Groupe Proximus
Le groupe Proximus est un fournisseur de services numériques et de prestations de communication actif sur le marché belge et à l'international. En Belgique, l'entreprise propose ses principaux produits et services sous les marques Proximus et Scarlet. Le groupe est également actif au Luxembourg en tant que Proximus S.A., avec les marques Tango et Telindus Luxembourg, et aux Pays-Bas, par le biais de Telindus Nederland. Les activités de transport international du groupe sont menées par BICS[1], fournisseur de services de données mobiles[2]. Proximus Accelerators, l'écosystème de partenaires IT (Proximus Spearlt, Telindus, Be-Mobile, ClearMedia, Codit, Davinsi Labs, Umbrio et Unbrace) accompagne les entreprises dans leurs transformation numérique.
Proximus | |
Logo de Proximus. | |
Création | |
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Dates clés | création en 1930 |
Forme juridique | Société anonyme de droit public |
Action | Euronext : PROX |
Slogan | Think possible |
Siège social | Bruxelles Belgique |
Direction | CEO : Guillaume Boutin (27 novembre 2019) Président du conseil d'administration : Stefaan De Clerck |
Actionnaires | État belge : 53,5 % |
Activité | opérateur de télécommunications |
Produits | téléphonie fixe, mobile, internet, télévision, ICT, VoIP |
Filiales | Telindus, Connectimmo, Belgacom International Carrier Services (57,6 %), Belgacom Mobile, Skynet, Scarlet, Proximus Luxemburg S.A., Tunz (40 %) |
Effectif | 13 391 (2017) |
BCE | 0202239951 |
Site web | www.proximus.com |
Capitalisation | 8 948 millions d'euros (2019) |
Chiffre d'affaires | 5 807 millions d'euros (2018) |
Résultat net | 530 millions d'euros (2018) |
Historique
Les débuts de la téléphonie en Belgique
En 1879, les services télégraphiques belges installent une ligne téléphonique au Parlement. La même année, plusieurs entrepreneurs privés introduisent une demande visant à exploiter des réseaux téléphoniques dans différentes villes belges. En l’absence d’une législation durant les premières années, les chances d'un développement réussi du réseau téléphonique sont assez minces. Cela oblige le gouvernement belge à élaborer un cadre législatif réglementant l’exploitation de la téléphonie en Belgique. Depuis 1896, tout le secteur téléphonique est entre les mains d’une société publique.
En 1913, une grande partie de la Belgique est accessible par téléphone. Le nombre d’abonnés reste limité, mais la plupart des gares et des bureaux de poste et de télégraphe sont équipés de cabines téléphoniques publiques.
Passage à une entreprise publique autonome après la Première Guerre mondiale
La Première Guerre mondiale représenta un arrêt net et définitif en matière de télécommunication en Belgique.
Un des facteurs explicatifs de cet arrêt s’explique par la dépendance financière de l’entreprise publique. Les dommages causés lors du conflit et le démantèlement partiel des réseaux placèrent l’administration des télégraphes et téléphones devant un besoin d’investissements colossaux.
Le est créée la Régie des Télégraphes et Téléphones (RTT)[3]. L’entreprise publique gagne en autonomie : elle n’est désormais plus tributaire des budgets annuels de l’État et a la compétence requise pour mener une gestion propre.
Intégration de la RTT dans la politique industrielle du gouvernement
Avec la création de la RTT, d’énormes sommes sont investies dans le réseau téléphonique belge. Des couches sociales sans cesse plus larges ont accès à la téléphonie.
Parallèlement à cela, un autre phénomène intervient qui devient rapidement une charge importante pour l’entreprise. Dans le cadre de la crise économique des années 1930, l'État utilise la RTT dans sa politique industrielle et d’emploi. En forçant la réalisation d’une automatisation complète du réseau téléphonique belge, l’État tente de contrer le haut taux de chômage du secteur.
