Starday Records

Starday est un label indépendant, fondé en 1953 et spécialiste de musique country, de rockabilly et de bluegrass. Il a rendu célèbre des vedettes de musique country comme Willie Nelson, George Jones et Roger Miller.

Logo du label.

Histoire

Water - Whisky and Gas, par George Kent, 1966.

Création

Jack Starnes Jr., fondateur du label, gère tout d'abord les intérêts du chanteur country Lefty Frizzell, avec lequel il signe un contrat de représentation, le [1]. Simultanément, il utilise sa boîte de nuit pour effectuer des réservations pour les artistes et découvrir de nouveaux talents. L'entreprise d'enregistrement discographique Starday est fondée, en , par Harold W. « Pappy » Dailey (1902-1987[2]), grossiste en disques, et Jack Starnes, à Beaumont, au Texas. Le capital initial est de 788,9  (1 000 $). Le nom de la firme est constitué avec la première syllabe des noms des deux fondateurs : STARnes-DAileY[3].

Le petit label indépendant se fait, dans sa phase de lancement, un nom avec le honky tonk du Texas oriental[4]. Les enregistrements sont réalisés chez Jack Starnes et distribués au Texas et dans les États voisins. Leur quatrième disque[2], You All Come (Starday 104), du professeur d'anglais Arlie Duff sort en et apporte au label son premier succès, en prenant la 7e place au palmarès country. Le morceau devient, par la suite, un standard de la country, grâce à Bill Monroe, qui s'en sert pour terminer ses récitals[2]. Le premier single du catalogue Starday est Gee It's Tough To Be Thirteen/Cat Fishing (Starday 101), de Mary Jo Chelette, publié le . Parmi les premiers artistes de la maison, on trouve aussi Blacky Crawford, qui joue de la guitare lors des séances d'enregistrement de Duff. Il fait son dernier enregistrement pour Coral Records le , avec ses Western Cherokees, avant de rejoindre Starday, en .

L'âge d'or

Alors que le label a publié quatre enregistrements, Don F. Pierce (né en 1915[2]) acquiert, en , pour 263  (333 $), un tiers du capital et devient le patron du label[b 1], qui prend le nom de Starday Recording and Publishing Company, tandis que les autres copropriétaires s'occupent, pour Starnes, de l'administration, de la production et des ventes et, pour Daily, des artistes et du répertoire[2]. Pierce était précédemment vice-président de Four Star Records, à Pasadena, dans laquelle il avait investi 9 200  (12 000 $), avant que la firme ne fasse faillite[2]. Il apporte à Starday l'idée nouvelle de « pressages personnalisés »[5]. Après l'achat, par Pierce, de Hollywood Records, jusque-là propriété de John Dolphin, l'administration de Starday est épaulée par celle de Hollywood[2].

En , Pierce et Daily rachètent les actions de la société détenues par Starnes, qui a, peu de temps auparavant, découvert George Jones, un ancien marine[2], dans sa boîte de nuit. Jones est le premier artiste de la maison à devenir une star de la country. Jones joue d'abord de la guitare rythmique dans les sessions d'enregistrement d'Arlie Duff. Le premier single de George Jones est No Money in This Deal/You're in My Heart (Starday 130), enregistré le , dans la salle de séjour de Starnes, sur un magnétophone domestique Magnecord. Le disque ne se vend pas bien[2]. Entre 1954 et 1958, Jones devient un des musiciens à succès de la label. Initialement, il imite ses idoles, Roy Acuff et Lefty Frizzell, mais Harold Daily l'encourage à développer son propre style[2]. Le , il enregistre Why Baby Why, qui est son premier succès, prenant la quatrième place dans le palmarès country. Il est dépassé par Webb Pierce & Red Sovine en duo, qui occupent la première place pendant quatre semaines d'affilée. Entre 1954 et 1958, Jones enregistre d'autres succès de la musique country, exclusivement pour Starday[2] : What Am I Worth (enregistré le , n° 7 au palmarès), You Gotta Be My Baby (, n° 7 également), Yearning (en duo avec Jeanette Hicks, , n° 10) ou Just One More (, n° 3). En , il enregistre, sous le pseudonyme de Thumper Jones, dans les studios Gold Star (Houston), un des plus grands titres du rockabilly, Rock it. En , Jones enregistre le premier disque longue durée de Starday, Grand Ole Opry's New Star (Starday SLP 101)[2].

