Temps et Être

La conférence Temps et Être, en allemand, Zeit und Sein, a été prononcée le au Studium Generale de l’Université de Fribourg en Brisgau. Elle a été traduite par François Fédier et publiée la première fois en 1968 chez Plon dans L’endurance de la pensée, livre conçu en hommage à Jean Beaufret. Elle a ensuite été reprise en 1976 dans Martin Heidegger, « Questions IV » dans une nouvelle traduction de Jean Lauxerois et Claude Roëls (Gallimard), accompagnée de notes de traduction ainsi que du protocole du séminaire sur ladite conférence qui s'est tenue, la même année, à Todnauberg en Forêt Noire du 11 au . Ce titre de « Temps et Être » fait référence, trente-cinq ans après à la troisième section du livre Être et Temps, qui élaborée mais non satisfaisante au yeux de l'auteur fut purement et simplement détruite[N 1]. Toutefois ce que contient aujourd'hui le texte de la conférence, en raison du délai et de l'évolution de la pensée d'Heidegger, ne peut plus être mis en connexion directe avec Être et Temps (note en exergue du traducteur)[N 2].

Pour des articles plus généraux, voir Martin Heidegger et La philosophie de Martin Heidegger.

Temps et Être
Auteur Martin Heidegger
Pays France
Genre Conférence
Version originale
Langue Allemand
Titre Zeit un Sein
Éditeur Max Niemeyer
Lieu de parution Tûbingen Allemagne
Date de parution 1969
Version française
Traducteur François Fédier
Éditeur Gallimard
Collection TELQuestions III et IV
ISBN 2--07-072130-2

Projet

Être et Temps se donnait pour but de reprendre la question « du sens de l'être » en général et non pas seulement la signification temporelle du Dasein à laquelle elle semble de prime abord s'être arrêtée. « Après avoir montré que le temps est l'horizon de toute compréhension de l'être le projet consistait à faire apparaître en retour-dans la troisième section- que l'être est compris à partir du temps dans tous ses modes, et donc asseoir son caractère «temporal »[1]. Dans la mesure où « Temps et être » (Zeit und Sein) est le titre que Heidegger prévoyait de donner à la troisième section de Sein und Zeit, la conférence peut apparaître en quelque sorte comme, le contre-point et la répétition de l’ouvrage de 1927 estime Arthur Cebal[2]. Au moment d'Être et Temps, souligne Marlène Zarader[3], Heidegger n'aurait pas réussi à démontrer sa thèse « il avait choisi d'analyser l'existence de l'homme pour y trouver la réponse à ce que être veut dire ; il a bien analysé, de manière magistrale, l'existence de l'homme, il n'a pu, à partir de là, franchir le pas qui devait le mener à l'être ».

« La temporalité authentique était définie dans Être et temps à partir du phénomène originaire de l’avenir, la conférence met en avant le sens de l’être comme donation en présence »[4]. On voit à partir de là tout ce qui sépare la pensée de 1927 de celle de 1962. En fin de son travail consacré à la continuité entre « Être et Temps » et la conférence « Temps et Être », Pegoraro Olinto fait appel au concept d'Imagination transcendantale tel que celui-ci fut reçu et retravaillé dans le Kant et le problème de la métaphysique[5].

Le Protocole du Séminaire engage l'explicitation de la conférence selon trois perspectives : « son intention fondamentale, le rapport de la conférence à la pensée d'Heidegger et à la philosophie en général »[6]

Développement

Face au paradoxe qui veut que l'être a besoin du temps pour être déterminé et réciproquement que le temps a besoin de l'être, Heidegger commence par s'interroger sur ce qui unit l'être et le temps (p. 194)[N 3]. « La conférence questionne tout d'abord sur ce qui est le propre de l'être, puis sur ce qui est le propre du temps »[7]. Devant un étant quelconque nous ne disons pas l'être est, le temps est, mais il y a être, et il y a temps déportant ainsi le problème vers la signification de l'expression « Il-y-a ».

