Suisse secrets

Suisse secrets est une fuite d'information survenue en février 2022 portant sur plus de 100 milliards de francs suisses (CHN) ($108.5 milliards, €95.5 milliards or £80 milliards) détenus par 30,000 clients du Credit Suisse. Ces clients sont impliqués dans des affaires de corruption, d'évasion fiscale, de vols ou de trafics de stupéfiants.[1]

Ces données portent sur une période s'étendant des années 1940 à 2010[2].

Cette fuite a été dévoilée par le Organized Crime and Corruption Reporting Project et 46 autres organisations, journaux et agences de presse (dont Le Monde, The Guardian, le Miami Herald, La Nación)[3].

Personnalités citées

  • Personnalités politiques
  • Membres des services de renseignement
    • Omar Souleiman, directeur du service de renseignement égyptien sous Hosni Moubarak (1996 et 2003)[10]
    • Sa’ad Khair, chef des services de renseignement jordaniens entre 2000 et 2005[10].
    • Ghaleb Al-Qamish, chef des services de renseignement du Yémen[10].
    • Akhtar Abdur Rahman, ancien chef des services secrets pakistanais, et ses enfants[10].
  • Criminalité organisée
    • Antonio Velardo, blanchisseur de deux clans de la 'Ndrangheta calabraise[11].
    • Rodoljub Radulovic, trafiquant serbe de stupéfiants.[12]
  • Cadres dirigeants

Réactions de Crédit Suisse

Le 20 février 2020, Credit Suisse a rejeté formellement l'illégalité des actions décrites par ces fuites.[3]

Notes et références

  1. David Pegg, Kalyeena Makortoff, Martin Chulov, Paul Lewis et Luke Harding, « Revealed: Credit Suisse leak unmasks criminals, fraudsters and corrupt politicians », The Guardian, (lire en ligne)
  2. « Credit Suisse leak shows bank held millions for heads of state, human rights abusers », The Hill, (lire en ligne)
  3. (en) « Credit Suisse denies wrongdoing after client data leaked to media », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
  4. « Credit Suisse : au Kazakhstan, la fortune offshore du président qui se voulait chevalier blanc », Le Monde, (lire en ligne).
  5. « Credit Suisse : quand la mainmise de Mugabe sur le Zimbabwe se finançait à Zurich », Le Monde, (lire en ligne).
  6. « Credit Suisse : en Algérie, les habitudes helvétiques de figures de l’Etat militaire », Le Monde, (lire en ligne).
  7. « Credit Suisse : ces millions que l’ex-président arménien Armen Sarkissian avait omis de déclarer », Le Monde, (lire en ligne).
  8. « Credit Suisse : à Zurich, le coffre-fort de la nomenklatura arabe », Le Monde, (lire en ligne).
  9. « Credit Suisse : le compte bancaire qui relance l’affaire des frégates de Taïwan », Le Monde, (lire en ligne).
  10. « Credit Suisse : de l’Egypte au Pakistan, la banque des espions », Le Monde, (lire en ligne).
  11. « « Suisse Secrets » : les millions occultes d’un blanchisseur présumé de la mafia calabraise », Le Monde, (lire en ligne).
  12. « « Credit Suisse » : quand la banque abritait l’argent d’un cartel de la drogue serbe », Le Monde, (lire en ligne).
  13. « Credit Suisse : les listings qui relancent le scandale de corruption de Siemens au Nigeria », Le Monde, (lire en ligne).

Voir aussi

  • Portail de la criminologie
  • Portail de la finance
  • Portail des années 2020
  • Portail de la Suisse
  • Portail de l’économie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.