Suzi Carla Barbosa

Suzi Carla Barbosa est une femme politique, députée et ancienne secrétaire d'État à la Coopération internationale et aux Communautés bissoguinéenne, née le à Bafatá (Guinée-Bissau)[1]. Elle est ministre des Affaires étrangères et des Communautés de la Guinée-Bissau de son pays depuis .

Pour les articles homonymes, voir Barbosa.

Suzi Carla Barbosa
Fonctions
Ministre des Affaires étrangères de Guinée-Bissau
depuis le
Ruth Monteiro (en)
Membre de l'Assemblée nationale populaire de Guinée-Bissau
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité

Biographie

Suzi Barbosa est titulaire d'un diplôme en relations internationales de l'Institut des sciences sociales et politiques de l'Université technique de Lisbonne, d'un Master en développement et coopération internationale de l'Institut d'économie et de gestion de l'Université technique de Lisbonne et d'une spécialisation en études européennes à l'Université catholique de Louvain en Belgique [réf. nécessaire][réf. nécessaire].

Elle s'est spécialisée dans la diplomatie, le développement et la coopération internationale et parle six langues : le portugais, l'anglais, l'espagnol, le français, l'allemand et l'italien.[réf. nécessaire]

Suzi Barbosa a été élue en Guinée Bissau députée à la IXe législature en 2014[2], pendant laquelle elle a endossé les rôles de vice-présidente du groupe parlementaire du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) ainsi que de présidente du Réseau des femmes parlementaires[3]. Elle a ensuite été secrétaire d'État à la coopération internationale et aux collectivités auprès du gouvernement bissoguinéen de 2015 à 2016.[réf. nécessaire]

Suzi Barbosa est membre de plusieurs parlements internationaux: le Parlement de la CPLP, l'UIP (Union de la jeunesse interparlementaire) à Genève[réf. nécessaire]et la Parliamentarians for Global Action (PGA : Action mondiale des parlementaires)[4] à New York, en tant que spécialiste des droits de l'homme, du genre et de la jeunesse.

Elle est considérée comme l'une des plus importantes personnalités politiques africaines. Le , elle a été nommée ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement d'Aristides Gomes. Elle poursuit une politique de sensibilisation internationale au rôle des femmes en Afrique. Elle démissionne le , à la suite de problèmes "personnels et politiques"[5].

Elle fait partie du gouvernement mis en place par Umaro Sissoco Embalo le [6].

Son gouvernement soutien les revendications du Maroc au Sahara[7],[8].

Notes et références

  1. (pt) « Comunidades: Suzi Carla Barbosa visita Portugal, Espanha, França e Reino Unido | Gbissau.com », sur www.gbissau.com (consulté le )
  2. (en) Ricci Shryock, « Bissau Tensions Increase as Leaders Meet to Resolve Crisis », VOA, (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en-US) « Pan African Humanitarian Summits And Awards 2017- The Day Africa Stood Still », Karima Rhanem, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « Guinea Bissau - Inspired by Training on Political Participation, Women from Bafatá Region Promise not to Vote in Political Parties Without Women on the Lists », sur Parliamentarians for Global Action - Mobilizing Legislators as Champions for Human Rights, Democracy and a Sustainable World. (consulté le )
  5. Deutsche Welle (www.dw.com), « Chefe da diplomacia da Guiné-Bissau pede demissão | DW | 24.01.2020 », sur DW.COM (consulté le )
  6. Agence Ecofin, « Guinée Bissau : le premier gouvernement de l'ère Sissoco Embalo prend ses fonctions en pleine crise politique », sur Agence Ecofin (consulté le )
  7. « Mme Suzi Carla Barbosa: " La République de Guinée-Bissau réitère son soutien permanent à la marocanité du Sahara " », sur Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger (consulté le )
  8. Libé, « Suzi Carla Barbosa : L'ouverture d’un consulat général de la Guinée-Bissau à Dakhla constitue un temps fort dans les relations bilatérales », sur Libération (consulté le )
  • Portail de la politique
  • Portail de la Guinée-Bissau
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.