La Conférence se poursuit par l'examen de cet « Il-y-a » qu'elle aborde selon trois perspectives : ce que veut dire « être », ce que veut dire « temps » et qu'en est-il de ce « Il » qui donne à la fois sens et être (p. 198). Questionnant sur ce qui est le propre de l'être, tout l'effort de la conférence tend à détacher l'être de l'étant[N 4],[N 5], puis sur ce qui est le propre du temps, il s'avère selon ce qu'en dit le Protocole : « l'être aussi bien que l'étant ne sont pas ». Le « Il » est d'abord interprété dans la perspective du « donner » puis dans la perspective de cela qui donne[7].

L'être comme entrée en présence

Heidegger commence par rappeler que, depuis l'antiquité l'« être » est compris comme « déploiement en présence », en allemand Anwesen, en grec parousia, παρουσία avec l'idée de mouvement d'éclosion[N 6].

Heidegger détaille les modes du se « déployer en présence » effectivement recensés dans l'histoire de la métaphysique : « L'Un unique, unifiant d'Héraclite, en tant que Logos comme recueillement sauvegardant le Tout, en tant qu'idea, ousia, anergia, substantia, actualitas, perception, monade, en tant qu'objectivité, volonté de puissance, volonté de volonté ». L'histoire de l'être n'est qu'une manière dont il y a : « être » (p. 202). Cette déclinaison des modes d'être est suivie d'une méditation sur le caractère « destinal » de ces modes[N 7]. Avec la domination universelle de la Technique moderne, l'être prend le sens de « stock disponible »[N 8], qui interpelle tous les habitants de la terre, pour déboucher sur ce qu'Heidegger appelle la « Machenschaft » (p. 200). Avec la Machenschaft il s'agit de saisir l'essence de notre civilisation technicienne qui s'applique à « résoudre tous les problèmes dans l'affairement de tous les instants [...] affairement qui s'impose comme le nouvel impératif catégorique »[8].

Le propre du temps

Françoise Dastur[9] écrit : « Lorsque nous déterminons le « propre du temps », à partir du présent, nous comprenons habituellement celui-ci au sens de « maintenant » et non pas au sens de l'« entrée en présence » » en perdant le sens de mouvement au bénéfice exclusif de l'étant.

Heidegger remarque que lorsque nous méditons sur l'expression : « entrée en présence », correspondant à l'allemand, Anwesen, cet Anwesen, prend en plus, une tournure particulière si nous prenons en compte le phénomène de l'« absence » et nous ne limitons pas seulement à la présence concrète et manifeste. Ce phénomène de l'absence « être-passé » ou « être à-venir » représente, tout aussi bien, un « déploiement en présence » de l'être, différent, mais parfois plus intense plus élevée que la pure et simple présence (p. 201). Alain Boutot[10], dans son Que-sais-je ? résume ainsi son propos : « l'être n'est pas. De l'être « Il y a » en tant que « déploiement » de présence [...] Le présent n'est pas le simple maintenant, mais désigne l'« entrée en présence », de toutes les choses présentes ». Parfois les choses ou êtres absents sont plus présents que les objets véritablement présents « La présence d'un absent n'est pas seulement son souvenir, mais en quelque sorte son « habitation » ». Dans cette « entrée en présence » les choses futures ou passées font à leur manière mouvement dans le présent, alors que la tradition métaphysique ne les conçoit que comme « choses en mémoire » et « projet » c'est-à-dire sans substance réelle, sans « être » : « Le passé, loin d'être le pur et simple révolu, désigne le mouvement à la faveur duquel tout ce qui a été surgit dans la présence ».Heidegger précise : « l'absence aussi vient à nous comme ce qui nous regarde » (p. 209), l'absence de l'« avoir-été » comme l'absence du non-encore-présent « sur le mode du déploiement à notre rencontre, entendu au sens du « venir-sur-nous » de l'avenir » (p. 210). Ici Heidegger s'interroge « comment faut-il déterminer ce don d'être qui joue dans le présent, dans l'avoir-été et dans l'avenir ? »(p. 210).

Dans la conférence de 1962, Heidegger reprend à Husserl le mot grec epokhè pour l’appliquer aux « époques de la destination de l’être » . La suite des « époques » n'est pas plus, dans son déploiement, contingente que nécessaire écrit Heidegger (p. 203)[N 9]. L'initiale époque où l'être était compris comme ousia « être entré en présence » ou en allemand Anwesenheit est recouverte de plus en plus de diverses manières (p. 203).

