Takoubakoye Aminata Boureima

Takoubakoye Aminata, née Aminata Boureima Soumana, née le à Niamey, est une ingénieure statisticienne économiste nigérienne.

Takoubakoye Aminata Boureima
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités

Elle fut ministre de la Communication des nouvelles technologies de l’information et de la culture du Niger pendant la transition militaire du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie de à .

Biographie

Études

Elle fréquente l'école primaire Zabarkan de Niamey puis le collège et le lycée Mariama où elle obtient un baccalauréat série C avec la mention bien en 1998.[réf. nécessaire] Elle est admise en classe préparatoire aux grandes Écoles au lycée Ibnou Timia Marrakech, au Maroc (1998-2000), où elle obtient le diplôme d'accessibilité aux grandes écoles d'ingénieur (équivalent du DUES).

Diplômée de l'Institut national de statistique et d'économie appliquée (INSEA) de Rabat au Maroc, elle obtient le diplôme d'ingénieur statisticien économiste option économie appliquée avec la mention bien en 2003[réf. nécessaire].

Expérience professionnelle

À peine rentrée au pays, elle décroche un poste d'expert national au Bureau Central du Recensement (BCR) de l'Institut National de la Statistique (INS). D' à , elle exerce la fonction de Responsable d'Information et de Suivi Évaluation au Secrétariat Permanent de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SP/SRP) puis, de à , devient coordinatrice de l'Observatoire National de la Pauvreté.

De à , elle est ministre de la Communication, des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Culture jusqu'à la fin de la transition militaire dirigée par le général de corps d'armée Djibo Salou. Dès la fin de la transition elle est recrutée comme chef expert au Millénium Challenge Account du Niger (MCA) jusqu'au où elle est nommée Secrétaire Permanent du Secrétariat Exécutif du Plan de Développement Économique et Social qui est chargée de mettre en œuvre le programme de développent du gouvernement de la 7e République.

Expérience politique

Une des plus jeunes femmes d'Afrique noire à obtenir une nomination à un poste ministériel[réf. nécessaire], elle a été aussi l'une des plus brillantes dans sa carrière[non neutre].

Le chef de l'État et le Secrétaire Permanent du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocration (CSRD) rappelaient assez souvent qu'« elle fait honneur à la femme et à la jeunesse »[réf. nécessaire]. En effet, elle réussit en un an à :

  • faire adopter une vingtaine de textes qui ont permis d’asseoir la liberté de la presse, de renforcer l’administration de la culture et de créer les conditions pour l’accès au TIC pour les populations, notamment le projet de texte sur la dépénalisation du délit de presse au Niger ;
  • faire adopter trois politiques et programmes dans les domaines de la communication, des technologies de l’information et de la culture ;
  • réformer les grilles des programmes de l’Office des Radiodiffusion et télévision du Niger qui devient impartiale et garantit l'égalité de tous devant les médias d'État ;
  • placer un nigérien au poste de Secrétaire Général de l’Union Africaine des Télécommunications.

Vie associative

Elle a été membre active et coordinatrice du Réseau nigérien de suivi évaluation (RENSE) de 2005 à 2009, mandats pendant lesquels le RENSE organisa la conférence africaine de l'évaluation en .

Elle est actuellement commissaire aux comptes du RENSE et de l'Association nigérienne de lutte contre la corruption (ANLC).[réf. nécessaire]

Lien externe

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