Tell Kalakh

Tell Kalakh (en arabe : تلكلخ) est une ville du gouvernorat de Homs, en Syrie près de la frontière avec le Liban. Sa population en 2004 est de 18 412 personnes. C'est le chef-lieu du district éponyme.

Tell Kalakh
Nom officiel
(ar) تلكلخ
Nom local
(ar) تلكلخ
Géographie
Pays
Gouvernorat
District
Talkalakh (en)
Sous-district
(d)
Altitude
265 m
Coordonnées
34° 40′ 06″ N, 36° 15′ 35″ E
Démographie
Population
35 445 hab. ()
Histoire
Événement clé
Géolocalisation sur la carte : Syrie

Histoire

Selon un rapport d'Amnesty International de 2011, à la suite des manifestations en Syrie liées au Printemps arabe, le cheikh Osama al Akkary de la mosquée de Tell Kalakh est arrêté. Son arrestation provoque de violents affrontements entre les habitants de la ville et les autorités. Le , plusieurs hommes de la ville sont arrêtés et torturés. Des soldats ont pillé les maisons de la ville les jours suivants. Au moins neuf hommes sont morts en détention[1]. Lors de la guerre civile syrienne, la ville de Tell Kalakh est sous contrôle rebelle pendant deux ans, puis change d'allégeance le et passe sous le contrôle du gouvernement syrien, sans combat[2]. Le Los Angeles Times décrit les conflits à Tell Kalakh comme « un microcosme du conflit syrien »[3].

En , des terroristes tentent d'entrer en Syrie en passant par Tell Kalakh, mais sont repoussés par l'armée syrienne[4]. En , des dizaines de réfugiés syriens au Liban sont retournés à Tell Kalakh[5].

Oléoduc Kirkouk-Baniyas

En , un groupe terroriste sabote l'oléoduc Kirkouk-Baniyas au niveau de Tell Kalakh[6]. En , une nouvelle explosion endommage l'oléoduc au niveau de Tell Kalakh[7].

Familles

La famille Dandachi (ou Dandashi ou Dandachides) est traditionnellement implantée dans quatre villes du gouvernorat de Homs, dont Tell Kalakh[8]. Cette famille était réputée pour être les meilleurs éleveurs de chevaux de Syrie et du Liban[9]. Ali Abd al-Karimal al-Dandashi fut cofondateur des scouts de Syrie (devenu Jeunesse de la révolution en 1963)[10], puis président du comité olympique syrien, puis membre de l'assemblée constitutionnelle en 1949. Olivier Corel, « l'émir blanc » installé en Ariège, est un descendant de cette famille[11]. Maroin Al Dandachi a créé le collectif humanitaire Free Syria Lille en 2012[12].

Notes et références

  1. « Répression en Syrie - Terreur à Tell Kalakh », sur Amnesty.org,
  2. (en) Patrick Cockburn (en), « Tal Kalakh: Syria's rebel town that forged its own peace deal », sur The Independent, .
  3. (en) Scott Lucas, « Syria: How to Show Foreign Media A “Truce” — The Story of Tal Kalakh », sur Eaworldview.com,
  4. « Une tentative des terroristes de pénétrer sur le territoire syrien a été repoussée », sur Presstv.com,
  5. « Plus de 800 réfugiés du Liban et de la Jordanie sont rentrés en Syrie en une journée », sur Armenpress.am,
  6. « Syrie: attaque "terroriste" sur un gazoduc près de Homs », sur Lepoint.fr,
  7. (en) Zaman Alwasl, « Massive explosion hits pipeline in Syria’s Tal Kalakh », sur Zamanalwsl.net,
  8. « Grande Famille Du Liban: Dandachi, Famille Joumblatt, Lahoud, Famille Frangie, Gemayel, Amadet, Murr, Chamoun, Edde », sur Betterworldbooks.com,
  9. (en) Edouard Aldahdah, « Dandashi photos 1 », sur Daughterofthewind.org,
  10. Sami M. Moubayed, Steel & Silk : Men and Women who Shaped Syria 1900-2000, Cune Press, , 623 p. (ISBN 978-1-885942-40-1, lire en ligne), p.374
  11. Elise Vincent et Ariane Chemin, « La ferme des terroristes », sur Lemonde.fr,
  12. « Maroin Al Dandachi, la voix des jeunes Syriens en exil désireux de venir en aide à leurs compatriotes martyrs », sur Lavoixdunord.fr,
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