Cheng Tang
Cheng Tang (chinois simplifié : 成汤 ; chinois traditionnel : 成湯 ; pinyin : )-1767/-1753, Il fut le premier roi de la dynastie Shang (商朝) et l'un des plus grands souverains de l'histoire de la Chine.
Tang 湯 | |
Cheng Tang imaginé par le peintre de la dynastie Song Ma Lin | |
Naissance | -1675 |
---|---|
Nom de famille | Zi (子) |
Prénom | Lü (履) |
Dates 1er règne | -1663 — -1646 |
Dynastie | dynastie Shang |
Nom du temple | Tai Zu (太祖) |
Nom posthume (complet) |
Cheng Tang (成湯) |
Les noms
Son nom de naissance était Zi Lü (子履). Il avait pour nom posthume Cheng Tang (成湯) qui veut dire Tang le Parfait, ou Shang Tang (商湯, , « Tang de la dynastie Shang »). Son nom de courtoisie était Da Yi (大乙, , « grand yi ») et ou Tian Yi (天乙, ), mais des écriture ossécaille (甲骨文, ) retrouvées en faisaient son nom posthume. Da Yi et Cheng Tang sont en tout cas la même personne. On le connaissait aussi sous le nom de Shanglü (商履), Tang (唐) et Xian (咸).
Son règne
Il fut le roi-fondateur de la dynastie Shang (商朝). Il renversa le terrible roi Jie Gui (桀癸) de la dynastie Xia (夏朝) à la Bataille de Mingtiao (鳴條之戰). Avant d'entrer en guerre contre les Xia, il était le chef d'une tribu vassale appelée Shang. Pour cette raison, il nomma sa dynastie de ce nom. Yi Yin (zh) (伊尹) fut son premier ministre, qui serait l'ancêtre de Confucius. Il jeta aux fers le tyran des Xia, après l'avoir poursuivi longuement et dirigea brillamment le royaume Shang. À la troisième année de son règne, il libéra Jie Gui, à la condition qu'il ne revienne plus. Et Jie Gui, ne revint pas, puisqu'il mourut au cours de l'année. Il y eut une sécheresse qui dura pendant plus de cinq ans et il finit par menacer de s'immoler lui-même si la pluie ne revenait pas. Finalement, la pluie revint. Mais pendant la sécheresse, beaucoup de familles avaient vendu leurs enfants afin de ne pas mourir de faim et de soif, alors Tang le Parfait fit fondre des pièces d'or qu'il distribua à ces familles, dans le but qu'elles puissent racheter leurs enfants.
Il baissa également la taxation qui était le lot de l'administration précédente, perçue dans le but unique de financer des plaisirs lascifs au souverain qui ne s'occupait pas des affaires d'État. Aussi, il bannit les plaisirs du précédent souverain corrompu de sa cour.
- Portail des civilisations asiatiques
- Portail du monde chinois