Tambacounda

Tambacounda est la plus grande ville du Sénégal oriental, dont elle est la capitale administrative. Elle est une ville carrefour s'ouvrant au sud vers la Casamance et la Guinée,au nord vers le Fouta,à l'ouest vers Kaolack et la Gambie et à l'est vers le Mali,ce qui lui vaut une position très stratégique dans les flux Humains et de marchandises tant au niveau national que sous-régional.Sa position géographique se traduit par un brassage culturel rassemblant des ethnies de tout le pays qui vivent en parfaite harmonie malgré la diversité. De passage dans la ville,tâcher de dépasser les préjugés,stéréotypes et étiquettes qui lui sont collés,et vous pourrez ainsi passer un agréable séjour en visitant de nombreux sites et monuments historiques ou communiquer avec ses habitants très chaleureux et ouverts d'esprit qui n'hésiteront pas à vous inviter déguster du bon mafé,plat emblématique de la ville.

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Tambacounda
Administration
Pays Sénégal
Région Tambacounda
Département Tambacounda
Maire
Mandat
Pape Banna Dieye
2022-à nos jours
Démographie
Gentilé Tambacoundois
Population 115 000 hab. (estim. 2015)
Géographie
Coordonnées 13° 46′ 08″ nord, 13° 40′ 02″ ouest
Altitude 24 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
Tambacounda
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
Tambacounda
Liens
Site web www.mairietambacounda.com

    Géographie

    Les localités les plus proches sont Madina Maboule, Koukari, Yoro Sankoule, Bira, Dialakoto, Sambadian, Djidje Kounda, Botou et Kanderi Niana.

    Dakar, la capitale, se trouve à 467 km[1].

    Le climat est de type sahélien et la chaleur peut parfois être éprouvante.

    Histoire

    À l'origine la ville était un campement mandingue, faisant partie du royaume du Boundou. Le nom Tambanding Oualy. Tambacounda signifie «la maison de Tamba».

    On y trouve quelques vestiges de l'époque coloniale.

    En 2003, la gare ferroviaire, l'hôtel de la Gare et le bâtiment de la préfecture ont été inscrits sur la liste des Monuments historiques[2].

    En , Mame Balla Lô, succédant à Oury Bâ (2009-2014), devient officiellement le sixième maire de la commune de Tambacounda[3].

    Administration

    C'est le chef-lieu du département de Tambacounda et de la région de Tambacounda.

    Souty Touré, ancien maire de la commune et ancien ministre sous Abdou Diouf, est également le fondateur du Parti socialiste authentique (PSA).

    Mady Cissokho, ancien maire de la commune (1966 - 1973) a été ministre sous Léopold Sedar Senghor.

    Démographie

    Une habitation

    Lors des recensements de 1988 et 2002, Tambacounda comptait respectivement 41 885 et 67 543 habitants.

    En 2007, selon les estimations officielles, la population s'élèverait à 78 800 personnes.

    En 2017 la population  de la région de Tambacounda  est estimée à : 783 777  habitants répartis ainsi : les hommes : 396 116, les femmes : 387 661 avec un taux de 5,1  pour cent au niveau national (selon les chiffres officiels de l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) 2017 ).

    Lieu de passage, plusieurs des groupes ethniques du Sénégal y cohabitent. Le Bambara, le peulh et le wolof sont les langues les plus parlées. Le français aussi est parlé parce que Tambacounda est un carrefour.

    Économie

    La place de l'élevage

    La ville se trouvant dans une région peu peuplée, sur la ligne du chemin de fer de Dakar au Niger et les routes nationales N1 et N7, c'est une étape importante pour les transits commerciaux entre la région de Kayes, au Mali, et la côte du Sénégal (Dakar, Thiès, Saint-Louis). C'est aussi un point de passage important entre Dakar et la Casamance en contournant la Gambie.

    Historiquement, la ville s'est développée autour de la gare. C'est aussi le rendez-vous d'un grand nombre de marchands de bestiaux. La principale industrie est celle du coton. L'entreprise Sodefitex maintient une usine à Tambacounda.

    Le tourisme n'y est pas très développé, mais Tambacounda constitue souvent une ville étape pour les voyageurs se rendant au Parc national du Niokolo-Koba. Cependant, la ville présente quelques points d'intérêt, comme le Marché central, le Quartier Dépôt ou encore le Village artisanal.

    En 2013 une troisième station de la RTS, (RTS 3), se trouve créée à Tambacounda[4].

    Politique

    Le maire de Tambacounda Mame Balla Lô est un opérateur économique et député à l'assemblée Nationale et coordonnateur départemental du parti au pouvoir (Alliance Pour la République).

    Culture

    Le groupe Diwaan j est un groupe de rappeurs de Tambacounda.

    Jumelages et partenariats

    Personnalités nées à Tambacounda

    • Cheikh Abdoul Khadre Cissokho (né en 1936), homme politique
    • Mbaye Faye (né en 1948), officier supérieur
    • Ousmane Dia (né en 1971), artiste plasticien
    • Sidiki Kaba, actuel ministre des affaires étrangères
    • Souty Touré, ancien ministre de la décentralisation
    • Fodé Sylla, ancien patron de SOS racisme
    • Jacob Yakouba, (né en 1947) artiste peintre
    • Mamadou Sakho (footballeur, international français)

    Notes et références

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Sekna Cissé, Évolution de la population de Tambacounda 1915-1976. Essai d’interprétation, université de Dakar, 1981, 85 p. (mémoire de maîtrise de géographie)
    • Mamadou Issa Diallo, Étude du vent d’une station synoptique, Tambacounda (1946-1975), université de Dakar : 1983, 141 p. (mémoire de maîtrise de géographie)
    • Astou Diène, L’Évolution économique du cercle de Tambacounda de 1919 à 1946, université de Dakar : 1986, 99 p. (mémoire de maîtrise)
    • Pascal Handschuhmacher, « Tambacounda, une ville historique sans histoire ? » in Jean-Luc Piermay et Cheikh Sarr (dir.) , La Ville sénégalaise. Une invention aux frontières du monde, Paris, Karthala, 2007, p. 200-203 (ISBN 978-2-84586-884-7)
    • Babacar Ndong, La Communauté bassari de Tambacounda, une société traditionnelle en milieu urbain, thèse de sociologie, 2008, 540 p.
    • Abou Ndour, Monographie de la ville de Tambacounda des origines à l’indépendance (1960), Dakar, université Cheikh Anta Diop, 1993, 63 p. (Mémoire de Maîtrise)

    Liens externes

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