Taiye Selasi
Taiye Selasi, née le à Londres, est une romancière, nouvelliste et photographe britannique, vivant à Rome, dont les origines familiales sont au Nigéria et au Ghana[1]. Elle se définit comme un « être humain, citoyenne des mondes et locale de New-York, de Rome et d'Accra ».
Pour les articles homonymes, voir Selasi.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Mouvement | |
---|---|
Site web |
(en) www.taiyeselasi.com |
Distinction |
Biographie
Selasi est née à Londres, en Angleterre, d'une mère nigériane et d'un père ghanéen, une famille de médecins et a grandi à Brookline (Massachusetts) , Massachusetts[pas clair][1]. Elle a fait une partie de ses études à Yale, obtenant une licence de littérature américaine. Elle joue dans l'orchestre de Yale comme pianiste et violoncelliste : « Nous n’étions pas nombreux à avoir la peau bronzée », dit-elle[2]. Puis elle devient titulaire d'un DEA[Quoi ?] en relations internationales du Nuffield College, à Oxford.
La sœur jumelle de Selasi, Yetsa Kehinde Tuakli, est une physiatre aux États-Unis, mais aussi une sportive de haut niveau, concourant au saut en longueur dans l'équipe nationale du Ghana[3]. La mère de Selasi, Juliette Tuakli, est une pédiatre installée au Ghana, engagée dans la défense des droits de l'enfant, et siégeant au conseil d'administration d'United Way[4]. Les parents de Selasi ont divorcé quand elle était enfant. Elle a rencontré son père biologique à l'âge de 12 ans[5].
En 2005, elle publie Bye-Bye Babar or What is an Afropolitan? (Bye-Bye, Babar ou Qu'est-ce qu'un Afropolitain ?). Ce premier ouvrage n'est pas un roman, mais un essai sociologique mettant en exergue l’émergence d’une nouvelle génération d’Africains. Elle y créée et popularise le terme d'« Afropolitain » : ne se sentant ni vraiment britannique, ni américaine, ni totalement africaine de tradition, étant marqué par la culture urbaine et les métropoles occidentales, elle se créée une identité à elle[6]. La même année, elle écrit une pièce de théâtre, qui est produite dans un petit théâtre par Avery Willis, nièce de Toni Morrison[7]. En 2006, elle s'accorde un délai d'un an sur les conseils de Morrison et écrit The Sex Lives of African Girls. L'histoire est publiée par le magazine littéraire Granta au Royaume-Uni en 2011[8].
En 2010, Penguin Press, deuxième plus grande maison d'édition au monde, achète le premier roman de Selasi, Ghana Must Go, au vu des 100 premières pages, écrites d'un jet selon l'auteur[2]. L'ouvrage est publié en 2013 et est très bien accueilli par la critique[9],[10][11]. Choisi comme l'un des 10 meilleurs livres de 2013 par le Wall Street Journal et The Economist, il est vendu dans 17 langues et 22 pays à partir de 2014[12],[7].
Taiye Selasi se dit également photographe et musicienne[6].
Publications
- Brunhilda in Love (2016)
- Aliens of Extraordinary Ability (2014)
- Ghana Must Go (2013)
- Driver (2013)
- The Sex Lives of African Girls (2011)
- Bye-Bye, Babar (Ou: Qu'est-ce qu'un Afropolitain?) (2005)
Publication en langue française
- Le Ravissement des innocents (Ghana must go), traduit de l'anglais par Sylvie Schneiter, Éditions Gallimard, 2014.
Notes et références
Notes
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Taiye Selasi » (voir la liste des auteurs).
Références
Bibliographie
- Tirthankar Chanda, « Taiye Selasi: Je ne suis pas une femme littéraire normale », Radio France internationale, (lire en ligne).
- Thomas Stélandre, « Taye Selasi : Je voulais que tous mes protagonistes trouvent une maison dans l'amour », Libération, (lire en ligne).
- Jeanne de Menibus, « Le ravissement des innocents », Elle, (lire en ligne).
- Laure Beaudonnet, « Surprise de la rentrée littéraire: Taiye Selasi avec «Le ravissement des innocents» », 20 minutes, (lire en ligne).
- Marine Landrot, « Le ravissement des innocents, de Taiye Selasi », Télérama, (lire en ligne).
- Florence Noiville, « Taiye Selasi, tout lui sourit », Le Monde, (lire en ligne).
- (en) Aaron Bady, « Ambitious Conditions: Taiye Selasi’s “Ghana Must Go” », The New Inquiry, (lire en ligne).
- (en) ES, « Family matters: how novelist Taiye Selasi came to terms with her very modern family », London Evening Standart, (lire en ligne).
- (en) Margaret Busby, « Ghana Must Go, By Taiye Selasi », The Independent, (lire en ligne).
- (en) « A singular voice », The Economist, (lire en ligne).
- (en) Virginia Vitzthum, « The Fascinator: Taiye Selasi », Elle (magazine), (lire en ligne).
- (en) Nell Freudenberger, « Home and Exile. ‘Ghana Must Go,’ by Taiye Selasi », The New York Times, (lire en ligne).
- (en) Stefanie Cohen, « Growing Up With a Panther Mom », The Wall Street Journal, (lire en ligne).
- (en) « Interview : Taiye Selasi », Granta, (lire en ligne).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Site officiel
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale d’Israël
- Bibliothèque nationale de Suède
- Base de bibliothèque norvégienne
- WorldCat
- (en) « Taiye Selasi reads from Ghana Must Go (vidéo) », .
- (en) « Taiye Selasi & Colum McCann: We are all multi-local (vidéo) », sur le site de Louisiana Channel, .
- (en) « Interview de Taiye Selasi (vidéo) », .
- (en) « Dr. Juliette Tuakli ~ chair, membership accountability committee », sur le site d'United Way.
- Portail de la littérature britannique
- Portail de l’Afrique
- Portail du Ghana
- Portail du Nigeria
- Portail des femmes et du féminisme
- Portail des minorités