Théodore Laurent

François Arthur Théodore Laurent, né le à Saint-Jean-d'Angély et mort le , est un industriel français.

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Théodore Laurent
Fonctions
Vice-président
Comité des forges
Vice-président
Chambre syndicale des fabricants et constructeurs de matériel de guerre (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 89 ans)
Paris
Nom de naissance
François Arthur Théodore Laurent
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinctions

Biographie

Ancien élève de l’École polytechnique (promotion 1883, sorti classé 10 sur 222 élèves, 5e des 5 élèves pris dans le corps des mines), et de l’École des mines de Paris (sorti classé 5). Corps des mines.

Né le 18/12/1863 à Saint-Jean-d'Angély, mort le 21/8/1953. Fils de Aimé Laurent, banquier à Saint-Jean-d'Angély, et de Anne VALLEAU. Marié à Élisabeth Marie Hallé. Inhumé à Bonnelles (Yvelines).

Père de Jacques Aimé Félix (X 1911 - 1891-1983, Pdt de DAVUM, Forges de Dilling), de Daniel François Jean (X 1913, corps génie maritime, Pdt de Rédange-Dilling, de la Sté Delattre-Frouard) et de Pierre (médecin).

Son quatrième fils, Jean Laurent, engagé volontaire, meurt le à 20 ans ; il venait de recevoir la Légion d'honneur.

Il se consacre d'abord aux chemins de fer (Compagnie du Midi, puis de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans). En 1908, il commence sa carrière de sidérurgiste, comme directeur adjoint des Forges et aciéries de la Marine et d'Homécourt[1], puis devient directeur en 1911. Pendant la Première Guerre mondiale, il fait de Saint-Chamond l'un des arsenaux les plus importants du pays. Il participe après la guerre au renouveau de la sidérurgie, et devient PDG de l'entreprise en 1927. Il laisse une puissante empreinte dans l'industrie en adaptant sans cesse les entreprises aux conditions nouvelles. Promoteur de concentrations industrielles, dont en partie Sidelor (1950), il réalise le grand ensemble métallurgique de la Loire.

Il était vice-président du Comité des forges[2].

Il meurt le .

Distinctions

Il est grand officier de la Légion d'honneur.

Notes et références

  1. Jean-Marie Moine, La sidérurgie, le Comité des Forges et l'Empire colonial. Mythes et réalités (lire en ligne), page 484
  2. « François Arthur Théodore LAURENT (1863-1953) », sur www.annales.org (consulté le )

Liens externes

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