Ce phénomène diminue fortement l’autonomie de la RTT. La loi de 1930 avait en effet très clairement explicité que l’entreprise pouvait concevoir et appliquer de manière indépendante un programme d’investissements. En imposant sa politique d’emploi, l’État allait donc contre le principe premier de la loi. Ce dernier élément devient très vite dans la période d’après-guerre un problème structurel de la RTT.
D'entreprise de technologie de pointe à la crise : la RTT après la Seconde Guerre mondiale
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la RTT se voit confrontée à d’importants dommages et à un démantèlement partiel des réseaux. Afin de relancer rapidement la dynamique du secteur, l’État intervient financièrement.
Au cours de cette période, la demande en services de télécommunication s’accroît à un rythme élevé. Le nombre d’abonnés augmente très rapidement : d’environ 350 000 en 1946 à 522 000 en 1951 et 1 049 000 en 1965[4]. Cette croissance de la clientèle amène un rythme d’investissements très élevé. Tous ces facteurs concourent à rendre la RTT, vers la fin des années 1960, à la pointe du développement technologique et social.
Mais cette gestion expansionniste a un côté négatif. À partir de la fin des années 1960, les pertes commencent à s’accumuler et l’éclosion d’une crise économique mondiale en 1973 aggrave le problème. La situation financière de l’entreprise ne fait que se dégrader. Cette situation conduit la RTT à mettre en place à partir du milieu des années 1970 d’importants programmes d’assainissement.
À partir de 1981, les dirigeants de la RTT commencent la restructuration de la RTT afin de résoudre certains problèmes structurels de l’entreprise.
Parallèlement à cela, un autre partenaire fait son entrée en 1987 : La Commission européenne promulgue son Livre Vert pour les télécommunications dont le thème central est la libéralisation.
Les années 1990 : la loi Belgacom et l'évolution du secteur sous l'influence de l'Europe
En Belgique, le Livre Vert de 1987 constitue la base de la loi du , qui instaure un nouveau type d’entreprise publique, bénéficiant d'une plus grande autonomie. Le secteur belge des télécommunications se réorganise et l'entreprise publique autonome Belgacom voit le jour.
L'objectif de la loi : créer un environnement propice au marché des télécommunications en Belgique. Désormais, les privilèges de l'entreprise et des pouvoirs publics sont définis dans un contrat de gestion, qui garantit qu'un certain nombre de services publics d'intérêt général sont offerts et que l'entreprise dispose d'une autonomie suffisante, bien plus grande que ce qui était prévu dans la loi de 1930.
Les processus de convergence européenne s'accélèrent à partir de 1994. La Commission européenne déclare dans un nouveau Livre Vert que l’exploitation des réseaux et la téléphonie doivent également s'ouvrir à la concurrence. L'année 1994 est aussi l’année où Belgacom crée Proximus, le premier réseau mobile en Belgique[5]. Cette activité, tout comme l'ancien système analogique Mob2, est transférée, le , à la filiale Belgacom Mobile, dont les actionnaires sont Belgacom (75 %) et AirTouch (en) (Vodafone depuis 1999, 25 %). Parallèlement, Belgacom se prépare à la concurrence en passant un partenariat avecAmeritech (en), Tele Danmark et Singapore Telecom. Plusieurs institutions financières belges réagissent sur-le-champ et rejoignent le consortium, baptisé ADSB. Le gouvernement belge détient 50,1 % des parts et reste donc l’actionnaire majoritaire.
Le plan BeST est adopté en 2001, dans le but de restructurer l’entreprise, en la scindant en quatre unités commerciales. Belgacom se déleste également de certaines activités, telles que Belgacom France, Ben, ses activités de sécurité et les activités françaises d’Infosources. L'impact du plan BeST sur le personnel se fait sentir en 2002. Comme Belgacom a trop de salariés, le plan poursuit plusieurs objectifs : une grande partie du personnel se voit offrir la possibilité d'arrêter de travailler, d'occuper un empli à temps partiel ou de se recycler.
