brooklyn Style' », Zap2It.com, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Shape Editor-in-Chief Tara Kraft Adds Stylish Stacy London to Roster », PR Newswire, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Geoff Berkshire, « 'What Not to Wear' canceled by TLC after 10 seasons », Zap2It.com, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Michelle Persad, « Stacy London Can Tell You More Than Just What Not To Wear », huffingtonpost.com, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Amy Wicks, « Stacy London: From Makeovers to Memoir », WWD, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Andrea Bartz, « Quote This!: Stacy London », Sirens Magazine, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Stacy London, The Truth About Style, New York, Viking Adult, , 224 p. (ISBN 0670026239)
- Lisa Respers France CNN, « Stacy London on almost going broke », sur CNN (consulté le )
- (en) « Stacy London Confirms First Relationship with a Woman in Moving Post », sur www.advocate.com, (consulté le )
Liens externes
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