Tōjinbō
Tōjinbō (東尋坊) est le nom d'une succession de falaises basaltiques sur la mer du Japon au Japon. Situées dans la partie Antō de Mikuni-chō à Sakai dans la préfecture de Fukui, les falaises s'étendent sur 1 km[1].
Formation
Les rochers des falaises se sont initialement formés il y a 12 à 13 millions d'années au cours de l'époque du Miocène en raison de diverses activités volcaniques. Leur forme a été déterminée par des années d'érosion due aux vagues de la mer[1].
Légendes
Une légende veut qu'un prêtre bouddhiste corrompu du Heisen-ji (平泉寺), un temple local, a tellement mis le peuple en colère qu'il a été traîné du temple à la mer et qu'au Tōjinbō, il a été jeté dans la mer. Son fantôme a la réputation de toujours hanter la région.
Une autre légende dit que le nom Tōjinbō vient d'un moine bouddhiste dissolu. Selon cette légende, ce moine bouddhiste nommé Tojinbo, qui était détesté par tout le monde, est tombé amoureux d'une belle princesse nommée Aya. Tōjinbō a été dupé par un autre admirateur de la princesse Aya, qu'il l'a poussé du haut des falaises. La légende veut que depuis cette époque l'esprit vengeur de Tōjinbō revient sur le lieu tous les ans à cette époque et se livre à des accès de colère, provoquant de forts vents et de la pluie. Quelques décennies plus tard, un prêtre itinérant a eu pitié de Tōjinbō et a tenu un service commémoratif à sa mémoire. Après cela, les tempêtes ont cessé.
- Rocher Sandan.
- Rocher Rosoku.
- Rocher Byobu .
- Oike[Quoi ?] de 25 m.
Suicide
Tōjinbō est aussi un lieu bien connu de suicide au Japon. Selon les statistiques, jusqu'à 25 personnes se suicident tous les ans en sautant des plus de 20 m de haut des falaises, un nombre qui augmente et diminue en fonction des difficultés économiques nationales et du taux de chômage au Japon. Récemment, un policier à la retraite, Yukio Shige, frustré d'avoir repêché tant de corps de la mer, a commencé à patrouiller les falaises pour repérer les suicidaires. Il affirme () avoir convaincu plus de deux cents personnes de ne pas sauter ; à ce jour, il reste en contact avec chacune d'entre elles[2].
En 2016, seuls 14 suicides sont à dénombrer, et aucun le premier trimestre 2017 : une explication possible de cette baisse est que le site est devenu réputé auprès des joueurs de Pokémon Go pour les monstres rares que l'on peut y trouver[3].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Tōjinbō » (voir la liste des auteurs).
- « Tojinbo (東尋坊) », sur japan.travel (consulté le ).
- Martin Fackler, « At Japanese Cliffs, a Campaign to Combat Suicide » , New York Times, , A6.
- Yann Rousseau, « Cette nuit en Asie : et si Pokemon Go décourageait des suicides au Japon ? », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (ja) « Site officiel » (version du 6 mars 2010 sur l'Internet Archive)
- (de) « Tagesschau.de-Artikel »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
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