Le , Belgacom est cotée pour la première fois sur le marché Euronext. Le gouvernement belge reste l’actionnaire majoritaire, avec 50 % des actions + 1. Quant au consortium ADSB, il vend la totalité de ses parts.
L'entrée en bourse permet à l'opérateur belge de dégager d'importantes ressources pour financer ses projets. La société propose un accès fixe à l'Internet à haut débit ; le projet Broadway (l'installation de la fibre optique dans toute la Belgique) nécessite de lourds investissements. L'année 2004 est aussi celle où l’opérateur réalise les premiers tests de télévision numérique, dans plusieurs centaines de foyers, dans l'objectif de trouver de nouvelles sources de revenus — sur un marché où la concurrence s'intensifie de plus en plus — avec des offres Triple play (télévision, téléphonie et Internet) comme l'IPTV.
Les années 2005 – 2008 : consolidation, convergence et premières offres groupées
Deux événements majeurs surviennent en 2005 à Belgacom : le lancement de Belgacom TV et l’offre publique d’achat sur Telindus. L'opérateur belge achète, par l'intermédiaire de sa filiale Skynet iMotion Activities, les droits de diffusion des matchs de première et deuxième divisions de football professionnel belge, pendant trois saisons. Peu après suit le lancement Belgacom TV, en . L'offre de télévision numérique est fournie par ADSL. Belgacom devient un opérateur quadruple player qui offre la téléphonie fixe et mobile, l’accès à internet à haut débit et la télévision. L’entreprise belge exploite ainsi de nouvelles sources de revenus, à un moment où les marges bénéficiaires de ses autres activités diminuent de plus en plus.
L'année 2005 est aussi celle de l’offre publique d’achat sur Telindus, qui se positionne dans le secteur de l’intégration de réseaux. La première offre, en septembre 2005, est jugée hostile par la direction de Telindus et il s'ensuit des conséquences boursière pendant près de quatre mois. Les tensions sont vives entre les deux sociétés et les différents intervenants dans ce dossier se font la guerre par voie de presse. Après une contre-offre de France Telecom, Belgacom et Telindus concluent un accord de partenariat à la fin du mois de décembre.
En 2006 a lieu l'acquisition des 25 % d'actions de Belgacom Mobile (Proximus) encore détenues par Vodafone. En 2006, Telindus et Belgacom élragissent leur portefeuille TIC sous la nouvelle marque Telindus/Belgacom ICT.
En septembre 2006, proximus et Belgacom lancent les « packs », leurs premières offres groupées. Belgacom poursuit en outre ses activités de télévision numérique.
En 2008, la société fait l'acquisition de Scarlet et de Tele2 Luxembourg. Belgacom rachète Scarlet pour un montant 185 millions d’euros[6]. L'Autorité belge de concurrence approuve l’acquisition sous plusieurs conditions, la principale étant que Belgacom vende le réseau Scarlet. En juin 2008, l’opérateur rachète également Tele2 Luxembourg, opérateur de téléphonie mobile au Luxembourg, actif sous la marque Tango.
De 2009 - 2013
En , Belgacom lance Pingping, un moyen de paiement mobile.
En , l'entreprise télécom rachète toutes les actions de la chaine de magasins The Phone House Belgium, pour un montant de 22 millions d'euros[7], qui comprend 114 magasins belges.
À la suite de plusieurs incidents, le CEO Didier Bellens est licencié en 2011. Ray Stewart et Stefaan De Clerck sont provisoirement nommés au poste, jusqu'à ce qu'un nouveau CEO soit trouvé.
En 2013, Belgacom souscrit une coentreprise, Belgian Mobile Wallet S.A., avec d'autres opérateurs télécoms et de grandes banques belges, dans le but de développer un service de paiement mobile belge, sous le nom de Sixdots. Le projet est un échec, et il y est mis fin en 2015.
