Timizart

Timizart est nommée Ait Djennad el Gherbe par l'administration coloniale. Avec la fondation des bureaux arabes^[Quoi ?], elle sera nommée Douar Izarazen, commune mixte d'Azeffoun. Jusqu'en 1957, les autorités coloniales françaises fondent Souk el Had (village appartenant au village d’Ibdache) par la Section Administrative spécialisée (S.A.S). Après l'indépendance, elle sera reliée à la Daîra de Azazga. Timizart abrite la célèbre zaouia de Sidi Mansour, saint protecteur des Ath Jennad, où il s'etait installé vers 1600. Face à la tyrannie du sultan Amar Oulkadi qui exigea des Ath Jennad le versement de l'impôt dans un contexte de famine, d'épidémie et de destructions des cultures provoquées par les criquets pèlerins, Sidi Mansour, appuyé par la tribu Ath Jennad, se dressa face au sultan en 1616. Ce dernier se rendit immédiatement à Alger pour faire état de la rébellion provoquée par Sidi Mansour et il fut assassiné le soir même de son arrivée dans la capitale. Depuis cette date, la descendance du saint à Timizart et d'autres lieux de migration, notamment Alger et Tizi-Rached, ne donne pas le prénom Amar à sa progéniture. Avec la pénétration coloniale, la France à travers l'administrateur Gueydon d'Azefoun, enleva la gestion de la zaouia aux descendants du saint dont Carette a fait une présentation dans le rapport " Exploration scientifique de l'Algérie" (1842).

La commune dispose de 16 écoles primaires, quatre collèges d'enseignement moyen (CEM),deux lycées, un centre de formation professionnelle et d'apprentissage (CFPA) et d'une polyclinique.

• Littérature et poésie : Youcef Ou Kaci, Saïd Iamrache, Mouloud Achour et arzki uzidane
• Musique : Abderrahmane Aziz, Abdelkader Meksa, Ali Ideflawen, Djillali Hammama[4], Hamidou.