En , Daily découvre Roger Miller, alors que celui-ci travaille comme groom à l'hôtel Andrew Jackson, à Nashville[2]. Les premiers disques de ce dernier paraissent sous la marque Mercury-Starday Records. La coopération avec le label Mercury Records entre en vigueur le , mais prend fin en . L'accord prévoit que Starday reprend la division country de Mercury et que les disques des artistes country, jusqu'ici sous contrat avec Mercury, sont édités sous la marque Mercury-Starday. Une des premières publications des marques associées est la composition originale de Léon Payne, Lumberjack, qui est mise en vente le . Apprenant ceci, Willie Nelson, un chanteur de country alors complètement inconnu, prend contact avec Mercury-Starday. Don Pierce ne décèle pas immédiatement le potentiel du chanteur et lui propose, en , d'enregistrer un single et d'en éditer 300 exemplaires[a 1]. L'enregistrement a lieu au cours du mois, dans les studios de la radio KVAN, à Vancouver (Canada), et est édité dans la série Custom de Starday, sous le titre No Place For Me/Lumberjack (n° 45-628). C'est le premier enregistrement de Don Pierce et il va s'en vendre un total de 3 500 exemplaires[6].

La parution aléatoire des singles sous les étiquettes Starday, Starday-Mercury, ou simplement Mercury, est un obstacle à la classification pour les historiens. Jimmie Skinner est certainement une découverte de Starday et chante, sous l'étiquette Mercury, sa composition originale I Found my Girl in the USA. Elle paraît le et atteint la cinquième place du palmarès country[a 2]. Jimmy Dean & His Texas Wildcats sont déjà sous contrat avec d'autres maisons de disques, mais ils rejoignent Starday en . Leurs nombreux enregistrements ne sont pas dans les palmarès. Le dernier single de la liaison de courte durée avec Mercury est A Life of Sorrow des Stanley Brothers, sorti le . Après la séparation, Mercury récupère George Jones, qui est, cependant, autorisé à continuer à produire avec Pappy Daily. Mercury a de la chance, lors de la répartition, parce que George Jones obtient son premier succès avec White Lightning, une composition rapide du Big Bopper, qui prend la première place du palmarès country[7]. Le conflit d'intérêt imminent entre la production de Daily pour Mercury et sa participation à Starday doit être résolu. Par conséquent, Don Pierce rachète, en , les actions de Daily dans la société, afin d'en rester le seul propriétaire[8]. Tommy Hill prend la place de Daily, à la direction des artistes et du répertoire[2]. Pierce crée, en , son propre studio d'enregistrement, les Starday Sound Studios, à Nashville (États-Unis), qui sont également régulièrement loués par Red Sovine.

Jusqu'en 1959, Starday établit sa réputation comme label bluegrass. Cette année-là, Pierce est élu « homme de l'année », dans la catégorie musique country, par Billboard Magazine. En , Arthur Smith rejoint la label et tente, avec Guitar Boogie-Twist, en , de renouer avec le succès obtenu par son classique instrumental, Guitar Boogie, enregistré en . Même Dottie West fait ses débuts dans le nouveau studio de Starday, en , mais son premier gros succès ne se produira qu'en 1963, chez RCA Records et produit par Chet Atkins. Sous la direction unique de Pierce, Starday enregistre de nombreux succès, dans le secteur de la musique country, comme Black Land Farmer, par Frankie Miller (publié le , 5e au palmarès), Alabam, par Cowboy Copas (qui a rejoint Starday en 1959[2]), enregistré le , et qui est le plus gros succès du catalogue Starday, en conservant la première place du palmarès pendant douze semaines d'affilée, ou Giddyup Go, de Red Sovine (, six semaines à la première place).