De 2014 à 2019
Le 9 janvier 2014, Dominique Leroy est nommée CEO et présidente du comité exécutif du groupe Proximus pour une période de six ans.
En mars 2014, la décision est prise de supprimer Belgacom en tant que marque. En automne, Proximus devient le nouveau nom commercial de l’ensemble des produits fixes, mobiles et informatiques. D’autres marques continuent d’exister, comme Scarlet.
Le 1er juin 2015, la dernière cabine téléphonique de Belgacom disparaît. Le 22 juin 2015, l’opérateur modifie sa raison sociale officielle : Belgacom devient Proximus[8]. À la suite d'une décision de l’Autorité belge de la Concurrence, Proximus doit fermer une partie des 39 magasins restants de The Phone House. Le groupe transforme les autres magasins en Proximus Centers.
Proximus acquiert, en 2017 et 2018, les sociétés Davinsi Labs, Unbrace ION-IP, Umbrio et Codit.
De 2019 à aujourd'hui
En janvier 2019, Proximus annonce un plan de transformation à grande échelle. L’entreprise se réfère notamment à l’accélération de la numérisation, la stagnation du marché des télécoms et au besoin élevé d’investissements dans les réseaux et les plateformes numériques. Le projet comporte également un volet social, qui aboutit à des grèves et à des manifestations d’une partie du personnel. Le 27 novembre, après des mois de négociations, un accord est conclu entre la direction et les organisations syndicales, et le plan est approuvé par le conseil d’administration.
Proximus annonce en septembre que Dominique Leroy a quitté l’entreprise le 1er décembre. La CFO Sandrine Dufour se charge provisoirement de ses tâches. Guillaume Boutin est nommé CEO le 1er décembre 2019. Il était entré chez Proximus en août 2017, en qualité de Chief Consumer Market Officer, chargé du marché résidentiel.
En collaboration avec DPG Media et Rossel, Proximus lance My e-Press, une offre de presse numérique pour ses clients[9], et conclut un partenariat avec l’entreprise de construction Besix, dans le domaine des bâtiments intelligents. Les premières démonstrations de la 5G ont lieu. Elles se concentrent sur des applications de streaming vidéo en direct, des robots industriels, des drones, la réalité virtuelle et des jeux dans le cloud.
En 2019, Proximus lance également un portail permettant aux développeurs d’accéder facilement aux technologies de Proximus et de ses partenaires via des API (interfaces de programmation).
Parallèlement, l’entreprise annonce une accélération du déploiement de son réseau de fibre optique[10]. En décembre 2020, le déploiement est en cours dans 16 villes. Fin 2020, plus de 400 000 logements et entreprises sont connectés à la fibre optique[réf. nécessaire].
Proximus lance en mars son réseau 5G en Belgique. La société utilise à cet effet des fréquences radio existantes dans la bande des 2,1 GHz, en attendant une vente publique définitive du spectre qui sera utilisé pour la 5G. Pendant l’été, elle se voit également accorder des droits d’utilisation provisoires dans la bande des 3,4-3,8 GHz.
En juin 2020, Proximus conclut un partenariat avec Belfius pour créer la néobanque Banx[11], c’est-à-dire une banque Internet entièrement numérique. Les clients de Proximus ont accès à une offre bancaire numérique exclusive, tandis que Proximus développe, de son côté, une offre télécom spécifique pour les clients de Belfius. Un accord est également conclu avec Disney+, faisant de Proximus le seul opérateur télécom en Belgique à offrir à ses clients un accès au service de streaming américain[12], et ce, depuis septembre 2020.
Marques et sociétés du groupe
Belgacom NV/SA
La marque Belgacom voit le jour en 1992, à la suite de la disparition de la RTT. L'entreprise change plusieurs fois de statut afin de respecter les dispositions légales nationales et européennes.
Proximus (Belgacom Mobile)
La marque Proximus voit le jour en 1994, à la suite du lancement du premier réseau mobile du même nom. Proximus offre une gamme de produits et services de télécommunications mobiles à ses clients résidentiels en professionnels.
