Stanislas Foäche

Stanislas Pierre Foäche (Le Havre, - Montivilliers, )[1], est un armateur français.

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Stanislas Foäche
Portrait par Alexander Roslin (1771).
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Fratrie
Parentèle
Pierre Arthur Foäche (arrière-petit-fils)
Autres informations
Propriétaire de
Hôtel Foache (d), château de Colmoulins (d)

Biographie

Pierre-Stanislas Foäche est le fils de l'armateur Martin-Pierre Foache (1687-1762) et de Catherine Jore, et le frère de Martin-Pierre Foache (1728-1816).

Surnommé « le Bon », Stanislas Foäche fait fortune dans le commerce triangulaire, comme son frère Martin-Pierre Foache. Il fut secrétaire du roi en 1776 et rattaché au Grand Conseil.

Négociant dès 1775 au Cap-Français à Saint-Domingue, où sa famille possédait 584 esclaves[2], il possédait une compagnie au Havre, fut le propriétaire du château de Colmoulins à Harfleur et l'hôte de Pierre-Adrien Pâris.

Il émigra à Londres de 1796 à 1802.

Vie familiale
Portrait de son épouse, née Henriette Agathe Rose de Mondion - peint par Alexander Roslin (1786).

Il avait épousé Rose Henriette Agathe de Mondion (1754-1812), fille d'un officier, dont deux filles (l'une mariée à l'amiral-comte Alphonse-Charles Poret de Blosseville et l'autre au comte André Begouën-Demeaux) et un fils (Arthur Foäche (1788-1873), trésorier payeur de la Marine et sous-préfet, créé baron en 1823). Le peintre et affichiste Pierre-Arthur Foäche (1871-1967) est son arrière petit-fils.

Bibliographie
  • Maurice Begouën Demeaux, Stanislas Foäche, 1737-1806, négociant de Saint-Domingue. Aspects de Saint-Domingue pendant la Guerre de Sept Ans, Société française d'histoire d'Outre-Mer, 1982.
  • Maurice Begouën Demeaux, Mémorial d'une famille du Havre : Stanislas Foäche (1737-1806), t. 5, Paris, Bibliothèque de l'histoire coloniale, 1951[3].

Notes et références
  1. Michel Gerrer, Études généalogiques d'après archives, Geneanet.org, en ligne.
  2. "L'intervention britannique à Saint-Domingue en 1793 " pat Charles Frostin, dans la Revue française d'histoire d'outre-mer de 1962, volume 49, page 299
  3. Compte-rendu critique de l'ouvrage, en ligne.

Voir aussi
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