Le , Cowboy Copas meurt dans un accident d'avion, près de Camden (Tennessee) en même temps que Patsy Cline (Decca) et Hawkshaw Hawkins (King Records)[2]. Starday perd alors un de ses artistes majeurs. En , la filiale Nashville Records est créée et publie des chanteurs de country, comme Bill Clifton et Red Sovine, ainsi que des enregistrements de bluegrass. Les grandes compagnies discographiques dédaignent presque entièrement ces domaines périphériques, se concentrant plutôt sur la commercialisation du Nashville sound, plus profitable.

En , Starday fusionne avec King Records. La part de Pierce dans Starday passe alors à 1 500 000  (2 millions de dollars)[b 2].

À la fin des années 1960, la production de nouveautés par Starday est limitée et la plupart de ses enregistrements sont des rééditions, principalement des chansons enregistrées initialement par Staday ou publiées par d'autres petits labels.

Disparition

En , après la mort de Sydney Nathan, son label, King Records, de Cincinnati (Ohio)[2], fusionne avec Starday, alors dirigé par Hal Neely, pour former Starday-King Records. King Records a un important catalogue de musique country, mais aussi de rhythm'n blues, avec des artistes comme James Brown, Little Willie John, Freddie King et Hank Ballard[2]. En 1971[2], le groupe est vendu à Lin Broadcasting, pour 3 900 000  (5 000 000 $). En juillet de cette même année, Lin cède à Polydor le contrat de James Brown[2] et le catalogue King-Starday revient à Tennessee Recording & Publishing, de Freddy Bienstock, Hal Neely, Jerry Leiber et Mike Stoller. Les bandes originales de Starday sont vendues, en 1975, pour 290 000  (375 000 $), à Moe Lytle, de GML Inc. (Gusto Records), de Nashville[b 3],[9]. Après cela, le catalogue de Starday est utilisé pour des compilations de chansons country historiques.

L'étiquette Starday fait brièvement un retour en force dans le milieu des années 1970, lorsque Red Sovine, en , réédite la chanson de camionneur sentimentale Teddy Bear (Starday/Gusto 142), de Jonny Hill, déjà publiée en et en fait un succès du palmarès. Cet enregistrement atteint la première place du classement de Billboard en sept semaines, plus rapidement que tout autre disque 45 tours jusqu'ici, ou par la suite. Cette chanson parlée est même classée au palmarès pop et est commercialisée en Allemagne, en , sous le titre de Ruf Teddybär Eins-vier, où elle prend la huitième place du palmarès.

L'héritage de Starday

Durant les années 1950 et 1960, Starday possède le plus important catalogue américain de bluegrass, mais aussi des morceaux légendaires de rockabilly, un vaste stock de honky-tonk du Texas, ainsi que du gospel classique, de la musique western, de la musique cajun[2] et des enregistrements de musique sacrée. Parmi les artistes édités par Starday, on peut noter Hoyt Scoggins, Johnny Bond, Pee Wee King, Eddie Noack, les Willis Brothers, Lewis Family et Carl Story. La comédienne Minnie Pearl publie de nombreux enregistrements sous l'étiquette Starday. Chez les vétérans de la musique country, Helen Carter et T. Texas Tyler sont aussi sous contrat. La label produit aussi les enregistrements radiophoniques d'artistes au crépuscule de leur carrière, comme les Blue Sky Boys, Lulu Belle and Scotty, Texas Ruby et Moon Mullican, qui n'intéressent guère les grandes firmes discographiques, dans les années 1960. Enfin, Starday est connue pour son édition de dizaines d'albums de compilation à bas prix, présentant des artistes de la maison, ou y ayant appartenu.

L'artiste de Starday qui a connu le plus de succès est peut-être Red Sovine, qui obtenu nombre de succès, dans les années 1960, avec l'étiquette de la maison. Starday également produit une série d'anthologies classiques d'enregistrements de chansons de camionneur, par différents artistes, dont Copas (1913-1963[2]), Bond, Sovine et les frères Willis, et de bluegrass, notamment par Moore & Napier et Reno & Smiley. Ces disques sont célèbres pour leurs pochettes en couleur, illustrées de photographies prises sur des aires de stationnement de camions de la région de Nashville, avec de vrais semi-remorques et des modèles féminins galbés, habillés en serveuses.

