Tariq ibn Ziyad

Tariq ibn Ziyad (en arabe : طارق بن زياد (Ṭāriq ibn Ziyād)), en berbère : ⵜⴰⵔⵉⵇ ⵓ ⵣⵉⵢⴰⴷ (Tariq u Ziyad))[1], né au VIIe siècle au Maghreb, et mort vers 720[2] à Damas[3], est un stratège militaire et gouverneur omeyyade d'origine berbère[4]. Il est avec Tarif ibn Malik et Munuza, l'un des principaux acteurs de la conquête musulmane de la péninsule Ibérique.

Pour les articles homonymes, voir Tariq Ibn Ziyad (homonymie) et Ibn Ziad (homonymie).

Tariq ibn Ziyad

Miniature médiévale représentant Tariq ibn Ziyad, réalisée vers 1302.

Surnom Tariq le Borgne
Naissance viie siècle
Maghreb
Décès v. 720
Damas
Origine Berbère
Allégeance Omeyyades
Commandement Chef d'armée
Conflits Conquête musulmane de la péninsule Ibérique
Faits d'armes Bataille du Guadalete
Autres fonctions Gouverneur de Tanger (710-720)
Gouverneur d'al-Andalus (711-712)

Il est principalement connu pour avoir mené, depuis les rives du Nord de l'actuel Maroc, les troupes omeyyades à la conquête de la péninsule Ibérique. Depuis cette victoire, le détroit de Gibraltar porte son nom : le mot « Gibraltar » vient de l'arabe « djebel Tariq » (« djabal Ṭāriq », graphie arabe « جبل طارق »), signifiant la « montagne de Tariq »[5].

Tariq, surnommé dans l'histoire et la légende espagnoles, pour des raisons peu claires, « Tariq le borgne »[6],[7], est appelé par les héritiers du roi wisigoth Wittiza qui lui demandent son soutien au cours de la guerre civile espagnole les opposant au roi wisigoth Rodéric[8]. Il obtient le soutien de la population juive persécutée par les Wisigoths, des rivaux du roi Rodéric, d'opposants à l'Église catholique et du gouverneur byzantin de Ceuta, Julien, qui est un élément clé dans la réussite de la conquête musulmane, en fournissant en particulier la flottille nécessaire à la traversée.

L'essentiel des écrits concernant Tariq et la conquête provient d'historiens musulmans, qui ont rédigé leurs récits plusieurs siècles après les faits. Ces récits sont donc sujets à interprétation. Ainsi, en 1969 l'historien espagnol Ignacio Olagüe, dans sa quête d'autres sources, émet une hypothèse controversée niant l'existence d'une conquête, hypothèse actuellement réfutée à laquelle répond notamment Pierre Guichard dans son ouvrage riche d'informations sur l'Espagne musulmane intitulé Les Arabes ont bien envahi l'Espagne[9].

Étymologie

« Tariq » et « Ziyad » sont des prénoms arabes.

« Ibn », qui se prononce « iben », signifie « fils de ».

Le père de Tariq s'appelait donc « Ziyad », un prénom arabe signifiant « qui fait prospérer » ou « fécond ».

Le prénom Tariq (qui peut aussi s'écrire Tarik, Tarek, Taric, Tarec, Tariq, Tareq) a plusieurs significations en arabe :

  • « étoile du matin », comme la sourate du Coran du même nom (sourate 86 - الطارق) ;
  • « celui qui frappe (à la porte) » (الطارق).

Compte tenu de la signification symbolique du prénom de ce conquérant, il est possible que le surnom de « Tariq » lui est donné à l'issue de la conquête.

Pour l'historien Joaquín Vallvé Bermejo, le nom « Tariq » désignerait une figure éponyme signifiant simplement « chef » ou « leader »[10].

