Stefan Huber
Stefan Huber est un joueur de football suisse né le à Zurich. Il possède également le passeport italien, obtenu en 1999 grâce à sa femme qui est italienne[1]
Stefan Huber | ||
Stefan Huber en 2013, lors d’un match entre anciens joueurs internationaux | ||
Biographie | ||
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Nationalité | Suisse Italien |
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Nat. sportive | Suisse | |
Naissance | Zurich |
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Taille | 1,82 m (6′ 0″) | |
Période pro. | 1984-2002 | |
Poste | Gardien de but | |
Parcours professionnel1 | ||
Années | Club | M. (B.) |
1984-1988 | Grasshopper | 0 (0) |
1988-1994 | Lausanne-Sports | 115 (0) |
1993-1994 | → FC Bâle | 29 (0) |
1994-1999 | FC Bâle | 156 (0) |
1999-2002 | Grasshopper | 54 (0) |
Sélections en équipe nationale2 | ||
Années | Équipe | M. (B.) |
1989-1999 | Suisse | 16 (0) |
1 Compétitions officielles nationales et internationales. 2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris). Dernière mise à jour : 10 juin 2013 |
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Biographie
Formé à Unterstrass, Stefan Huber devient, en 1984, la doublure de Martin Brunner, gardien de l’équipe de Suisse, au Grasshopper[2]. Il y reste quatre ans, ne jouant que des matchs de préparations et avec l’équipe espoirs[2]. En 1988, il est alors transféré au Lausanne-Sports, avec l’insistance de l’entraîneur Umberto Barberis, qui le décrit comme un chat entre ses poteaux[3]. Il y trouve comme entraîneur des gardiens l’ancien portier Erich Burgener. Il remplace à Lausanne le Genevois Jean-Claude Milani, parti à Nantes[2].
Il est appelé pour la première fois en équipe de Suisse par Uli Stielike en [4]. Il doit néanmoins attendre le mois de pour jouer son premier match avec l’équipe de Suisse, face aux États-Unis[5], après avoir connu plusieurs blessures qui l’ont freiné dans sa progression[6].
Alors qu’il se trouve au sommet de son art[7], Stefan Huber se blesse gravement au genou en , lors d’un match contre la Roumanie[8], qui l’éloigne longtemps des terrains et de l’équipe de Suisse[9] et se retrouve un temps sans club[10], avant que le club lausannois n’accepte de le reprendre[11]. En , il est prêté par le Lausanne-Sport au FC Bâle[9].
En , il est à nouveau sélectionné en équipe de Suisse par Roy Hodgson, où il remplace Joël Corminboeuf, blessé[12]. Il se retrouve ensuite en concurrence avec Martin Brunner pour le poste de troisième gardien de l’équipe de Suisse de football à la Coupe du monde 1994, derrière Marco Pascolo et Stefan Lehmann[13]. Il se retrouve néanmoins évincé à la dernière minute[14].
En 1999, sept ans après un match contre la France, Stefan Huber dispute un match avec l’équipe de Suisse[15]. En , il quitte le FC Bâle pour s’engager avec Grasshopper; le gardien des Sauterelles, Pascal Zuberbühler faisant le chemin inverse[16]. Au cours de la saison 2000-2001, il fête son premier et seul titre de champion de Suisse, même s’il se retrouve détrôné, sur la fin, par le jeune Liechtensteinois Peter Jehle[17]. Il met un terme à sa carrière en 2002.
Notes et références
- Jacques Wullschleger, « Suisse express », Le Matin, , p. 21 (lire en ligne)
- Jean-François Berdat, « Huber pour vous plaire », Le Matin, , p. 25 (lire en ligne)
- Jean-François Berdat, « Un chat! », Le Matin, , p. 25 (lire en ligne)
- « Suisse-Belgique: quatre Lausannois », Le Matin, , p. 27 (lire en ligne)
- Patrick Testuz, « Stefan Huber: grande première », Le Matin, , p. 19 (lire en ligne)
- Norbert Eschmann, « Huber: 5, 4, 3, 2, 1… go! », 24 heures, , p. 35 (lire en ligne)
- Daniel Visentini, « Gardiens: à qui le tour? », Le Matin, , p. 17 (lire en ligne)
- si, « Chômeur », L’Express, , p. 11 (lire en ligne).
- si, « Football », L’Express, , p. 26 (lire en ligne).
- Pascal Hofer, « Huber se souvient », L’Express, , p. 26 (lire en ligne).
- Jacques Wullschleger, « Martin et Stefan sur la même ligne », Le Matin, , p. 23 (lire en ligne)
- « Huber pour Corminboeuf », Le Matin, , p. 23 (lire en ligne)
- si, « Le duel Huber-Brunner continue », L’Express, , p. 23 (lire en ligne).
- « Hodgson tire son chapeau à ses protégés », Le Matin, , p. 29 (lire en ligne)
- Gérard Stegmüller, « Sept ans plus tard, revoilà un certain Stefan Huber », L’Express, , p. 17 (lire en ligne).
- « Sur tous les fronts », Le Matin, , p. 26 (lire en ligne).
- si, « Un titre en fanfare », L’Express, , p. 21 (lire en ligne).
Liens externes
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