Suivez-moi-jeune-homme
Un suivez-moi-jeune-homme est, dans le vêtement féminin du XIXe siècle, deux pans de dentelles qu'on laisse flotter derrière la robe. On appelle aussi ainsi un ruban entourant un chapeau féminin, dont les deux extrémités nouées derrière flottent sur la nuque de la femme.
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Définition
Selon le CNTRL, le terme de « Suivez-moi-jeune-homme », qui reste invariable, évoque le « nœud de rubans, à pans, attaché à un chapeau de femme »[1]. Ce terme fut particulièrement utilisé par les modistes et leurs clientes au cours du XIXe siècle[2].
Évocations
Ce mot composé figure dans le livre de Bernard Pivot évoquant les « 100 mots à sauver » de la langue française (paru chez Albin Michel en 2004) et dans lequel il cite le journaliste et écrivain français Pierre Combescot, celui-ci utilisant ce terme dans son livre Les diamants de la guillotine[3].
Le terme est également évoqué dans une pièce chantée dite fantaisie égyptienne en un acte et deux tableaux et dénommée Tout Paris à Suez écrite en 1869 par l'auteur dramatique français Marc Leprévost[4].
Références
- « Suivez-moi-jeune-homme », sur cntrl.fr (consulté le ).
- Le Diable à Paris : Paris et les Parisiens à la plume et au crayon, vol. 2, Hetzel, (lire en ligne), p. 86.
- Bernard Pivot, 100 mots à sauver, Albin Michel, (lire en ligne).
- Marc Leprévost, Tout Paris à Suez. Fantaisie égyptienne, E. Dentu, (lire en ligne), p. 12.