Syndicat mixte du Cotentin

La création du syndicat mixte répond aux problèmes de développement économique de la péninsule du Cotentin et au besoin de fédération des ressources financières des collectivités apportées en particulier par la centrale nucléaire de Flamanville et l'usine de retraitement de la Hague. À l'époque, le projet Fastship promettait une liaison rapide entre Philadelphie et le port de Cherbourg, nécessitant le développement de grosses infrastructures d'accueil et routières[1]. Pourtant, Bernard Cauvin, président de la Communauté urbaine de Cherbourg, juge qu'il ne s'agit pas d'un moteur de développement du Nord-Cotentin, mais une « banque publique », qui ne peut « mettre en forme, porter et structurer les projets », lui ambitionnant que l'argent de la communauté de la Hague finance directement l'agglomération cherbourgeoise[2].

1/ Les opérations de développement

L'aide au financement des grandes opérations structurantes du Cotentin

5 grandes actions :

• le désenclavement du port de Cherbourg par l'aide au financement de la voie de contournement Est ; * la modernisation des équipements du Port de Cherbourg et l'aide aux autres ports ;
• l'équipement et le fonctionnement du Pôle d'enseignement universitaire et de recherche de Cherbourg regroupant les sites de Cherbourg-Octeville – IUT, École d'ingénieurs, DEUG SPI et LEA. – et l'Intechmer ;
• L'équipement et le fonctionnement de l'aéroport de Cherbourg-Maupertus ;
• L'équipement de l'abattoir public de Cherbourg.

2/ Les espaces d'activités économiques

La réalisation des opérations d'aménagement des espaces d'activités économiques à caractère structurant du Cotentin– structures d'accueil de développement et de création d'emplois

• Les études d'implantation des espaces d'activités structurants ;
• Les opérations de construction et de réalisation des parcs d'activités économiques.

3/ Le Pays du Cotentin

• Portage et contractualisation du Pays du Cotentin

En raison de la réforme territoriale, le nombre d'intercommunalités a diminué par fusion.

Le syndicat mixte est composé de 13 collectivités territoriales :

• le conseil départemental de la Manche (qui ne fait pas partie lui-même du Pays du Cotentin, d'où la structure en syndicat mixte, associant le département et les intercommunalités du Pays du Cotentin dans un contrat de plan paritaire du pays avec le département)
• Communauté de communes de la Baie du Cotentin
• Communauté de communes de la Côte des Isles
• Communauté de communes du cœur du Cotentin
• Communauté de communes de Saint-Pierre-Église
• Communauté urbaine de Cherbourg
• Communauté de communes de la Hague
• Communauté de communes de la Saire
• Communauté de communes des Pieux
• Communauté de communes de Douve et Divette
• communauté de communes de la région de Montebourg
• Communauté de communes du Val de Saire
• Communauté de communes de la Vallée de l'Ouve

Le comité syndical est composé de 30 délégués dont 11 siègent au bureau (trois membres du département, trois de la CUC, un de la Hague, un des Pieux, deux pour les autres communautés de communes et un pour les communes isolées).

Il s'étend sur 1 824,6 km², soit 30,73 % de la superficie du département de la Manche, regroupe 205 communes, pour une population municipale de 204 821 habitants au dernier recensement de 2010 (soit 112,26 hab./km²), 41,07 % de la population départementale.

Depuis 2001, le budget du syndicat mixte s'est élevé à 17 127 494 € a été apporté à hauteur de 48,8 % par le conseil général de la Manche, 26 % par la communauté urbaine de Cherbourg, 18,1 % par la communauté de communes de la Hague, 3,7 % par celle des Pieux et 3,5 % par les autres communautés de communes[4].

Le syndicat mixte porte le Pays du Cotentin.

Le conseil de développement du Pays (en cours^[Quand ?] de réorganisation pour remplir les objectifs du SCOT) est composé de 64 membres répartis en 4 collèges :

• Personnalités qualifiées et autres partenaires publics
• Partenaires économiques et sociaux
• Élus
• Associations