Sylvia Zappi

Sylvia Zappi, née le , est une journaliste et militante politique française.

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Sylvia Zappi
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Biographie

Engagement politique

Franco-italienne, Sylvia Zappi naît le à Neuilly-sur-Seine et suit des études d'histoire et d'anglais[1] et obtient une double licence à la Sorbonne.

Dans les années 1980, elle « milit[e] à l'extrême gauche », « se mobilise pour la cause féministe » et adhère à l'Union nationale des étudiants de France-Indépendante et démocratique (Unef-ID)[1]. Membre de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) de 1981 à 1988[1], elle est en 1986, lors des manifestations contre le projet de loi Devaquet, porte-parole de la Coordination étudiante[1]. Elle revient longuement cette expérience dans un entretien à France Inter[2]. En 1988, elle à la campagne présidentielle du communiste Pierre Juquin[3]. Elle se tourne ensuite en direction des Verts[1].

Carrière de journaliste

Après un stage au service politique du Monde, elle est embauchée à L'Étudiant, où elle s'occupe d'enseignement supérieur[1]. Elle rejoint ensuite l'éphémère La Truffe[1], puis Le Monde de l'éducation, avant de retourner au Monde[1]. Elle y suit les questions politiques (2005-2012) et sociétales comme celles relatives aux banlieues[1]. Après avoir été durant deux ans reporter politique, elle suit depuis 2018 le Parti socialiste.

Militante syndicale de longue date, elle représenté la Confédération française démocratique du travail (CFDT) dans les divers comités d'entreprise auxquels elle appartient[1]. Le 28 avril 2021, elle s'indigne de l'interpellation des anciens terroristes des Brigades rouges arrêtés en France[4].

Critiques

Sylvia Zappi a fait l'objet de nombreuses critiques de la part d'Acrimed[5]. En 2005, l'association l'accuse d'avoir dressé un « portrait malveillant » de Jacques Nikonoff alors patron d'Attac[6]. En 2006, Acrimed l'accuse à nouveau de « malveillance » dans un article sur une réunion du Forum social européen qui s'est tenu à Athènes et dont elle a rendu compte depuis Paris en se rendant coupable de « plusieurs approximations »[7].

En décembre 2014, Sylvia Zappi décrit Saint-Etienne comme « la capitale des taudis » et suscite une intense polémique[8],[9],[10],[11]. Le médiateur du Monde explique que l'article a déclenché « un déluge de courriers, avalanche de réactions sur Twitter, pluie de réactions acides, courroucées ou désabusées jusque dans les tribunes du stade Geoffroy-Guichard » et tente d'éteindre l'incendie[12],[13].

Publications

  • Avec David Assouline, Notre printemps en hiver : le mouvement étudiant de décembre 1986, Paris, La Découverte, coll. « Cahiers libres », , 336 + 8 (ISBN 2-7071-1687-4).
  • Avec Fadela Amara, Ni putes ni soumises, Paris, La Découverte, coll. « Cahiers libres », , 154 p. (ISBN 2-7071-4142-9).
  • Avec Stéphane Gatignon, À ceux que la gauche désespère : entretiens avec Sylvia Zappi, Paris, Le Cherche midi, coll. « Documents », , 154 p. (ISBN 978-2-7491-1361-6).
  • Avec Christian Picquet et Marie-Pierre Vieu, Le Trostsko et la Coco : entretiens par Sylvia Zappi, Paris, Arcane 17, coll. « Écrits politiques : reconstruisons la gauche » (no 1), , 131 p. (ISBN 978-2-918721-04-8).
  • La Maison des vulnérables, Paris, Le Seuil, coll. « Raconter la vie », , 98 p. (ISBN 978-2-37021-118-7).

Notes et références

  1. Fanny Marlier, « Qui est Sylvia Zappi, la voix des banlieues au “Monde” ? », sur lesinrocks.com, .
  2. Jean Lebrun, « Le témoin du vendredi : Sylvia Zappi et les grèves étudiantes de 1986 », sur franceinter.fr,
  3. Entretien avec Pierre Juquin, dans Aude Godillot (sous la dir. de Jean Vigreux), La Campagne électorale de Pierre Juquin pour l'élection présidentielle de 1988 (mémoire de maîtrise en histoire), Dijon, université de Dijon, , 239 p. (lire en ligne), p. 162.
  4. Gilles William Goldnadel, « Tribune des généraux, ex-Brigades rouges: «Une étrange morale à géométrie variable» », sur lefigaro.fr,
  5. David Noël, « Les débats au sein des partis et le prisme médiatique : l’exemple du Congrès du PCF », sur acrimed.org,
  6. Henri Maler, « Quand les médias dominants arbitrent les débats au sein d’Attac », sur acrimed.org,
  7. Grégory Rzepski, « Le Monde et le FSE d’Athènes : service minimum et malveillant », sur acrimed.org,
  8. Sylvia Zappi, « A Saint-Etienne, le centre-ville miné par la pauvreté », sur lemonde.fr,
  9. Julien Corbière, « Saint-Étienne : l'article du Monde sur la "capitale des taudis" fait polémique », sur francebleu.fr,
  10. Guillaume Gosalbes, « Saint-Étienne veut défendre son image mise à mal par un article du Monde », sur lefigaro.fr,
  11. Marielle Bastide, « Saint-Etienne "capitale des taudis", "la bouse ou la vie" à Guéret... Ces villes égratignées par les médias », sur lamontagne.fr,
  12. Pierre Jaxel-Truer, « Retour sur une indignation collective à Saint-Etienne », sur lemonde.fr,
  13. Sylvia Zappi, « Saint-Etienne "capitale des taudis" : comment Le Monde tente d'éteindre l'incendie. », sur arretsurimages.net,

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