Tatiana Moskalkova

Tatiana Nikolaïevna Moskalkova (russe : Татьяна Николаевна Москалькова), née le à Vitebsk (Biélorussie, URSS) est une avocate, enseignante, femme politique, députée soviétique et russe.

Tatiana Moskalkova
Fonctions
Députée à la Douma
6e Douma d'État de la fédération de Russie (en)
-
Députée à la Douma
5e Douma d'État de la fédération de Russie (en)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université de droit de Moscou O. I. Koutafine (en)
Activités
Femme politique, députée, ombudsman, députée à la Douma
Autres informations
Chaire
Professeur titulaire (en)
Religion
Partis politiques
Membre de
6e Douma d'État de la fédération de Russie (en)
5e Douma d'État de la fédération de Russie (en)
Armes
Ministère des Affaires internes (en), ministère de l'Intérieur
Grade militaire
Site web
Distinctions

Biographie

Elle est née le à Vitebsk, en Biélorussie. Son père est officier de l'armée de l'air soviétique. Elle fait des études de droit et de philosophie, et obtient un doctorat dans ces deux domaines[1].

Après un parcours de juriste, elle effectue sa carrière au sein de la police soviétique puis russe, durant deux décennies, dans des fonctions techniques et notamment à la commission des grâces. Devenue général, au sein de la police, elle prend sa retraite en 2007, à l'âge de 52 ans. Se présentant aux élections législatives, elle devient députée à la Douma, en tant que membre de Russie juste, un parti pro-gouvernemental. Elle propose, pendant le procès des Pussy Riot, d'introduire dans le code pénal un délit d'atteinte à la morale pour protéger « les choses sacrées religieuses, spirituelles, culturelles, et historiques, ainsi que les valeurs morales ». Elle est réélue aux élections de 2011[1],[2].

Depuis le  , elle est élue déléguée des droits de l'homme  de la Douma auprès du président russe[3]. Elle succède à Vladimir Loukine, délégué des droits de l'homme jusqu'en 2014, puis à Ella Pamfilova (qui a quitté ce poste pour prendre la tête de la Commission électorale), tous deux relativement respectés dans ce rôle de défenseur des droits de l'homme, mais qui n'étaient pas issus des forces de l'ordre et n'avaient pas préalablement un positionnement aussi dur sur les questions de l'élargissement des pouvoirs de la police et de répression[1].

Notes et références

Notes

    Références

    1. Veronika Dorman, « Tatiana Moskalkova, une générale pour mettre les droits des Russes au pas », Libération, (lire en ligne)
    2. (en) Ivan Nechepurenko, « Russia’s New Human Rights Ombudsman Is Former Police General », The New York Times, (lire en ligne)
    3. (ru) Наталья Корченкова, « Татьяна Москалькова указала основные права », Kommersant, (lire en ligne)

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