Steve Wegerle

Steve Wegerle, né le à Pretoria, est un ancien footballeur international sud-africain. Il est l'un des meilleurs buteurs et joueurs les plus capés de l'histoire des Rowdies de Tampa Bay (1975-1993)[2].

Steve Wegerle

Steve Wegerle en 1975
Biographie
Nationalité  Sud-Africain
Naissance
Pretoria (Afrique du Sud)
Taille 1,75 m (5 9)
Poste Ailier droit
Parcours junior
Années Club
0 Leyland Motors
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1968-1970 Arcadia Shepherds
1970-1971 Leyland Motors
1971-1975 Arcadia Shepherds
1975-1976 Feyenoord Rotterdam007 0(0)
1976 Arcadia Shepherds
1977-1981 Tampa Bay Rowdies138 (32)
1981-1982 New York Cosmos035 0(5)
1983 Fort Lauderdale Strikers019 0(0)
1984 Tampa Bay Rowdies023 0(3)
1988-1990 Tampa Bay Rowdies047 0(9)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
0 Afrique du Sud005 0(?)[1]
Équipes entraînées
AnnéesÉquipe Stats
1991-1992 Tampa Bay Rowdies
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Ses frères Geoff et Roy ont également été joueurs de football professionnel.

Biographie

Débuts en Afrique du Sud

Il commence sa carrière de football dans deux clubs de Pretoria : Leyland Motors et Arcadia Shepherds. Il joue alors sur l'aile droite pendant que son frère Geoff joue sur le côté opposé[3].

Le , il participe au premier match en Afrique du Sud où prennent part Noirs et Blancs, une pratique normalement interdite par l'apartheid. Ce match oppose une équipe de joueurs blancs à une autre de joueurs noirs[4].

C'est avec Arcadia qu'il est nommé joueur de l'année en 1974 en Afrique du Sud[5].

Feyenoord Rotterdam

Il est recruté à la suite d'un conseil donné par un expatrié néerlandais en Afrique du Sud, Marinus Perlee, à son beau-père Jan Linssen (nl)[3],[5]. Linssen est un ancien joueur de Feyenoord et contacte le club pour leur faire part du conseil. Le club dépêche alors le « manager » du club, Guus Brox, en Afrique du Sud pour observer Steve Wegerle. Il assiste à un match et conçoit à le recruter. Néanmoins Steve ne veut bien venir aux Pays-Bas que si son frère se voit lui aussi offrir un contrat. Ils signent tous les deux pour deux ans avec possibilité qu'une des deux parties rompe le contrat après deux semaines ou après un an. Feyenoord n'étant pas obligé de verser une indemnité à Arcadia si les joueurs ne restent pas plus d'un an[6].

Il joue son premier match lors d'un amical face au Vitesse Arnhem[6], puis son second face à Derby County au stade Feijenoord devant 41 000 spectateurs. À cette occasion Trouw salue sa performance et considère qu'il est capable de devenir la coqueluche des supporteurs[7].

Son premier match officiel est le lors d'un déplacement face au FC Utrecht[8].

À l'occasion du tournoi de Barcelone fin août, il inscrit un but de la tête face au Spartak Trnava[9].

Végétant sur le banc de Feyenoord, il ne parvient pas à se faire une place en équipe première et commence rapidement à être considéré comme un « mauvais recrutement »[10].

Il rentre en cours de jeu lors du match aller de la Coupe UEFA face à Ipswich Town et joue l'intégralité du match retour en Angleterre[8]. Cette rencontre, à l'instar de sa première apparition en Eredivisie face à Utrecht, sont les seules parties qu'il dispute en entier, étant sinon cantonné à jouer une vingtaine de minutes par match[6].

Steve et son frère Geoff sont libérés par Feyenoord en et retournent en Afrique du Sud avant de partir aux États-Unis[11]. Les deux frères qui ont perdu confiance en eux tout au long de la saison, sans jamais réussir à s'imposer, sont alors considérés comme comptant parmi les plus grands « flop » de Feyenoord[6],[12].

États-Unis

Sa présence simultanée en compagnie d'autres Sud-Africains au Cosmos de New York provoque à plusieurs reprises des controverses, en raison de sa nationalité et de la condamnation internationale de la politique d'apartheid en cours dans son pays natal. Une tournée à Trinité-et-Tobago doit être annulée pour cette raison, et lors de l'été 1981 le Chakhtar Donetsk refuse de jouer un match si Wegerle y prend part[13],[14].

