Syndicat national des écoles

Le Syndicat national des écoles (abrégé SNE, SNE! ou SNE-CSEN) est un syndicat français d'enseignants du premier degré, affiliée à la Confédération syndicale de l'Éducation nationale (CSEN).

Pour les articles homonymes, voir SNE.

Il a été fondé en 1962 sous le nom d'Union syndicale nationale des enseignants de France (USNEF).

Syndicat national des écoles
Cadre
But Défense des intérêts des enseignants du primaire
Zone d’influence FRANCE
Fondation
Fondation
Identité
Président Laurent Hoefman
Vice-président Pierre Favre
Secrétaire général

Nathalie Halter (SG Tresorerie)

Philippe Ratinet (SG Publications)
Geoffrey Capliez
Philippe Leroy
Matthieu Verdier
Affiliation Confédération syndicale de l'Éducation nationale (CSEN)
Financement Cotisations des adhérents
Publication La Voix de l'école
Slogan « Enseigner, c'est s'engager »
Site web Site national

Histoire

Créé le par d’anciens militants du Syndicat national des instituteurs (SNI) qui reprochaient à leur syndicat des positions politiques partisanes, le SNE s’est d’abord appelé USNEF (Union syndicale nationale des enseignants de France) et s’est affilié à la Confédération générale des cadres par le biais de la Fédération française des cadres de la fonction publique. En 1973 il a fusionné avec le Syndicat général de l'enseignement public formé en 1970, puis le avec le SNADE (Syndicat national autonome des directeurs d’école) constitué officiellement en 1981. Fin 1982, il quitte la Fédération française des cadres de la fonction publique. En 1986, l’USNEF-SNADE adhère à la CSEN. En 1987, à la suite de la création du statut des Maîtres Directeurs, sont créées des Commissions consultatives paritaire académiques et départementales (CCPA et CCPD). L’USNEF-SNADE présente des listes dans pratiquement toutes les académies. En 1989, il prend son nom actuel. En , il quitte la CSEN, et adhère à la Confédération française de l'encadrement (CFE-CGC), malgré des positions divergentes notamment sur l’école privée ou sur l’alignement des retraites des fonctionnaires sur celles du secteur privé. En conséquence, son Congrès extraordinaire du décide un retour à la CSEN par 95 % des suffrages. Pour les élections professionnelles d’, la CSEN, dont le SNE est le syndicat du premier degré, a signé le un protocole d’alliance électorale avec la FAEN et le SCENRAC/CFTC. Ils présentent alors des listes communes, dénommées « Union pour l’École républicaine » au comité technique ministériel et aux comités techniques de proximité. N'ayant pas atteint le nombre de voix nécessaire, les syndicats de la CSEN sont privés de représentativité.

Lors du congrès de 2012 Pierre Favre prend la suite de Jean-Claude Halter à la présidence (JC Halter devenant secrétaire général de la CSEN). La réforme des rythmes scolaires engagée par Vincent Peillon, et critiquée dès 2009 par le SNE, alors que les propositions du ministre avaient reçu un accueil plutôt favorable dans l'opinion (morale républicaine, disparition des IUFM...). Le SNE est rejoint dans sa critique par les syndicats majoritaires lors du mouvement du . La campagne de communication engagée avec son partenaire le SNALC permet en 2014 au SNE de retrouver son siège au CTM[Quoi ?]. Avec 21 152 voix, SNE et SNALC devancent SUD et talonnent la CGT. Le congrès de 2015 renouvelle Pierre Favre à la présidence et un programme d'implantation national est lancé (création de sections dans l'Ain, le Loiret, les Vosges, l'Isère, le Puy de Dôme)

Revendications du SNE

Le SNE-CSEN dit refuser « tout engagement partisan, idéologique, politique ou religieux ». Pour le SNE-CSEN « l’école doit être un lieu de transmission des savoirs, les programmes doivent être recentrés sur les apprentissages fondamentaux ». Aucun élève ne doit quitter le CM2 sans savoir lire, écrire, parler et compter. Il revendique un statut pour les directeurs d'école et l'autonomie des établissements[1], l'amélioration des conditions de travail des enseignants du premier degré, il dénonce la « smicardisation » des traitements, et la suppression massive des postes d’enseignants, il défend la semaine de quatre jours. Le SNE/CSEN lutte pour :

  • la reconquête d'un climat de sérénité dans les écoles
  • le rétablissement d'une saine autorité du Conseil des Maîtres,
  • l'obligation de respect dû aux enseignants par toute la communauté éducative, leur hiérarchie, les parents, les élèves, les municipalités, les associations, clubs...
  • la nécessité de développer une communication entre la hiérarchie et les enseignants visant à mieux comprendre présenter les orientations et les projets et les réformes du ministère tout comme le fonctionnement interne de l’administration.

Positions : « Ne jamais fermer la porte à la négociation, mais ne jamais être complaisant »

Le SNE se présente comme indépendant des partis politiques. Le SNE se veut un syndicat à l'écoute des enseignants du primaire, qui ne sera ni complaisant, ni rigide envers l'administration, seule façon de prolonger le dialogue et d'obtenir des résultats.

Le SNE est ainsi favorable à l’autonomie des écoles et à un véritable statut pour le directeur.

En 2010 Jean-Claude Halter a défendu le statut de directeur, élément de base à l'autonomie des établissements.

En octobre 2015 lors de sa première université d'automne, le SNE présente son projet complet pour le premier degré : « L'école des Fondamentaux » qui complète la trilogie de la CSEN (le « Collège modulaire » et le « Lycée de tous les savoirs »)

Représentativité

Pour les élections professionnelles de 2011, la CSEN, confédération à laquelle appartient le SNE s'est alliée avec la FAEN et le SCENRAC/CFTC pour présenter des listes, communes aux différents comités techniques sous l’appellation : Union pour l’École républicaine.

Des responsables nationaux et départementaux n'ont pas accepté ces alliances et ont rejoint la FNEC FP Force Ouvrière. Avec 4,72 % aux élections au CTM (résultats officiels au ), l'UER n'obtient pas de siège. En CAPN, le SNE-CSEN, allié au SNEP n'a recueilli que 1,26 % des voix. Présent en 2014 sous ses seules couleurs et associé au SNALC, le SNE remonte à 1,98 %. Sa progression et celle du SNALC (5,465 % au CTM) sont soulignées par les médias. Plusieurs cadres du SNEP-FAEN, privé de représentativité et dissous en , rejoignent le SNE dont ils partagent la plateforme.

Organisation

Le SNE est organisé en sections départementales. La direction nationale est formée d'un président, Laurent Hoefman, Vice-président Pierre Fabre, Vice-président aux publications Philippe Ratinet, Vice-Président /Trésorière Nathalie Halter. Elle édite une publication La Voix de l’École.

Liens externes

Notes et références

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