Origine

En dehors de son prénom arabisé, du prénom également arabisé de son père, l'état civil de ce guerrier reste incertain. Quant à son origine ethnique, les historiens actuels s'accordent à dire qu'elle était berbère. Cependant, comme le fait remarquer l'arabisant Georges Bohas, certaines sources lui attribuent une origine persane[5]. L'historien espagnol Ignacio Olagüe, quant à lui, pose, d'après des considérations étymologiques qui laissent à désirer, l'hypothèse d'une origine Goth (germanique)[11].

En bas de page du tome 1 de l'ouvrage d'Ibn Khaldoun sur les origines des Berbères (Le Livre des exemples) figure, sans aucune référence ni date ni lieu, l'annotation suivante à propos de Tarik Ibn Ziyad: « la tribu d'Oulhaça » (tribu berbère zénète), information qu'il a reprise d'un auteur inconnu cité par l'historien Ibn ʻIdhārī, auteur de l'ouvrage Al Bayan Al Moghrib[12]. Les historiens modernes acceptent le fait qu'il ait été d'origine berbère[13],[14]. Les tribus berbères associées à ses ancêtres (Zénètes, Walhas, Warfajuma, Nefzaouas) sont, à l'époque de Tariq, toutes résidentes au Maghreb[15]. Les Oulahça feraient parti des Nefzaouas ou Nefoussa ; en ce sens ses origines sont proches de la reine Kahina appartenant à la faction des Djerawa, zénète comme les Nefzawas[16]. Tariq Ibn Ziyad est qualifié de Laouatî, Nafzaouî, Oulhassî par le chroniqueur Ibn Idhari, lors de la préparation de l'expédition pour la péninsule ibérique à Tlemcen[17]. La référence la plus récente quant à ces origines date du xiie siècle, elle vient du géographe al-Idrisi, qui réfère a un certain Ṭāriq ibn Abd 'Allah ibn Wanamū al-Zanātī (littéralement, « le zénète », une tribu berbère), sans le patronyme « ibn Zyiad »[18].

La plupart des historiens, arabes et espagnols, semblent s'accorder pour dire qu'il était un esclave[19] de l'émir Moussa Ibn Noçaïr, qui lui a donné sa liberté et l'a nommé général dans son armée. Mais des siècles plus tard, ses descendants ont nié qu'il aurait été l'esclave de Moussa. La première référence à lui semble être dans la Chronique mozarabe, écrite en latin en 754, qui, bien que écrite peu après la conquête de l'Espagne, se réfère à tort à lui comme Taric Abuzara[20]. Le nom de Ṭariq est souvent associé à celui d'une jeune esclave, Umm Ḥakīm, qui aurait franchi l'Espagne avec lui ; mais la nature de leur relation reste obscure[21].

Biographie

Tariq ibn Ziyad, dessin de Theodor Hosemann.

Tariq ibn Ziyad est un commandant dans l'armée de Moussa Ibn Noçaïr, gouverneur omeyyade de l'Ifriqiya et général des troupes musulmanes ; elles sont formées de populations d'origines ethniques diverses chargées de poursuivre ou de renforcer l'islamisation des nombreuses tribus berbères situées à l'ouest de la province d'Ifriqiya. Moussa Ibn Noçaïr a l'habileté de pratiquer une large politique d'assimilation, faisant entrer des berbères dans l'armée et leur confiant des postes de commandement[22]. Tariq inaugure la conquête de la péninsule Ibérique et donna son nom au fameux détroit de Gibraltar.

Il est nommé par Moussa Ibn Noçaïr en remplacement de son fils Marwan, gouverneur de la ville de Tanger[23], dans le but probable d'organiser la logistique en vue de la conquête. Là aussi, il n'existe aucune information sur la raison et les circonstances de cette nomination à ce poste de responsabilité. Néanmoins, elle fournit des informations car elle suppose que Moussa Ibn Noçaïr devait voir en lui un homme de confiance et d'autorité reconnu au sein de l'armée.

