Stephan Schmidheiny

Stephan Schmidheiny, né le à Heerbrugg, Saint-Gall en Suisse, est un industriel suisse milliardaire[1].

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Stephan Schmidheiny
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Père
Max Schmidheiny (en)
Fratrie
Thomas Schmidheiny (en)

Biographie

Stephan Schmidheiny a fait ses études à l'université de Zurich, et a commencé sa carrière dans l'entreprise familiale Eternit. Selon son frère Thomas Schmidheiny, l'empire industriel hérité de leur père Max aurait été divisé en deux : l'amiante pour Stephan, le ciment pour Thomas[2]. Stephan Schmidheinhy a été nommé en 1975 CEO d'Eternit Suisse[3] et a exercé diverses fonctions dans les autres satellites du groupe Eternit. Il a par la suite diversifié ses investissements dans de nombreux domaines.

Il fut le principal conseiller pour les affaires de Maurice Strong, le secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement, plus connue sous le nom de sommet de la Terre de Rio (1992).

Il a fondé en 1995 le World Business Council for Sustainable Development.

Scandale de l'amiante

En tant qu'ancien dirigeant de la société Eternit, il est l'un des deux principaux accusés[4] du procès de l'amiante à Turin en Italie[5], ouvert en 2009[6],[7].

Le , il est condamné par le tribunal correctionnel de Turin à la peine de 16 ans de réclusion criminelle[8], tout comme le baron belge Louis Cartier de Marchienne. Il ne s'est cependant jamais présenté au procès. Les deux coupables devront également indemniser les parties civiles (victimes salariées, voisins des usines, collectivités locales, sécurité sociale, associations...) à hauteur d'environ 100 millions d'euros[9].

Le , il est condamné par la cour d'appel de Turin à 18 ans de prison ferme[10].

En , il échappe à sa condamnation de désastre écologique sur la base de la Constitution et du Code pénal italien stipulant qu'il n'a « jamais été opérationnel ni dans la direction ni dans le conseil d’administration de la société italienne Eternit SpA[11] ».

Distinctions

Il a obtenu plusieurs doctorats honoris causa :

Notes et références

Sources

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