Technosolutionnisme

Le technosolutionnisme, ou solutionnisme technique, est la confiance dans la technologie pour résoudre un problème souvent créé par des technologies antérieures[1]

Les énergies renouvelables peuvent apparaître comme une des solutions au réchauffement climatique.

Selon ce concept, tous les problèmes pourraient trouver des solutions dans des technologies meilleures et nouvelles. Le terme est maintenant utilisé comme une expression condescendante pour décrire des solutions bon marché et rapides en utilisant des technologies inappropriées ; ces correctifs créent souvent plus de problèmes qu'ils n'en résolvent, ou donnent le sentiment qu'ils ont résolu le problème.

Certains[Qui ?] le définissent comme une « tentative de réparer les dommages causés à une technologie par une modification du système », qui peut impliquer une modification de technologies existantes et/ou une modification de ses procédures d'exploitation ou de maintenance.

Les correctifs technologiques sont inévitables dans la technologie moderne. Il a été observé que de nombreuses technologies, bien qu'inventées et développées pour résoudre certains problèmes perçus, créent souvent d'autres problèmes dans le processus, appelés externalités[2] .

Dans le cadre du réchauffement climatique, le terme « technosolutionnisme » a été utilisé pour qualifier des technologies expérimentées ou envisagées pour capturer le CO2, refroidir les océans, ou modifier le régime des pluies[3],[4].

Stéphane Foucart considère que le technosolutionnisme est la forme moderne du climatoscepticisme. Il consiste à envisager le problème climatique et les problèmes environnementaux « comme des problèmes que la technique va de toute façon réussir à résoudre »[5].

Géo-ingénierie

Le physicien David Keith étudie des solutions technologiques au problème du réchauffement climatique depuis les années 1990. Il a voulu étudier l'effet de l'injection de quantités importantes de calcite dans l'atmosphère, arguant que cette matière pourrait modifier l'albédo de la Terre sans porter atteinte à la couche d’ozone[6].

Voir également

Notes et références

  1. (en) Stephen P. Cook, The Worldview Literacy Book, Parthenon Books, 2009 (extrait).
  2. The sacred and the limits of the technological fix AR Drengson - Zygon®, 1984 - Wiley Online Library.
  3. « Changement climatique : la géo-ingénierie peut-elle nous sauver ? », sur RTL (consulté le ).
  4. « Ecologie : pourquoi la technologie ne nous sauvera pas ? », sur Radio France, (consulté le ).
  5. Léia Santacroce, « Changement climatique : 5 choses à savoir sur les climatosceptiques », sur Geo, (consulté le ).
  6. Laurent Sacco, « Géoingénierie : un test pour refroidir la Terre est à l'étude », sur Futura, (consulté le ).
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