C'est seulement après avoir jugé l'islam bien ancré au Maroc que Moussa Ibn Noçaïr retourne en Ifriqiya. De là, en 711, il envoie, par missive, Tariq Ibn Zyiad, stationné à Tanger, conquérir l'Espagne[22],[24],[25]. Tariq se trouve à la tête d'une armée de 7 000 soldats à laquelle s'ajoute, dans un second temps, un contingent de 5 000 hommes[26], 12 000 hommes exclusivement Berbères.

Dessin représentant l'incendie des navires musulmans ordonné par Tariq ibn Ziyad pour empêcher les musulmans de se retirer de la lutte contre les Wisigoths, réalisé en 1964.

Une légende, rapportée par l'historien du xvie siècle, Ahmed Mohammed al-Maqqari, dans son livre Nafh at-tib, prétend que, une fois débarqué à Gibraltar, Tariq aurait fait brûler ses navires et aurait dit à ses hommes[27],[28],[29] : « Ô gens, où est l'échappatoire ? La mer est derrière vous, et l'ennemi devant vous, et vous n'avez par Dieu que la sincérité et la patience. »

Le contingent dirigé par Tariq est majoritairement composé de diverses tribus berbères converties. Diverses sources mentionnent un contingent essentiellement formé de berbères locaux et accompagnés de quelques dizaines d'arabes chargés d'apprendre le coran aux soldats fraîchement convertis[30],[31]. Ibn Khaldoun mentionne bien 12 000 Berbères fraîchement convertis stationnés à Tanger avec Tariq, accompagnés de 27 Arabes chargés de leur formation coranique[32], sans aucune autre précision, en particulier sur l'origine des ethnies présentes. philippe Leveau et Jacques Morizot signalent néanmoins la présence au sein du contingeant des montagnards de l'Aurès, vaincus quelques années plus tôt par les Arabes[33].

Ce chiffre total de 12 000 hommes, avancé par les récits arabo-musulmans, est considéré comme exagérément faible pour certains historiens contemporains qui mentionnent un contingent bien plus important[34] mais le facteur limitant reste la logistique nécessaire pour faire traverser les 14 km de détroit à des milliers d'hommes avec armes, chevaux, etc. Il faut environ trois ans aux troupes musulmanes pour prendre la quasi-totalité de l'Espagne wisigothe ; la conquête ne touche toutefois pas les royaumes du nord qui sont les futurs acteurs de la Reconquista.

L'historien Abd al-Wahid Dhannun Ṭaha mentionne que plusieurs écrivains arabo-musulmans font état du fait que Tariq a décidé sans en informer son supérieur de faire la traversée du détroit, initiative qui a provoqué la colère de Moussa Ibn Noçaîr[35].

La version selon laquelle la désobéissance et les succès militaires de Tariq ont provoqué la colère et la jalousie de Moussa Ibn Noçaïr, qui l'a mis aux arrêts et se serait approprié ses conquêtes, n'est confirmée par aucune source historique. En effet, les sources rapportent plutôt agacement et surprise de la part de Moussa Ibn Noçaïr, au vu des richesses amassées par Tariq au cours de sa progression rapide. Les références historiques sur ce point indiquent que les deux hommes sont convoqués et entendus à Damas, en 715, par le calife Al-Walid ben Abd al-Malik pour faire un rapport sur la conquête et leurs prises de guerre. Les deux protagonistes sont alors accusés de détournement de ces dernières[36],[22]. Aucune référence historique ne fait état d'une éventuelle remise en cause officielle du rôle de Tariq et de ses troupes. Dans tous les cas, de 715 à 720 (date officielle de sa mort), il n'existe aucune information précise sur la vie de Tariq.

Postérité

Gibraltar de l'arabe Jebel Tariq, qui signifie « montagne de Tariq » en référence à Tariq ibn Ziyad.

