Témur Khan

Témur[1] Khan ou Temür Oldjaitu (Mongol : ᠥᠯᠵᠡᠶᠢᠲᠡᠮᠦᠷ
ᠬᠠᠭᠠᠨ
Өлзийт Төмөр хаан) ou Chengzong (chinois : 成宗), né en 1265, mort le , prince mongol descendant de Gengis Khan, est le deuxième empereur de la dynastie Yuan après Kubilai Khan, gouvernant l'Empire chinois de 1294 à 1307.

Pour les articles homonymes, voir Khan (homonymie).

Témur Khan
Fonctions
Empereur de Chine
Dynastie Yuan en Chine
-
Khagan
Empire mongol
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
ᠲᠡᠮᠦᠷ et Төмөр
Noms posthumes
ᠥᠯᠵᠡᠶᠢᠲᠦ ᠬᠠᠭᠠᠨ, Өлзийт хаан, 欽明廣孝皇帝
Nom de temple
成宗
Activité
Famille
Père
Mère
Khökhjin (d)
Fratrie
Gammala (d)
Nanabula (d)
Hudadiemishi (d)
Darmabala (en)
Princesse Budagan (d)
Conjoints
Shiliandali (en)
Bulugan
Enfants
Deshou (d)
Aiyashili (d)
Yilihaiya (d)
Princesse Puna (d)
Autres informations
Religion
Sceau

Biographie

Temur le fils de Zhenjin, et donc le petit-fils de Kubilai. Ce dernier est lui même petit-fils de Gengis Khan via son père Tolui.

Temur n'est pas le successeur choisi initialement par Kubilai Khan ; il le devient par suite de la mort des autres successeurs potentiels. Il porte dès lors le nom mongol de « Temur Khan » et le nom chinois d'« empereur Chengzong »(成宗).

Temur Khan reçoit l’envoyé du Pape, Jean de Montecorvino, avec une certaine solennité. Mais celui-ci s’aperçoit vite que les dispositions du Khan et de son entourage ne laissent présager aucune conversion possible. Néanmoins, il assume son rôle de légat du Pape et bénéficie d’une certaine faveur de la part du Khan qui l’autorise à s’établir dans la capitale, à annoncer l’Evangile et à y construire une église[2].

En 1296, Temur Khan envoie en ambassade au Cambodge Zhou Daguan, qui, à son retour, écrit le récit de sa mission, qui a été conservé[3].

Après le règne de Temur Khan, la dynastie Yuan connaît un déclin assez rapide.

Notes et références

  1. « Témur » ou « Temur » ?
  2. Jean de Montecorvino
  3. Zhou Daguan et Paul Pelliot, Mémoires sur les coutumes du Cambodge de Tcheou Ta-Kouan, vol. 3, Adrien Maisonneuve, coll. « Œuvres posthumes », , 71-03 éd. (1re éd. 1951), 178 p. (ISBN 9782720011078, présentation en ligne)
  • Portail du Moyen Âge
  • Portail de la Mongolie
  • Portail du monde chinois
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.