Taraneh Allidousti


Taraneh Allidousti (persan : ترانه على‌دوستى) est une actrice iranienne, née le à Téhéran.

Taraneh Allidousti
Taraneh Alidoosti lors du Festival de Cannes 2016.
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
ترانه علیدوستی
Nationalité
Activités
Période d'activité
Depuis
Père
Hamid Alidousti (en)
Mère
Nadere Hakimelahi (d)
Autres informations
Représentée par
Kamran Kiani (d)
Site web
Distinctions
Films notables

Elle est notamment connue pour ses multiples collaborations avec le cinéaste Asghar Farhadi. Elle est l'une des actrices les plus acclamées en Iran, où elle a remporté de nombreux prix et distinctions[1], tout en étant controversée pour ses prises de position.

Carrière

Son interprétation dans Moi, Taraneh, 15 ans (en) lui vaut le Léopard de la meilleure interprétation féminine au Festival de Locarno, le film étant par ailleurs récompensé du prix spécial du jury. Son jeune frère meurt pendant le tournage de La Fête du feu (Chaharshanbe suri), sorti en 2006.

En elle fait partie du jury du 31e Festival de Tokyo, présidé par Brillante Mendoza.

Prises de position et condamnation

En 2016, elle se retrouve au centre d'une controverse sur les réseaux sociaux, après que des caméras aient montré lors du festival de Cannes son bras arborant un tatouage féministe. Face aux diverses interventions, elle confirme sur Twitter « Keep calm and YES I'm a feminist. » (« Restez calmes, et OUI, je suis féministe »), ce qui lui vaut des menaces d'emprisonnement de la part d'un utilisateur si elle persiste. Elle avait affiché ses positions quelque temps auparavant en critiquant une campagne de spam décrétant que les aspirateurs étaient réservés aux femmes ; elle avait déclaré : « Ceux qui pensent qu'un aspirateur est conçu uniquement pour les femmes… insultent non seulement les femmes mais tous les hommes… qui ne les considèrent pas comme leurs servantes »[2].

En , elle est convoquée par le bureau du procureur du ministère de la Culture et des Médias pour avoir diffusé une vidéo montrant la police des mœurs qui s'en prenait à une femme ne portant pas le hijab. Elle est inculpée « d'activités de propagande contre l'État », et relâchée sous caution. En juin, elle est condamnée à cinq mois de prison pour ces faits, avec un sursis a exécution de deux ans. Elle analyse cette condamnation comme un acte d'intimidation de la part du régime iranien, qu'elle avait critiqué plus tôt dans l'année dans un post sur Instagram, affirmant à ses presque six millions de followers : « Nous ne sommes pas des « citoyens » mais des « captifs  »[3].

Filmographie

Cinéma

Télévision

Distinctions

Références

Liens externes

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