Tauragė
Tauragė (en allemand : Tauroggen) est une ville industrielle de Lituanie et la capitale de l’apskritis de Tauragė.
Tauragė | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | Lituanie |
Région | Samogitie |
Apskritis | Apskritis de Tauragė |
Municipalité | Municipalité du district de Tauragė |
Seniūnija | Tauragės miesto seniūnija |
Senior | Virginijus Žilius |
Indicatif | 446 |
Démographie | |
Population | 26 444 hab. (2011) |
Densité | 1 684 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 55° 14′ 50″ nord, 22° 17′ 30″ est |
Superficie | 1 570 ha = 15,7 km2 |
Divers | |
Première mention | XVIe siècle |
Statut | Ville depuis 1932 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.taurage.lt |
Sources | |
Sa population en 2005 est de 28 504 habitants. Tauragė se situe sur la rivière Jura, près de la frontière avec la Russie (oblast de Kaliningrad) et non loin de la mer Baltique. Tauragė reçut le titre de cité en 1932 et son blason en 1997. Plusieurs bâtiments de la ville ont de l’importance, dont le palais néo-gothique Radziwiłł, le « château » (qui abrite aujourd’hui une école et le musée régional "Santaka"). Honoré de Balzac y a séjourné avec la Comtesse Hanska en 1843[1]. Les édifices religieux les plus importants sont ; l'église luthérienne (1843), l'église l’orthodoxe (1853) et l'église catholique (1904). La ville possède aussi une manufacture de céramique.
Histoire
Elle fut une ancienne ville prussienne (Tauroggen) et devint russe en 1795. Le , la convention de Tauroggen y fut signée le entre le général prussien Ludwig Yorck von Wartenburg et le général de l'Empire Russe d'origine allemande von Diebitsch : cette convention marque le début du retournement d'alliance de la Prusse contre Napoléon Ier.
Occupée par les Allemands pendant la Première Guerre mondiale, elle est secouée par des troubles révolutionnaires en 1918-1919 et fait partie de la nouvelle Lituanie indépendante en 1920. À nouveau occupée par les Allemands en 1941, puis par les Russes, elle fait partie de l'URSS et de la RSS de Lituanie, jusqu'en 1991, à l'indépendance de la nouvelle république de Lituanie.
Le , des hommes de la Gestapo et le Sicherheitsdienst assassinent 133 hommes de la ville dans une exécution de masse, principalement des juifs et quelques communistes.[2]
Jumelages
Ville | Pays | ||
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Bełchatów | Pologne | ||
Ostróda | Pologne | ||
Riedstadt | Allemagne | ||
Sovetsk | Russie | ||
Zestafoni | Géorgie |
Notes et références
- André Maurois, Prométhée ou la vie de Balzac, Hachette, 1965, p. 505
- http://www.holocaustatlas.lt/EN/#a_atlas/search//page/1/item/168/