Sylviane Carpentier

Sylviane Carpentier, épouse Warembourg, née le à Dreuil-lès-Amiens et morte le à Rouen[1],[2], est une femme française élue Miss Picardie 1952, puis Miss France 1953. Elle est la 2e dauphine de Miss Europe 1953.

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Sylviane Carpentier
Sylviane Carpentier
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Carpentier
Surnom
Sissi
Nationalité
Activités
Famille
mariage en 1954
Autres informations
Distinction
Miss France ()

Biographie

Enfance et famille

Née en 1934 à Dreuil-lès-Amiens[2], Sylviane Carpentier habite à Ailly-sur-Somme. Ses parents y tiennent un café avant de devenir projectionnistes de films dans les salles des fêtes des communes environnantes. Ils ont participé à la tournée de cinéma Les Gits.

Miss Picardie

En 1952, elle est élue Miss Picardie, à 18 ans, au salon Godbert à Amiens, titre la qualifiant pour l'élection de Miss France 1953. Elle est alors monitrice spécialisée dans la gymnastique collective des enfants.

Miss France 1953

Élection

17 candidates se présentent à la présélection qui a lieu le , à Chamonix. Dix candidates sont choisies pour accéder à la finale qui a lieu le au casino de Chamonix-Mont-Blanc. Sylviane Carpentier y représente la Picardie. Les autres finalistes, au nombre de neuf sont : Mireille Cayrac (Miss Toulon), Thérèse Martin-Dubuard (Miss Trouville), Colette Desanet (Miss Côte d'Argent), Solange Dessoy (Miss Lavandou), Nicky Le Priol (Miss Côte des Maures), Chantal Maicleau (Miss Automobile), Paulette Le Bourkin (Miss Bretagne), Jacqueline Kosiel (Miss Agen) et Anne Merven (Miss Île-de-France)[3],[4],[5] Selon un article du Dauphiné, on apprend que Miss Bretagne est ostréicultrice, Miss Picardie assistante médicale et Miss Lavandou, vendeuse-mannequin.

Sylviane Carpentier est élue Miss France. Elle succède à Josiane Pouy (Miss France 1952) et est la deuxième Miss Picardie sacrée Miss France, 17 ans après Lyne Lassalle. Elle touchera dès lors 300 000 francs (anciens francs) par mois.

Le podium est[5] :

Année de Miss France

Elle voyagera en France, en participant notamment à des galas, et à l'étranger. Sa première sortie officielle s'effectue à Megève, en compagnie de ses dauphines, où l'on a fait venir « des dizaines de corbeilles de fleurs, des poupées et des parfums »[5].

Le , Paris Match lui consacre un article intitulé « Miss France est née dans la neige » (sic). Elle pose en photo avec les neuf autres Miss candidates malheureuses.

Début 1953, à Istanbul en Turquie, Sylviane Carpentier devient la 2e dauphine de Miss Europe 1953, l'Italienne Eloisa Cianni.

Lors d'un retour d'un voyage en Suisse, elle revoit devant le cinéma d'Amiens, Michel Warembourg, un radio-électricien de vingt-trois ans (qu'elle avait rencontré à quinze ans dans une école commerciale). Huit jours après, elle annonce son mariage et informe son impresario qu'elle ne signera plus aucun contrat. Préparant alors son mariage, Sylviane Carpentier n'a pas souhaité se présenter ni au concours de Miss Univers ni à Miss Monde. Christiane Martel, Miss Cinémonde du nom de la revue hebdomadaire de cinéma française, a représenté la France à Long Beach aux États-Unis lors de l'élection de Miss Univers, qu'elle gagne le , devenant la première Française à remporter le titre. Denise Perrier a représenté la France au Lyceum Theatre à Londres lors de l'élection de Miss Monde 1953, qu'elle remporta le , devenant également la première Française à porter ce titre[6].

Sylviane Carpentier confie au Courrier picard que « depuis qu'elle est Miss France », elle « vit une existence artificielle, frelatée » et qu'elle « aspire à une vie toute simple ».

L'après-Miss France

Elle transmet son titre à Irène Tunc, Miss Côte d'Azur 1953, élue Miss France 1954.

Sylviane Carpentier n'a pas souhaité se diriger vers une carrière artistique.

Elle s'est mariée, dans la cathédrale d'Amiens le , avec Michel Warembourg. Paris Match du leur consacre un article[7].

Sylviane Carpentier vivra tout le reste de sa vie auprès de son mari. Elle continuera de poser pendant quelque temps pour les photographes. Elle a travaillé à l'usine textile Carmichael à Ailly-sur-Somme tandis que Michel Warembourg a continué sa profession de radio-électricien (gagnant 40 000 francs (ancien francs) par mois). Ils ont un fils, Philippe.

Elle meurt le et est inhumée à Daours dans la Somme.

Notes et références

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