Palmarès

Statistiques détaillées

Parcours professionnel

Statistiques de Steve Wegerle au 20 juin 2020[1],[15]
Saison Club Championnat Coupe(s) nationale(s)Compétition(s)
continentale(s)
Total
Division M.B.P.d. M.B.P.d.Comp.M.B.P.d.M.B.P.d.
1975-1976 Feyenoord Rotterdam Eredivisie 5 0- - --C3200 700
1977 Tampa Bay Rowdies NASL 26 511 - ------ 26511
1978 Tampa Bay Rowdies NASL 26 712 - ------ 26712
1979 Tampa Bay Rowdies NASL 29 321 - ------ 29321
1980 Tampa Bay Rowdies NASL 29 915 - ------ 29915
1981 Tampa Bay Rowdies NASL 10 22 - ------ 1022
1981 New York Cosmos NASL 8 04 - ------ 804
1982 New York Cosmos NASL 25 35 - ------ 2535
1983 Fort Lauderdale Strikers NASL 19 04 - ------ 1904
1984 Tampa Bay Rowdies NASL 23 314 - ------ 23314
1988 Tampa Bay Rowdies ASL 17 44 - ------ 1744
1989 Tampa Bay Rowdies ASL 19 410 - ------ 19410
1990 Tampa Bay Rowdies APSL 11 13 - ------ 1113
Total sur la carrière 24741105000-200 24941105

Parcours en soccer intérieur

Vie privée

Steve Wegerle grandit à Pretoria. Deux de ses grands-parents viennent de Stuttgart et ont émigré en Afrique du Sud à la fin de la Seconde Guerre mondiale[16], une de ses grands-mères est écossaise[5].

Il se marie à Pretoria alors qu'il est joueur de Feyenoord, partant en Afrique du Sud immédiatement après un match face à Excelsior, le , pour assister à la cérémonie[6].

Ses deux frères, Geoff et Roy sont également footballeurs. Il aide Roy à poursuivre ses études aux États-Unis au sein de l'Université de Floride du Sud, où il débute dans le soccer universitaire[17].

Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Steve Wegerle » (voir la liste des auteurs).

Références

  1. (en) « Fiche de Steve Wegerle », sur nasljerseys.com
  2. (en) « Tampa Bay Rowdies All-time Stats », sur soccerstats.us
  3. (nl) « Feyenoord bouwt zekerheid in. », Trouw, , p. 9 (lire en ligne)
  4. (en) « Game changer », sur tampabay.com, site du Tampa Bay Times (consulté le )
  5. (nl) « Ex-Ajacied tipte duo bij Feyenoord », Het Parool, , p. 17 (lire en ligne)
  6. (nl) « Wegerle-broers nog niet gewend », Het Parool, , p. 19 (lire en ligne)
  7. (nl) « Feyenoord gelijk tegen Derby County », Trouw, (lire en ligne)
  8. (nl) Jeroen Koot et Rolph Heesakker, « Het Europese avontuur in 1975 : Steve Wegerle », Lunatic News, no 75, , p. 44
  9. (nl) « Winst Feyenoord », De Volkskrant, , p. 15 (lire en ligne)
  10. (nl) « Verwijten aan Brzezanczyk », De Telegraaf, , p. 23 (lire en ligne)
  11. (nl) « Feyenoord ontsloeg Wegerle-broers », De Telegraaf, , p. 33 (lire en ligne)
  12. (nl) Leo Verheul, Feyenoord De top & flop 100, Allround Mediaproducties, , 142 p. (ISBN 978-90-79254-01-9), p. 125
  13. (en) « Cosmos' Wegerle To Face Russians », sur nytimes.com, site du New York Times (consulté le )
  14. (nl) « Protest tegen deelname Z-Afrika », Trouw, , p. 11 (lire en ligne)
  15. (en) « Fiche de Steve Wegerle », sur soccerstats.us
  16. (en) « Where are they now: Former Arcadia Shepherds star Geoff Wegerle », sur timeslive.co.za (consulté le )
  17. (en) « For Wegerle, Man of Many Lands, the Moment Is 4 Years Too Late », sur nytimes.com, site du New York Times (consulté le )

Liens externes

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