Jusqu'ici le destin de l'être, ses modes successifs, n'était envisagé que comme un processus historique. C'est en vain même que Être et Temps tentait d'échapper à l'historicité du Dasein pour penser le « destinement » de l'être lui-même reconnaît Heidegger (p. 204).

L'Il y a

Ce qui, depuis l'origine, anime Heidegger c'est la vieille question du « pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien », autrement dit celle du sens de l'« Il-y-a ». C'est cette question « qui donne son impulsion à la conférence Temps et Être : puisque de l'être nous ne pouvons dire qu'il est, mais qu'il y a être, puisque le temps lui-même n'est rien de temporel, mais qu'il y a temps [...], il faudra donc que se montre la manière dont il y a être et dont il y a temps » écrit Philippe Arjakovky[11].

Pour penser le « Il » de l' il y a qui donne l'être, Heidegger, porte son regard vers le temps (p. 206). À partir de cette méditation sur le temps, Heidegger envisage (p. 208) une nouvelle caractérisation de l'homme comme « celui qui regarde la venue à lui de l'état de présence, celui qui à partir de cette venue à lui, déploie sa propre présence et à sa manière, vient lui-même à être pour tout ce qui entre en présence et pour tout ce qui en sort » et il ajoute : « si l'homme n'était pas constamment celui qui accueille la donation venant du « Il y a », la παρουσία , si ce qui ce qui est dirigé et tendu vers lui n'atteignait pas l'homme [...] celui-ci resterait exclu du règne du « Il y a ». L'homme ne serait pas homme [...] Mais tout aussi bien, l'« absence » vient à nous comme ce qui nous regarde(p208-209) ».

Le rapport réciproque et simultané du « non encore présent » et de l'« avoir-été » porte et produit, selon Heidegger, le présent (p. 210). Pour Heidegger, la simultanéité et la réciprocité évoquée est étrangère à la conception triviale du temps, car le temps lui-même n'a rien de temporel (p. 211). L'unité est à rechercher ailleurs dans « ce qui leur est propre et à partir de ce qu'ils se portent les uns aux autres »(p. 211). Heidegger conçoit cette unité comme originaire, « l'unité des trois dimensions temporelles repose dans le jeu par lequel chacune se tient et se tend pour chacune »(p. 213). Pour caractériser cette dimension originaire, Heidegger parle d'« Ouvert » ou d'« espace libre du temps »(p. 211).

Heidegger reviendra (p. 215) sur le Il qu'il faut éviter de comprendre comme une puissance donatrice. « Il y a » dans ce cas n'est pas une proposition mais une simple contrainte linguistique transmise par les grammairiens gréco-romains (p. 218).

L'Ereignis

À cette étape de la conférence apparaît la notion fondamentale d'Ereignis, que l'on retrouvera en 1989, avec la publication du livre maître des « traités impubliés », les Beiträge zur Philosophie (Vom Ereignis)[N 10]. Ce terme nommerait enfin le lien recherché entre « l'être et le temps » aussi bien dans Être et temps que dans la conférence de 1962[12].

L'Ereignis ou Avenance selon la traduction de François Fédier n'est pas, pour Heidegger, une déclinaison nouvelle dans la suite des interprétations de l'être[13]. « L'Ereignis [...] longuement abordé dans la conférence « Temps et être » n’apparaît que dans la deuxième partie du texte -, ce terme désigne le pur mouvement de dispensation de l’être en son retrait et la co-propriation (Er-eignis) originaire de l’être et du temps et de l’être et de la pensée »[14],[N 11].

Heidegger interroge encore le sens originaire de cette unité des trois modes du temps qui « réserve chaque fois une manière propre d'avancer dans l'être »(p. 212). Aucun de ces modes ne doit prévaloir sur l'autre (p. 213). Le temps véritable devient alors quadri-dimensionnel, la quatrième serait celle qui déterminerait et accorderait tout. L'unité des trois dimensions temporelles repose dans le jeu par lequel chacune se tient et se tend pour chacune (p. 213)

« Mais où y a-t-il le temps et l'« espace libre du temps » », feint de s'interroger Heidegger , alors qu'il ne nous est plus permis de demander après un « où », après un « lieu »(p. 214). Même s'il n'il n'y a pas de temps sans l'homme, l'homme n'est en aucune manière donateur du temps (p. 214). Le temps véritable a toujours déjà atteint de son règne l'homme en tant que tel et de façon qu'il ne peut être homme qu'en se tenant au cœur de la triple avancée de l'être (p. 215).