Siège social

D'abord situé à Houston, au Texas (États-Unis), le siège social est, par la suite, déplacé, en 1957, à Madison, au Tennessee (États-Unis), en même temps que celui de Hollywood Records [2].

Filiales

Dixie Records et Nashville Records sont deux filiales de Starday. Nashville Records est créée en 1964 et enregistre de la musique country et western, principalement des artistes déjà sous contrat avec Starday. La filiale disparaît au début des années 1970[2].

Starday Package Deal

Le Starday Package Deal est une idée commerciale introduite par Don Pierce en 1955. Auparavant, Pierce est employé par Four Star Records, en Californie, qui vient d'introduire la série OP (Other People). Ce programme permet à un artiste de diffuser des chansons qu'il a lui-même enregistrées, avec le nom du label de son choix. La maison de disques grave les disques,avec un tirage de 100 à 500 pièces, et les envoie à l'artiste, qui n'a alors plus qu'à les vendre. C'est ainsi que le premier single de Willie Nelson est vendu sous l'étiquette Willie Nelson Label.

Ce qui commence, en 1955, comme un petit projet, s'avère rapidement très lucratif pour Starday. Bien que d'autres labels, comme Four Star, RCA Victor et Columbia Records, offrent également ce service, le Starday Package Deal est un succès. Avec l'avènement du rock'n roll, il y a suffisamment de musiciens qui veulent enregistrer des disques et se tournent vers Starday.

Les publications du Package Deal sont répertoriées dans une série distincte, dont les numéros de catalogue commencent à 500, en 1955, et se terminent, dans le milieu des années 1960, aux alentours de 1 100, précédés, dans chaque cas, par le préfixe 45. Si aucun nom de label spécifique n'est indiqué, les chansons sont publiées sur le label Starday (et, à partir de 1958, Dixie).

Étiquettes des disques 33 tours

Starday utilise, au cours de son existence, cinq modèles d'étiquettes pour les 33 tours. Le fond est toujours jaune et les inscriptions en noir. La première étiquette indique « Starday », en script, au-dessus du trou central. La seconde porte « STARDAY RECORDS », en majuscule, au-dessus du trou, et le numéro en dessous. Sur la troisième, « STARDAY » est toujours en majuscules, mais plus grandes, et en arrondi le long de la bordure de l'étiquette, alors que « RECORDS » est écrit droit. En dessous, la mention « Founded 1952 », en italiques, est ajoutée. Sur la partie inférieure de l'étiquette, on trouve la mention, en petites capitales, « FROM NASHVILLE, TENNESSEE, 'THE MUSICAL HEART OF AMERICA' », en arrondi, le long de la bordure[2].

Le quatrième modèle porte l'inscription « Starday » dans un ovale surmonté d'un aigle et des mots « Founded 1952 », et, dans la partie inférieure, en arrondi le long de la bordure, « STARDAY RECORDING AND PUBLISHING CO., INC. ». Enfin, sur la cinquième version, le logo est maintenant en couleur et au centre de l'étiquette, traversé par le trou de centrage du disque. La mention « Starday Recording and Publishing Co., Inc. » est toujours dans la partie inférieure, mais en minuscules[2].

L'étiquette Starday-Gusto, à partir de 1975, est verte, avec des impressions en noir. « Starday », en blanc et surmonté de l'aigle, est au-dessus du trou. La partie inférieure porte la mention « Distributed by Gusto Records, 220 Boscobel St. Nashville, Tennessee 37213 »[2].