Telindus (Belgacom ICT)
La marque Telindus Belgacom ICT a été créée en à la suite de l'alignement entre Belgacom et Telindus. Depuis cette date, les activités ICT du groupe Belgacom sont proposées sous la marque Telindus qui, à cette occasion, est devenu Telindus-Belgacom ICT.
Telindus est partenaire de prestations, de sourcing et d'intégration.
Scarlet
La marque Scarlet voit le jour en 1992 aux Pays-Bas. La marque a pour objectif d'offrir à ses clients des produits basiques et économiques en téléphonie fixe, mobile et internet. Scarlet existe en tant que marque complémentaire à celles existantes au sein du groupe.
Skynet (Belgacom Skynet)
La marque Skynet a été créée en 1995 en même temps que la société éponyme. Elle constituait à l'époque la marque de fournisseur d'accès à internet belge, pour les particuliers et sociétés privées[réf. nécessaire].
À partir de l'année 2005, et à la suite de la reprise par Belgacom des activités internet du groupe, la marque a continué à exister mais a été dorénavant associée aux activités de contenu web du groupe Belgacom.
Tango
Tango constitue la marque sous laquelle le groupe Belgacom commercialise ses offres au Luxembourg.
SwinG
Swing (Surfer avec Win Gratuitement) est un fournisseur d'accès Internet belge (wallon) des années 2000.
En 1999, la société WIN S.A. formée par plusieurs actionnaires dont le principal est Belgacom gère le réseau WIN (Wallonie Intranet) sous contrat de service de la région Wallonne.
Le réseau Win est alors destiné à donner un accès rapide aux réseaux informatiques de clients tel que les administrations, PME, écoles et hôpitaux.
Les services SwinG sont mis sur pied par WIN S.A. un an plus tard. La prestation proposée consistait en une connexion Internet gratuite. Les services étaient accompagnés de messageries électroniques @swing.be et d'hébergements web en users.swing.be.
En 2000 soit un an après son démarrage, SwinG compte plus de 200 000 utilisateurs[13].
SwinG se destinait à une clientèle résidentielle ainsi qu'aux très petites entreprises.
La société WIN S.A. devient filiale Belgacom à 100 %. L'opérateur historique belge devenant de ce fait l'unique propriétaire de SwinG.
À la fin de l'année 2013[14], Belgacom annonce que le nom de domaine swing.be a été revendu en 2012 à une société belge néerlandophone Swing, active dans la vente et la location de matériel de musique et invite les utilisateurs du service de messagerie et d'hébergement à migrer vers skynet.be[15].
Le , une intervention a lieu au Sénat de Belgique concernant « la revente par Belgacom/Skynet du nom de domaine swing.be »[16].
Le 31 aout 2014, SwinG arrête ce que l'entreprise désigne comme étant son nom de domaine swing.be [17][source secondaire nécessaire].
Le , le site proximus.be mentionne swing.be dans une liste d'adresses de messageries électroniques restant inchangées à la suite du choix du nom Proximus comme marque principale utilisée par Belgacom[18][source secondaire nécessaire].
Autres sociétés et activités du groupe
PingPing
PingPing est la marque neutre et indépendante de Mobile-for, rassemblant les activités de micropaiements mobiles.
Euremis
La marque Euremis représente le pôle de prestations CRM mobiles de Proximus. Créée en 2002 et rachetée en par Proximus, Euremis propose des prestations mobiles de gestion de clientèle dédiées aux forces de vente dans les secteurs FMCG (Fast Moving Consumer Goods) et pharmaceutique.
Proximus TV
Proximus TV est la marque de l'offre de télévision numérique en Belgique lancée durant l'été 2005 par Proximus.
The Phone House
Chaîne de 114 magasins de vente de téléphones mobiles.
Sixdots
Créée en , Belgian Mobile Wallet S.A. est une coentreprise pour la mise au point d'une solution de payement mobile[19][source secondaire nécessaire], commercialisé sous la marque Sixdots.