La place importante donnée à ce personnage dans la conquête musulmane de la péninsule ibérique a pu occulter le rôle primordial joué par de nombreux autres intervenants. L'historien Abd al-Wahid Dhannun Ṭaha, s'appuyant sur plusieurs sources bibliographiques dont celles d'Ibn Khaldoun, apporte entre autres des informations sur les personnages et les circonstances de la conquête, sur les différentes tribus ou ethnies (arabes, berbères) ayant participé à la conquête de la péninsule Ibérique[37].

Dans le Maghreb contemporain, de nombreux lycées, hôpitaux ou hôtels portent son nom. Tariq Ibn Ziyad est également le nom d'un ferry algérien mis en service en 1995  dont le slogan est Tariq Ibn Ziyad, le Lien , et celui d'une frégate multi-fonction de la marine royale marocaine.

Depuis le début du XVIIIe siècle, le rocher de Gibraltar, revendiqué à ce jour encore par les espagnols, est rattaché à la couronne britannique.

Notes et références

  1. « ⵍⴰⵄⵕⴰⵊ: ⵜⵉⴼⵍⵡⵉⵏ ⵏ ⵜⵎⴰⵡⵙⴰⵙⵜ ⵕⵥⵎⵏⵜ ⵅⴼ ⴽⴰ ⵉⴳⴰ ⵜⵜ ⵜⴰⵏⵏⴰⵢⵜ ⵉⵅⵙⵏ ⴰⴷ ⵉⵙⴱⵓⵖⵍⵓ ⵙ ⵓⵎⵣⴳⵓⵏ ⴰⵎⵖⵣⵉⴱⵉ – Ministère de la culture » (consulté le )
  2. Lucien Palomares, Tarik es Salama (lire en ligne), p. 159
  3. (en) Bernard F. Reilly, The medieval Spains, New York, Cambridge University Press, , 228 p. (ISBN 978-0-521-39741-4, lire en ligne), p. 52
  4. (en) Marvine Howe, -The Islamist Awakening and Other Challenges, Oxford University Press, , 448 p. (ISBN 978-0-19-534698-5, lire en ligne), p. 59
  5. Georges Bohas, « Ṭāriq ibn Ziyād (VIIIe s.) », Encyclopædia Universalis, (lire en ligne)
  6. Mona Kanwal Sheikh, Guardians of God: Inside the Religious Mind of the Pakistani Taliban, Oxford University Press, 2016 lire sur Google Livres
  7. (en) Conquests : Webster's Quotations, Facts and Phrases, Icon Group International, Incorporated, , 288 p.
  8. (en) Marco Sampaolo, John M. Cunningham, Anas Zwara, Grace Young, « Ṭāriq ibn Ziyād », Encyclopædia Britannica, (lire en ligne)
  9. Pierre Guichard, « Les Arabes ont bien envahi l'Espagne : les structures sociales de l'Espagne musulmane », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 29, no 6, , p. 1483–1513 (DOI 10.3406/ahess.1974.293575, lire en ligne, consulté le )
  10. (es) Vallvé Bermejo Joaquín, Nuevas ideas sobre la conquista árabe de España : toponimia y onomástica, Real Academia de la Historia, (lire en ligne), p. 51-151
  11. (es) Ignacio Olagüe, La revolución islámica en Occidente, Plurabelle, (1re éd. 1974) (lire en ligne), p. 274-275
    Sur ce point de vue, Tariq était chrétien (initialement). Une réponse à Olagüe peut être trouvée chez Dolores Bramon (2001) "Dispatares sobre el Islam en España"
  12. Muḥammad Ibn ʻIdhārī (trad. de l'arabe par Edmond Fagnan), Histoire de l'Afrique et de l'Espagne, intitulée al-Bayano'l-Mogrib Al-Bayan al-Mughrib »], t. 1, Alger, Imprimerie orientale P. Fontana et cie., (lire en ligne), p. 36-37
    « Quant à ce chef, son nom est Ṭ'arik' ben Ziyâd ben Abd Allâh ben Oulghoù ben Ourfeddjoûm ben Neberghâsen ben Oulhâc ben It'oùmet ben Nefzâou ; il était Nefzi d'origine. »
  13. (en) Alexander Mikaberidze, Conflict and Conquest in the Islamic World : A Historical Encyclopedia, Santa Barbara (Calif.), ABC-CLIO, , 1042 p. (ISBN 978-1-59884-336-1, lire en ligne), p. 880
  14. Par exemple, M. De Slane, dans une note rédactionnelle de la traduction française du livre Kitab al-Ibar d'Ibn Khaldoun, vol. 1 p. 215, est d'avis qu'il appartenait à la tribu Walhāṣ. De nombreuses œuvres plus récentes donnent à sa tribu le nom de Warfajūma, par exemple, Golden Age of the Moor de van Sertima p. 54. Ces deux opinions proviennent d'Ibn Idhari, dont le texte (cité ci-dessus) ne distingue pas une tribu.