Heidegger conclut sa conférence par un long et complexe développement sur l'Ereignis. En interrogeant sur l'Ereignis, nous paraissons exiger un renseignement sur l'être de l'Ereignis, mais il semble qu'une réponse soit impossible reconnaît Heidegger (p. 220). Notre commentaire s'essoufle devant la complexité des dernières pages. Mëme le conférencier, rapporte Marc Froment-Meurice[15], parle « d'un dire qui se brise. La conférence n'a parlé qu'en énoncés de propositions ». « Temps et être » se révèle alors comme la « répétition » de Sein und Zeit en direction de l’an-historialité du rapport entre être « et » temps, là où l’ouvrage de 1927, dont la Lettre sur l'humanisme pointait le langage métaphysique, se trouvait encore pris dans la clôture de l’Histoire[16].

Références

Notes

  1. Le cours intitulé Les problèmes fondamentaux de la phénoménologie comme le souligne son traducteur Jean-François Courtine dans l'avertissement introductif se présentent comme une nouvelle élaboration de cette troisième section qui n'a jamais été publiée Martin Heidegger Gallimard 1989
  2. « On peut comprendre, après avoir mesuré l'ampleur du tournant de l'Ereignis, que lorsque Heidegger prononce le 31 janvier 1962 la conférence Temps et être, le texte de celle-ci ne puisse plus être mis en connexion directe avec le texte de Être et temps de 1927 »-Françoise Dastur 1990, p. 113
  3. « L'être et le temps se déterminent réciproquement [...] Nous ne pouvons pas dire que l'être est pour la bonne raison que l'être n'a rien de temporel. De même nous ne pouvons pas dire que le temps est car il n'est pas un étant »Pegoraro Olinto 1973, p. 256 lire en ligne
  4. Le problème consiste à penser l'être pour lui-même autrement dit de l'abandonner en tant que fond de l'étant. Dans l' « Il-y-a », il y a l'idée de don (p. 198)
  5. « Dans la conférence de 1962, Heidegger tente de penser l'être à partir du « donner », impliqué dans la formule Es gibt Sein, ce qui exige l'abandon de la détermination de l'être comme fondement de l'étant pour faire apparaître l'être comme déploiement de la présence de ce qui est présent »Françoise Dastur 2011, p. 245
  6. La conférence fournit l'occasion à Heidegger d'expliciter ce rapprochement de l'être et du temps. Le rapprochement de temps et être contient l'invite compte tenu de ce qui a été dit de l'être à situer le temps dans ce qui lui est propre. Être veut dire avancée de l'être, se déployer en présence, laisser ce déployer en présence, être-présent en grec parousia. Nous lisons par exemple n'importe où l'information : En présence de nombreux invités, la fête a été déclarée. La phrase pourrait se dire également : De nombreux invités étant-là ou bien étant présents. Le présent, à peine l'avons nous nommé pour lui-même que déjà nous pensons présent et avenir, l'antérieur et l'ultérieur par rapport au maintenant. Seulement le présent entendu à partir du maintenant du présent entendu au sens de l'être-présent parousia. Nous comprenons habituellement le présent comme le maintenant, par opposition au non-plus maintenant et pas encore maintenant. Mais présent veut tout aussi bien dire être-présent, se déployer en présence parousia Martin Heidegger 1990, p. 205-206
  7. Heidegger écrit : « Le destin est par essence destin de l'être, au sens où l'être se destine lui-même, déploie à chaque fois son essence comme un destin et par là se métamorphose destinalement ». L'Être s'est destiné de nos jours comme essence de la Technique dans le Gestell. Heidegger précise sa conception : « se destiner (sich schicken), signifie se mettre en route, pour s'ajointer à la directive indiquée et qu'attend un autre destin voilé »Martin Heidegger 1990, p. 310
  8. « La « technique moderne », avec toute sa puissance, est aussi un dévoilement mais qui n'est pas une simple fabrication comme dans la techné grecque, mais une « provocation », une mise en demeure adressée à toutes choses d'apparaître comme un fonds ou un stock disponible »article Technique dans Le Dictionnaire Martin Heidegger, p. 1274
  9. À chaque époque correspond un monde « une époque historique qui doit être comprise comme une étape dans la suspension ou la rétention de la vérité , l'être retenant sa vérité de différentes manières au cours de l'histoire, afin à chaque fois de laisser apparaître un « monde ». L' « oubli de l'être » est un multiple « oubli de soi » de l'être (par l'être), et non pas un processus continu de déclin » écrit Françoise Dastur-Françoise Dastur 2011, p. 175
  10. Alain Boutot, dans son Que sais-je ?, résume ainsi sa compréhension de l'Ereignis : « L'être comme le temps, entrent en présence ou plutôt, ne sont rien d'autre que la venue en présence de tout ce qui est. Cette présence ne dérive pas d'autre chose que d'elle-même. Elle advient d'elle-même et par elle-même, elle se donne, ou plutôt est elle-même pure donation de présence. Heidegger nomme cette donation originaire de la présence, qui est à la fois la vérité de l'être et la vérité du temps, das Ereignis »-Alain Boutot 1989, p. 58
  11. Paul Slama remarque l’insistance de Zeit und Sein sur l’Ereignis comme événement appropriant de l’être et de l’homme. Cette importance découlerait d'après cet auteur : « au fait que s'il faut penser les époques de l’être dans leurs profondes discontinuités, il faut aussi penser la possibilité d’une méthodologie (phénoménologique !) qui permet de « voir » en surplomb les discontinuités pour les identifier comme telles » Paul Slama 2018lire ligne

