TERA-1000

TERA-1000 est un supercalculateur français conçu par les équipes de Bull SA et du CEA-DAM (Direction des applications militaires du CEA) et fabriqué par Bull SA.

Son architecture préfigure les architectures qui seront mises en œuvre à l’horizon de 2020 dans le prochain calculateur du CEA/DAM, EXA1[1]. Au maximum de son classement en , il a occupé la 14e place du classement mondial TOP500[2]. Il est physiquement situé au site du CEA de Bruyères-le-Châtel.

Architecture

TERA-1000 est une grappe de 8004 serveurs rassemblant 561 408 cœurs Intel Xeon Phi 7250 et entrainant un système d'exploitation Linux. Il a été mis en service par parties pour atteindre fin 2017 sa puissance maximale sous le nom TERA-1000-2 (TERA-1000-1 en 2016 et 2017, puis TERA-1000-2-part1 en fin 2017, et enfin TERA-1000-2 depuis 2018).

Ce supercalculateur dispose de plus de 1,5 pétaoctets de RAM.

Puissance de calcul

La performance atteinte annoncée s'établit à 25 pétaflops (Rmax), soit 25 × 1015 opérations par seconde sur des nombres flottants. Sur les tests génériques de top500.org, ces performances sont atteintes dans la publication de (voir ci-dessous).

En juin 2021, le TERA-1000-2 est au 34e rang mondial dans le TOP500 des supercalculateurs[3]. A cette date ce n'est pas l'ordinateur le plus performant en France, puisque la société Total exploite le PANGEA III (produit par IBM) qui pointe au 21e rang mondial.

Application

Le supercalculateur TERA-1000 est destiné au programme Simulation du CEA, qui consiste à reproduire par le calcul les différentes phases de fonctionnement d'une arme nucléaire.

Notes et références

Voir aussi

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