  15. Yves Modéran, Les Maures et L'Afrique Romaine (IVe-VIIe Siècle). École Française de Rome, 2003. (ISBN 2-7283-0640-0).
  16. Julien Cohen-Lacassagne, Berbères juifs: L'émergence du monothéisme en Afrique du Nord, La fabrique éditions, (ISBN 978-2-35872-225-4, lire en ligne)
  17. Abderrahmane Khelifa, « Nefzaoua (Nafzawa) : Moyen-âge », Encyclopédie berbère, no 33, , p. 5389–5392 (ISSN 1015-7344, DOI 10.4000/encyclopedieberbere.2704, lire en ligne, consulté le )
  18. (ar) Al Idrissi, Kitab nuzhat al-mushtaq, vol. 2, p. 539-540
  19. (en) Ibn Khallikan (trad. M. De Slane), Ibn Khallikan's Biographical dictionary Wafayāt al-aʿyān wa-anbāʾ abnāʾ az-zamān »], vol. 3, , p. 81
    Ibn Khallikan se réfère même à lui comme « Târik Ibn Nusair », mais comme le dit M. De Slane dans une note de bas de page, cela est probablement causé par l'omission accidentelle des mots « affranchi de Mūsā ».
  20. (en) Anonyme, Chronique mozarabe., p. 34
    Il y a une certaine confusion avec Tarif ibn Malik, comme l'a noté al-Maqqari. Pour une discussion récente, voir l'article d'Enrique Gozalbes Cravioto cité plus bas.
  21. Voir, par exemple, les nombreuses références dans les écrits d'Ibn Abd al-Hakam, et certains dans Akhbār majmūa.
  22. (en) Georges Bohas, « Mūsā Ibn Nusayr (640-716/17) », Encyclopædia Universalis, (lire en ligne)
  23. Alternativement, il a été laissé comme gouverneur quand le fils de Moussa, Marwan, est revenu à Qayrawan (Kairouan). Les deux explications sont données par Ibn Abd al-Hakam, p. 41 de la traduction espagnole, p. 204 du texte arabe.
  24. Touri ‘Abdelaziz, Benaboud Mhammad, Boujibar El-Khatib Naïma et Lakhdar Kamal, Le Maroc Andalou : A la découverte d'un Art de Vivre, Museum With No Frontiers, MWNF (Museum Ohne Grenzen), (ISBN 978-3-902782-31-1, lire en ligne), p. 9
  25. (en) Ibn Khallikān, Ibn Khallikan's Biographical Dictionary, Oriental translation fund of Great Britain and Ireland, (lire en ligne), p. 476
  26. André Clot, L'Espagne musulmane, éd. Perrin, Paris, 2004, p. 19 (ISBN 2262023018)
  27. (en) Avner Falk, Franks and Saracens : Reality and Fantasy in the Crusades, Karnac Books, , 238 p. (ISBN 978-1-78049-249-0, lire en ligne), p. 47
  28. (en) William E. Burns, Speeches in World History, Infobase Publishing, , 673 p. (ISBN 978-1-4381-2680-7, lire en ligne), p. 85
  29. (en) Charles F. Horne, The sacred books and early literature of the East;with an historical survey and descriptions, New York, Parke, (lire en ligne), p. 241-242
  30. (en) Unesco International Scientific Committee for the Drafting of a General History of Africa, Africa from the Seventh to the Eleventh Century, J. Currey, , 398 p. (ISBN 978-0-85255-093-9, lire en ligne), p. 127
  31. (en) ʻAbd al-Wāḥid Dhannūn Ṭāhā, The Muslim Conquest and Settlement of North Africa and Spain, Routledge, , 280 p. (ISBN 978-0-415-00474-9, lire en ligne), p. 85
  32. Ibn Khaldoun, Histoire des berbères, t. 1, p. 215
  33. E. B, Ph Leveau, P. Morizot et J. Morizot, « Aurès », Encyclopédie berbère, no 8, , p. 1097–1169 (ISSN 1015-7344, DOI 10.4000/encyclopedieberbere.258, lire en ligne, consulté le )
  34. (en) Stanley Sandler, Ground Warfare : An International Encyclopedia, vol. 1, p. 900
  35. (en) ʻAbd al-Wāḥid Dhannūn Ṭāhā, The Muslim Conquest and Settlement of North Africa and Spain, Routledge, , 280 p. (ISBN 978-0-415-00474-9, lire en ligne), p. 85
  36. (en) Grace Young, Anas Zwara, John M. Cunningham et Marco Sampaolo, « Ṭāriq ibn Ziyād », Encyclopædia Britannica, (lire en ligne)
  37. (en) ʻAbd al-Wāḥid Dhannūn Ṭāhā, The Muslim Conquest and Settlement of North Africa and Spain, Routledge, , 280 p. (ISBN 978-0-415-00474-9, lire en ligne)

