Stanislas Ostroróg

Né à Constantinople, d'une grande famille polonaise installée dans l'Empire ottoman[1], il était le deuxième fils de Léon Ostroróg, juriste, et de sa femme Jeanne-Marie Lorando, issue d'une famille levantine aux racines italiennes[2].

Il fait ses études à l'École libre des sciences politiques. Il entre dans la diplomatie française dans les années 1920. En 1927, il est secrétaire à Pékin et en 1939 attaché à l'ambassade de France de Moscou. Pendant la guerre de 1939-1945 à Vichy il crée, avec deux autres collègues, Jean Chauvel et Francis Lacoste, le Bureau d’études clandestin des affaires étrangères[3]. Ensuite il a été mentionné par le département d'État des États-Unis en tant que l'émissaire diplomatique de la France au Levant, “French Diplomatic and Political Adviser in the Levant” en 1945[4]. En 1946, il se rend en Irlande. Après son poste d'ambassadeur en République d'Irlande, il a servi dans plusieurs pays asiatiques au cours de sa carrière, dont ambassadeur en Inde. Selon Nicolas Bouvier « C’était un diplomate exemplaire qui connaissait et adorait l’Inde — il la connaissait admirablement — et c’est d’ailleurs grâce à lui que la restitution des comptoirs — Pondichéry, Chandernagor — s’est opérée sans douleur. » [5]

• Stanislas Ostroróg (1897-1960), éditeur scientifique, Yves Plattard, Courrier d'Orient : dépêches diplomatiques, Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1991, 168 p. (ISBN 978-2864804680).

• Chevalier de la Légion d'honneur 10 janvier 1936
• Officier de la Légion d’honneur 14 août 1946
• Docteur honoris causa de l'Université nationale d'Irlande, 1951[6]
• Commandeur de la Légion d'honneur 29 juillet, 1955[7]

• , généalogie d'Ostroróg et média

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