Liens externes

Bibliographie

  • Protocole d'un séminaire sur la Conférence Temps et Être dans Heidegger Questions III et IV, Paris, Gallimard, , 488 p. (ISBN 2-07-072130-2), p. 228-276.
  • Philippe Arjakovsky, François Fédier et Hadrien France-Lanord (dir.), Le Dictionnaire Martin Heidegger : Vocabulaire polyphonique de sa pensée, Paris, Éditions du Cerf, , 1450 p. (ISBN 978-2-204-10077-9).
  • Marlène Zarader, Lire Être et Temps de Heidegger, Paris, J. Vrin, coll. « Histoire de la philosophie », , 428 p. (ISBN 978-2-7116-2451-5).
  • Marlène Zarader (préf. Emmanuel Levinas), Heidegger et les paroles de l'origine, VRIN, , 319 p. (ISBN 2-7116-0899-9).
  • Françoise Dastur, Heidegger et la question du temps, Paris, PUF, coll. « Philosophies », , 127 p. (ISBN 2-13-042954-8).
  • Christian Dubois, Heidegger : Introduction à une lecture, Paris, Seuil, coll. « Points Essais », , 363 p. (ISBN 2-02-033810-6).
  • Jean Grondin, Le tournant dans la pensée de Martin Heidegger Epiméthée, Paris, PUF, , 136 p. (ISBN 2-13-039849-9).
  • Françoise Dastur, Heidegger et la pensée à venir, J. Vrin, , 252 p. (ISBN 978-2-7116-2390-7 et 2-7116-2390-4).
  • Martin Heidegger, Questions III et IV, Paris, Gallimard, coll. « Tel », , 488 p. (ISBN 2-07-072130-2).
  • Alain Boutot, Heidegger, Paris, PUF, coll. « Que sais-je? » (no 2480), , 127 p. (ISBN 2-13-042605-0).
  • Marc Froment-Meurice, « Sans mot dire », dans Jean-Pierre Cometti et Dominique Janicaud (dir.), Être et temps de Martin Heidegger : questions de méthode et voies de recherche, Marseille, Sud, (ISBN 2864461058 (édité erroné), BNF 35026983).

Articles connexes

  • Portail de la philosophie
  • Portail Martin Heidegger
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.