Bibliographie

  • (es) Enrique Gozalbes Cravioto, Tarif, el conquistador de Tarifa, Aljaranda (no 30),
  • Ivan Van Sertima, Golden Age of the Moor, , 474 p. (ISBN 978-1-4128-1536-9, lire en ligne)
  • Ibn Abd al-Hakam, Kitab Futuh Misr wa'l Maghrib wa'l Andalus. Édition arabe critique de l'ensemble de l'ouvrage publié par Torrey, Yale University Press, 1932. Traduction espagnole par Eliseo Vidal Beltran des parties nord-africaines et espagnoles du texte arabe de Torrey : "Conquista de Africa del Norte y de Espana", Textos Medievales #17, Valencia, 1966. Cela doit être préféré à la traduction anglaise obsolète du XIXe siècle, à : Medieval Sourcebook: The Islamic conquest of Spain
  • Ibn Khallikan, Wafayāt al-aʿyān wa-anbāʾ abnāʾ az-zamān. Traduction anglaise par M. De Slane, Ibn Khallikan's Biographical dictionary, Oriental Translation Fund of Great Britain and Ireland, 1843.
  • Ibn Idhari, Kitāb al-bayān al-mughrib fī ākhbār mulūk al-andalus wa'l-maghrib. Texte arabe éd. G.S. Colin & E. Lévi-Provençal, Histoire de l'Afrique du Nord et de l'Espagne intitulée Kitāb al-Bayān al-Mughrib, 1948.
  • Ibn Khaldoun (trad. William Mac Guckin de Slane), Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, Imprimerie du gouvernement, Alger, (lire en ligne)
  • Mouloud Gaïd, Les Berbers dans l'histoire: Les Ibadites, Editions Mimouni, (lire en ligne)
  • Revue africaine : journal des travaux de la Société Historique Algérienne : Volume 8, (lire en ligne)
  • Revue africaine : journal des travaux de la Société Historique Algérienne : Volume 7, (lire en ligne)

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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