Tanzac

Tanzac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Tanzac

L'église romane de Tanzac.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté de communes de Gémozac et de la Saintonge Viticole
Maire
Mandat
Cyril Arrivé
2020-2026
Code postal 17260
Code commune 17438
Démographie
Gentilé Tanzacais
Population
municipale
303 hab. (2019 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 54″ nord, 0° 37′ 36″ ouest
Altitude Min. 27 m
Max. 51 m
Superficie 11,23 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saintonge Estuaire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Tanzac
Géolocalisation sur la carte : France
Tanzac
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Tanzac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Tanzac

    Ses habitants sont appelés les Tanzacais et les Tanzacaises[1].

    La commune de Tanzac fait partie de la région naturelle de la Saintonge romane qui regroupe 70 communes.

    Géographie

    Localisation de Tanzac en Charente-Maritime.

    La commune de Tanzac se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.

    Lieux-dits et hameaux

    L'essentiel de la population se concentre dans le bourg de Tanzac au centre du territoire de la commune. À l'est du bourg au bord de la D 125 sont situés les lieux-dits de Bellevue, du Maine-Augémon et de Chez Noly . À l'ouest du bourg les lieux-dits Chez Thiboire puis du Maine-Fleuret[3].

    Axes de communication

    La commune est traversée par l'autoroute A10 à l'est puis par la D 732 qui relie Cozes à Cognac part le nord de la commune. Elle est aussi traversée par la D 125 qui part de Saint-Fort-sur-Gironde pour déboucher sur la D 732, le bourg de Tanzac et divisé en deux parties par la D 248E qui relie la voie rapide D 732 à la D 125.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Tanzac est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,8 %), cultures permanentes (31,4 %), zones agricoles hétérogènes (19,1 %), forêts (12,8 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune provient de l'anthroponyme gallo-romain Tanicius, auquel a été apposé le suffixe -acum, donnant le toponyme de Taniciacum[10] qui a évolué en Tanzac.

    On trouve, dans la commune les villages et lieux-dits suivants : le bourg, Maine Moreau, Maine Augémon, Maine Fleuret, Maine Aufaure, les Chailloux, les Tessons, Chez Noly, Chez Thiboire.

    Histoire

    L'histoire de Tanzac reste méconnue. Le bourg est organisé autour de l'église romane Saint-Saturnin qui n'était, encore au XIIe siècle, qu'une petite église romane dépourvut de transept. En 1958 l'église est classée Monument historique[11].

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 en cours Michel Vias DVD Agriculteur retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2019, la commune comptait 303 habitants[Note 2], en diminution de 2,57 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    550568508545553516518536521
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    478475464397402401357343312
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    323323304309279293280252264
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    302288262248230251252256303
    2015 2019 - - - - - - -
    311303-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Saturnin

    L'église Saint-Saturnin.

    L’église Saint-Saturnin fut longtemps fermée à cause de l'état de délabrement de la croisée et des absidioles de l'église, elle fut rouverte en 1989 après restauration. Le transept de l'église date du XIIe siècle. Dans l'absidiole sud une peinture de la fin du XIIe siècle représente le Christ en gloire puis dans l'absidiole nord un autel-tabernacle. Dans la nef une chaire en pierre du XVIIIe siècle meuble l’église.

    Le monument aux morts

    Le monument aux morts de Tanzac se trouve à gauche du portail de l'église Saint-Saturnin. Sur le petit obélisque est inscrit 1920, date à laquelle il a été construit. Dessous se trouve la plaque où sont recensés 18 noms. Un nom en 1914, neuf noms en 1916, trois en 1917 et cinq en 1918.

    Culture

    Langue saintongeaise

    Aire linguistique du Saintongeais.

    La commune est située dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oïl, branche des langues romanes, qui comprend également le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupé dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.

    Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlée dans les anciennes provinces d'Aunis, Saintonge et Angoumois. On l’appelle aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants. Le saintongeais a fortement influencé l’acadien et en conséquence, par ricochet, le cadien ; quant au québécois, il a été influencé par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

    La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siècle.

    Gastronomie

    La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.

    Zone de production du cognac et du pineau.

    Les préparations à base de viande de porc occupent une place prépondérante dans la cuisine régionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes à base de viandes rissolées et confites dans leur graisse, du gigorit (ou gigourit), un civet mêlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, à base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays[16].

    La cuisine saintongeaise intègre tout naturellement de nombreuses recettes à base de cagouilles , le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné à la charentaise, c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.

    Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gâteau à la farine de maïs, qu'on retrouve dans une grande partie du Sud-Ouest de la France), galette charentaise, au beurre de Charentes-Poitou, ou encore merveilles (beignets).

    Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac.

    Galerie

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. Tanzac sur Google maps
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. Albert Dauzat, La toponymie française: Buts et mérhodes, questions de peuplement, les bases pré-indo-européennes, noms de rivières, toponymie gallo-romaine. Un dépouillement régional : Auvergne et Velay, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-402-29095-1, lire en ligne)
    11. Notice no PA00105280, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. Charente-Maritime, encyclopédie Bonneton, p. 106-107

    Lien externe

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