Discographie

Cartouches 8 pistes[11]
Date de parution Numéro Artiste(s) Titre
1977SDT-13023Bill Doggett And His Combo16 Bandstand Favorites
SLPT-1963Moore & NapierThe Best Of Moore & Napier
Cassettes[11]
Date de parution Numéro Artiste(s) Face A Face B
1977SDC-1301516 Greatest Original Bluegrass Hits
Disques compacts[11]
Date de parution Numéro Artiste(s) Titre
2005 ()Kenny RobertsIndian love call
2005 ()Lewis FamilyBlow of the spirit
2008 (1er janvier)Red SovineAnytime

Notes

  1. (en) « Lefty Frizzell », The Billboard, , p. 69 (lire en ligne).
  2. The Starday Story.
  3. (en) Nick Tosches, The Nick Tosches Reader, Da Capo Press, , 624 p. (ISBN 0-306-80969-9), p. 366—367.
  4. (en) Paul Kingsbury, The Encyclopedia of Country Music, , p. 504.
  5. .
  6. À la onzième prise, la peau des doigts du bassiste Buddy Killen est arrachée. Il est alors décidé de prendre la troisième prise.
  7. (en) Andy Bradley et Charles Roger Wood, House of Hits : The Story of Houston’s Gold Star/Sugar Hill Recording Studios, (lire en ligne), p. 69.
  8. (en) Rick Kennedy et Randy McNutt (préf. Al Kooper), Little Labels—Big Sound : Small Record Companies and the Rise of American Music, Bloomington (Indiana, États-Unis), Indiana University Press, , 203 p. (ISBN 0-253-33548-5, lire en ligne), p. 70—71.
  9. 45 Discography for Starday Records.
  10. Starday Records - CDs and Vinyl at Discogs Starday Records - CDs and Vinyl at Discogs.
  11. Enregistré en novembre 1956.
  12. Monophonique.
  13. Girl on the billboard, Truck driving son-of-a-gun, Kiss and the keys, Hi way man, Johnny overload, Big Mack, Ten days out, two days in...
  14. Deux disques.
  15. Avec Cathy Copas.
  16. Avec Sonny Burns sur la face B.
  17. min 18 s.
  18. 4e au palmarès country de Billboard.
  19. min 46 s.
  20. 7e au palmarès country de Billboard.
  21. Enregistré en août 1955.
  22. min 47 s.
  23. 3e au palmarès country de Billboard.
  24. min 40 s.
  25. 5e au palmarès country de Billboard.
  26. Réédition du no 290.
  27. 12e au palmarès country de Billboard.
  28. min 14 s.
  29. 1er au palmarès country de Billboard.
  30. 15e au palmarès country de Billboard.
  31. 10e au palmarès country de Billboard.
  32. 9e au palmarès country de Billboard.
  33. min 32 s.
  34. 2e au palmarès country de Billboard.
  35. Disque 25 cm.
  36. 17 cm.
  • (en) Nathan D. Gibson et Don Pierce, The Starday Story : The House That Country Music Built, University Press of Mississippi, , 266 p., couverture cartonnée (ISBN 978-1-60473-830-8 et 1-60473-830-8, présentation en ligne, lire en ligne).
  1. p. 65
  2. p. 68
  • (en) John Broven, Record Makers and Breakers, (lire en ligne).
  1. p. 284
  2. p. 287.
  3. p. 148.

Références

  • (en) Jens Lund et R. Serge Denisoff, « The Folk Music Revival and the Counter Culture : Contributions and Contradictions », The Journal of American Folklore, vol. 84, no 334, (résumé).
  • (en) Norm Cohen, « Folk Music Discography », Western Folklore, vol. 31, no 1, (résumé).
  • (en) Thomas Adler, « The Ballad in Bluegrass Music », Folklore Forum, Department of Folklore and Ethnomusicology, Indiana University, vol. 7, no 1, , p. 3—47 (ISSN 0015-5926, lire en ligne).
  • (en) S. Hambly, « Bluegrass Records : A Review Article », The Journal of American Folklore, vol. 89, no 354, (résumé).
  • (en) Colin Escott, « Inside Starday Records : A Conversation with Don Pierce », Journal of Country Music, vol. 17, no 1, , p. 33.
  • (en) D. Edwards et M. Callahan, The Starday Records Story, Both Sides Now Publications, .

Lien externe

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