Structure de l’actionnariat
Situation au [20] :
Actionnaire | % |
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Gouvernement de Belgique | 53,5 % |
Proximus (autocontrôle boursier) | 4,54 % |
Amundi Asset Management | 2,35 % |
BlackRock Fund Advisors | 1,98 % |
Lyxor International Asset Management | 1,68 % |
BlackRock Asset Management Deutschland | 1,41 % |
BlackRock Advisors (UK) | 1,41 % |
DWS Investments (UK) | 1,17 % |
Norges Bank Investment Management | 1,13 % |
The Vanguard Group | 1,09 % |
Données financières
Données financières en millions d’euros.
Années | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 |
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Revenus totaux | 5 540 | 5 458 | 6 100 | 6 065 | 5 978 | 5 990 | 7 040 | 6 417 | 6 462 | 6 318 | 6 112 | 6 012 | 5 873 | 5 802 | 5 829 | 5 697 |
Bénéfice net | 922 | 959 | 973 | 958 | 800 | 904 | 1 266 | 756 | 712 | 630 | 654 | 482 | 523 | 522 | 508 | 373 |
Notes et références
- Michael Sephiha, Simon Souris, « Interférences dans la vente de BICS », l'Echo, , p. 1 (lire en ligne)
- Gilles Quoistiaux, « Découvrez BICS, la filiale de Belgacom qui serait visée par la NSA », Trends/Tendances, , p. 1 (lire en ligne)
- Grégoire Bourguignon, « Les grandes dates de l’histoire du GSM et des télécoms en Belgique », Astel, (lire en ligne)
- « La Régie, aux prémices de Belgacom », L'Echo, (lire en ligne)
- Belga et rédaction en ligne, « La téléphonie mobile fête ses 20 ans en Belgique », La Libre, , p. 1 (lire en ligne)
- « Belgacom rachète Scarlet pour 185 millions d'euros », L'Echo, (lire en ligne)
- Trends-Tendances, « Belgacom rachète les magasins The Phone House », Tendances-Trends, , p. 1 (lire en ligne)
- Belga, « Le changement de nom de Belgacom en Proximus approuvé », 7sur7, , p. 1 (lire en ligne)
- Jean-Francois Munster, « Proximus, un nouveau libraire pour 'Le Soir' », Le Soir.be, , p. 1 (lire en ligne)
- Kristof Van Der Stadt, « Proximus accélère le déploiement de la fibre optique via Eurofiber et Delta Fiber », Datanews, , p. 1 (lire en ligne)
- La Libre Eco avec Belga, « Proximus et Belfius s'associent pour lancer "Banx", leur future banque en ligne », La Libre, , p. 1 (lire en ligne)
- A. Msc, « Proximus continue sa frappe commerciale et confirme l'accord en exclusivité avec Disney+ », La Libre, , p. 1 (lire en ligne)
- , Parlement wallon C.R.I. no 26 (2000-2001)
- « Les clients de swing.be migrés vers skynet.be en février 2014 », sur Le Soir, (consulté le )
- GR et JCV, « Migration des clients de swing.be vers skynet: Belgacom a-t-il mal géré? », sur rtbf.be, (consulté le ).
- « Question orale de Benoit Hellings à Jean-Pascal Labille, ministre des entreprises publiques », sur Sénat de Belgique (consulté le )
- , Belgacom.be "arrêt nom de domaine swing"
- , Proximus - FAQ / Ce qui change ou ne change pas
- Belgian Mobile Wallet S.A., Statuts, 4 novembre 2013, Actes des personnes morales, Moniteur Belge, 18 novembre 2013.
- « PROXIMUS SA : Actionnaires Dirigeants et Profil Société », sur www.zonebourse.com (consulté le )
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « SwinG » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
- L'Institut belge des services postaux et des télécommunications, le régulateur télécom belge
- Tours Belgacom
Liens externes
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