Su Song
Su Song[1] (chinois traditionnel : 蘇頌, pinyin : Sū Sòng, prénom social : Zirong子容[2]), né en 1020 et mort en 1101, fut un scientifique polymathe chinois lors de la période de la dynastie Song (960-1279).
Ambassadeur de Chine (d) |
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Naissance | |
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Décès | |
Prénom social |
子容 |
Activités | |
Père |
Su Shen (d) |
Enfants |
Astronome, cartographe, horloger, pharmacologue, géologue, zoologiste, botaniste, ingénieur en mécanique, architecte, poète et ambassadeur de la dynastie Song, il fut avec Shen Kuo l'un des scientifiques les plus représentatifs de cette période en Chine.
Su Song a été notamment le concepteur d'une tour horloge astronomique à force hydraulique et qui utilisait l'échappement d'horlogerie[3],[4],[5],[6]. Construite à Kaifeng, son mécanisme d'échappement avait déjà été inventé par le moine bouddhiste Yi Xing pour exploiter une sphère armillaire hydraulique, bien que la sphère armillaire de Su ait été la première à être créée avec une horloge mécanique en « dur »[7],[6]. La tour horloge avaient également la plus ancienne transmission à chaîne connue, appelée tian ti (天梯), ou « échelle céleste », comme on peut le voir dans son traité d'horlogerie Xiangfayao Xinyi (新仪.象法要)[8]. La tour horloge indiquait de manière sonore les heures[9].
Le traité sur la tour horloge, Xiangfayao Xinyi, a survécu sous la forme écrite en 1092 et imprimé officiel puis la publication en 1094. Le livre a été analysé par de nombreux historiens, comme Joseph Needham. Toutefois, l'horloge elle-même a été démantelée par les envahisseurs Mandchous en l'an 1127 et, bien que des tentatives aient été faites pour remonter la tour, elle n'a jamais fonctionné. Bien que le traité sur la tour horloge soit le plus connu de ses traités, le polymathe Su Song avait composé d'autres œuvres. Il a réalisé un grand atlas céleste de plusieurs cartes, plusieurs cartes terrestres, ainsi qu'un traité de pharmacologie. Ce dernier traite des questions connexes en minéralogie, zoologie, botanique et métallurgie. Ses cartes utilisait également la projection de Mercator près de cinq cents ans avant qu'elle soit utilisée en Europe et connue par Gerardus Mercator.
Bien que plus tard, les écrits de voyageurs européens jésuite en Chine tels que Matteo Ricci et Nicolas Trigault mentionnassent les horloges chinoises à roues motrices[10], les précoces visiteurs européens en Chine ont cru à tort que les Chinois n'avaient jamais dépassé le stade de la clepsydre, de l'horloge à encens ou du cadran solaire[11]. Ils ont estimé que la mécanique avancée des horloges était nouvelle pour la Chine, et ont pensé que c'était quelque chose de précieux que l'Europe pourrait offrir[11]. Bien que moins importante que dans la période Song, des textes contemporains chinois de la dynastie Ming (1368-1644) décrivent plusieurs modèles d'horloges mécaniques en Chine du XIIIe au XVIe siècles[12].
Bibliographie
- (en) Joseph Needham, Taipei : Caves Books Ltd, 1986 :
- Science and Civilization in China: Volume 1, Introductory Orientations ;
- Science and Civilization in China: Volume 3, Mathematics and the Sciences of the Heavens and the Earth ;
- Science and Civilization in China: Volume 4, Physics and Physical Technology, Part 3: Civil Engineering and Nautics ;
- Science and Civilization in China: Volume 5, Chemistry and Chemical Technology, Part 1: Paper and Printing ;
- Science and Civilization in China: Volume 6, Biology and Biological Technology, Part 1: Botany.
- (en) Derk Bodde, Chinese Thought, Society, and Science, Honolulu : University of Hawaii Press, 1991.
- (en) Robert E. Harrist Jr., The Artist as Antiquarian: Li Gonglin and His Study of Early Chinese Art, Artibus Asiae (Volume 55, Numéro 3/4, 1995), pages 237 à 280.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Su Song » (voir la liste des auteurs).
- Par convention, les noms chinois sont écrits en commençant par le nom de famille, Su, puis le prénom, Song.
- Harrist, 239, footnote 9.
- Needham, Volume 4, 445.
- Needham, Volume 4, 448.
- Bodde, 140.
- Fry, 10.
- Needham, Volume 3, 351.
- Needham, Volume 4, 111.
- Needham, Volume 4, Part 2, 165.
- Needham, Volume 4, 438.
- Needham, Volume 4, 435-440.
- Needham, Volume 4, Part 2, 509-512.
Liens externes
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