Taiye Selasi

Taiye Selasi, née le à Londres, est une romancière, nouvelliste et photographe britannique, vivant à Rome, dont les origines familiales sont au Nigéria et au Ghana[1]. Elle se définit comme un « être humain, citoyenne des mondes et locale de New-York, de Rome et d'Accra ».

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Taiye Selasi
septembre 2013
Biographie
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Œuvres principales
Anansi and the Golden Pot. (d), Ghana Must Go (d)

Biographie

Selasi est née à Londres, en Angleterre, d'une mère nigériane et d'un père ghanéen, une famille de médecins et a grandi à Brookline (Massachusetts) , Massachusetts[pas clair][1]. Elle a fait une partie de ses études à Yale, obtenant une licence de littérature américaine. Elle joue dans l'orchestre de Yale comme pianiste et violoncelliste : « Nous n’étions pas nombreux à avoir la peau bronzée », dit-elle[2]. Puis elle devient titulaire d'un DEA[Quoi ?] en relations internationales du Nuffield College, à Oxford.

La sœur jumelle de Selasi, Yetsa Kehinde Tuakli, est une physiatre aux États-Unis, mais aussi une sportive de haut niveau, concourant au saut en longueur dans l'équipe nationale du Ghana[3]. La mère de Selasi, Juliette Tuakli, est une pédiatre installée au Ghana, engagée dans la défense des droits de l'enfant, et siégeant au conseil d'administration d'United Way[4]. Les parents de Selasi ont divorcé quand elle était enfant. Elle a rencontré son père biologique à l'âge de 12 ans[5].

En 2005, elle publie Bye-Bye Babar or What is an Afropolitan? (Bye-Bye, Babar ou Qu'est-ce qu'un Afropolitain ?). Ce premier ouvrage n'est pas un roman, mais un essai sociologique mettant en exergue l’émergence d’une nouvelle génération d’Africains. Elle y créée et popularise le terme d'« Afropolitain » : ne se sentant ni vraiment britannique, ni américaine, ni totalement africaine de tradition, étant marqué par la culture urbaine et les métropoles occidentales, elle se créée une identité à elle[6]. La même année, elle écrit une pièce de théâtre, qui est produite dans un petit théâtre par Avery Willis, nièce de Toni Morrison[7]. En 2006, elle s'accorde un délai d'un an sur les conseils de Morrison et écrit The Sex Lives of African Girls. L'histoire est publiée par le magazine littéraire Granta au Royaume-Uni en 2011[8].

En 2010, Penguin Press, deuxième plus grande maison d'édition au monde, achète le premier roman de Selasi, Ghana Must Go, au vu des 100 premières pages, écrites d'un jet selon l'auteur[2]. L'ouvrage est publié en 2013 et est très bien accueilli par la critique[9],[10][11]. Choisi comme l'un des 10 meilleurs livres de 2013 par le Wall Street Journal et The Economist, il est vendu dans 17 langues et 22 pays à partir de 2014[12],[7].

Taiye Selasi se dit également photographe et musicienne[6].

Publications

  • Brunhilda in Love (2016)
  • Aliens of Extraordinary Ability (2014)
  • Ghana Must Go (2013)
  • Driver (2013)
  • The Sex Lives of African Girls (2011)
  • Bye-Bye, Babar (Ou: Qu'est-ce qu'un Afropolitain?) (2005)

Publication en langue française

  • Le Ravissement des innocents (Ghana must go), traduit de l'anglais par Sylvie Schneiter, Éditions Gallimard, 2014.

Notes et références

Notes

    Références

    Bibliographie

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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