Stewart Filmscreen
Stewart Filmscreen est une entreprise américaine spécialisée dans les écrans de projections cinématographiques et les écrans techniques comme ceux utilisé pour le Fond bleu, basée à Torrance en Californie.
Stewart Filmscreen | |
Ancien nom | Roy C. Stewart & SonsStewart Trans-Lux Corp |
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Création | |
Fondateurs | Roy C. Stewart |
Siège social | Torrance États-Unis |
Activité | Industrie cinématographique (en) |
Produits | Écran de projection |
Site web | www.stewartfilmscreen.com |
Histoire
L'entreprise a été fondée en 1947[1],[2]. Roy C. Stewart, âgé de 55 ans, saisit l'opportunité d'acheter une ancienne usine de munitions de la Seconde Guerre mondiale à Torrance en Californie pour démarrer la fabrication d'écrans pour l'industrie du cinéma[2]. Il fonde l'entreprise avec ses deux fils qu'il baptise Roy C. Stewart & Sons[2].
En 1950, la société achète de nouvelles machines pour produire des écrans plus larges dont l'un est installé au Grauman's Chinese Theatre[2].
En 1953, le développement des procédés d'écrans comme CinemaScope, VistaVision, Cinérama et Todd-AO force la création d'écrans plus grands que le 18 × 36 pieds (5,5 × 11 m)[2]. Une fusion est réalisée entre Stewart & Sons et Trans-Lux Corporation, prenant le nom de Stewart Trans-Lux Corp et permet des écran de plus de 40 × 90 pieds (12 × 27,5 m)[2]. En 1955, l'entreprise compte parmi ses clients le parc Disneyland (qui vient d'ouvrir) et aussi l'état de Californie[2].
En 1957, l'entreprise reçoit un oscar technique lors de la 29e cérémonie des Oscars pour la mise au point des formats de rétroprojections HiTrans et Para-HiTrans avec Paramount Pictures[3],[4].
En juin 1958, l'entreprise fournit un écran au pour la rénovation du cinéma Kuhio Theatre à Honolulu en complément d'un système Todd-AO, qui accueille la première de South Pacific[5]. Pour l'Exposition universelle de 1958 de Bruxelles, l'entreprise développe des écrans incurvés ovales à la demande de l'ingénieur Charles Eames[2].
En 1963, la famille Stewart achète la participation de Trans-Lux dans la coentreprise[2]. Le , l'entreprise Stewart Trans-Lux Corp change de nom pour Stewart Filmscreen[6]. En 1964, elle fournit des écrans pour la Foire internationale de New York 1964-1965[2].
En 1965, lors de la 37e cérémonie des Oscars, l'entreprise reçoit un Oscar pour une contribution technique pour la mise au point de la méthode de l’écran bleu[7]. L'entreprise fournit 220 écrans et la structure associée du Dome Theater dans le pavillon de la culture téxane pour l'HemisFair ’68[2].
En 1978, pour son système Automatic Camera Effects Systems, les studios Disney utilise un fond bleu de 16 par 25 pieds (5 x 8 m) fabriqué par Stewart Filmscreen[8].
En 1986, Stewart Filmscreen conçoit le plus grand écran au monde pour faire du cache/contre-cache installé à Cinecittà en Italie[2].
En 1988, la société est pressentie pour un oscar technique pour le développement d'un écran haute résolution[9] pour la 70e cérémonie des Oscars mais ne l'a pas obtenu. Elle est toutefois reconnu comme le leader du marché des écran bleu[9].
En 1990, l'entreprise développe des produits pour compléter l'offre de l'entreprise belge Barco comme un écran déroulant baptisé Videomatte 150[10] ou un écran très réfléchissant pour un système à quatre projecteurs[11].
Récompenses
L'entreprise Stewart a reçu plusieurs Oscars techniques
Références
- (en) « Stewart FilmScreen », sur audiotrends.com (consulté le )
- (en) « Stewart », sur cinenow.co.uk (consulté le )
- (en) Associated Press, « 6 Academy Award Winners For Tehcical », Atlanta Constitution, vol. LXXXIX, no 237, , p. 7 (lire en ligne, consulté le )
- (en) Associated Press, « Technical 'Oscar' Voted », The Baltimore Sun, vol. 240, no 10+, , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
- (en) « 'South Pacific' to be premiered June 27 at Remodeled Kuhio Theatre », Honolulu Star-Advertiser, , p. 15 (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Financiel Briefs », Los Angeles Times, no LXXXII, , Part III - p. 11 (58) (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Academy to Give Technical Awards », Los Angeles Times, , Part IV - p. 11 (75) (lire en ligne, consulté le )
- (en) Paul M. Sammon, « Inside The Black Hole », Cinefantastique, vol. 9, nos 3-4, , p. 54 (lire en ligne, consulté le )
- (en) Michael Lev, « New Film Screen hailed as breakthrough theaters », The Daily Breeze, vol. 84, no 17, , E1 (41) (lire en ligne, consulté le )
- (en) Howard Blumenthai, « Go Money To Burn ? 'Theaters' for Home », St. Louis Post-Dispatch, vol. 112, no 32, , p. 4E (36) (lire en ligne, consulté le )
- (en) Scott Williams, « Captain Video brings high-definition future », Fort Worth Star-Telegram, , Section 4 P. 6 (48) (lire en ligne, consulté le )
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