Théophile Vauchelet

Théophile Auguste Vauchelet, né à Passy (Seine) le et mort le à Paris (IIe arrondissement)[1], est un peintre français.

Théophile Vauchelet
Théophile Vauchelet, photographie de Pierre Petit,
Paris, musée d'Orsay.
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Théophile Auguste Vauchelet
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Mouvement
Père
Antoine Vauchelet (d)
Mère
Sophie Engren (d)
Fratrie
Laure Vauchelet (d)
Auguste Vauchelet (d)
Émile Vauchelet (d)
Conjoint
Louise-Marie-Caroline Baudouin de Saint Firmin (d)
Enfants
Joseph Vauchelet (d)
Louise Vauchelet (d)
Marie-Anna Vauchelet (d)
Distinctions
Second prix de Rome en 1827
Premier prix de Rome en 1829
Légion d'honneur en 1861

Biographie

Élève de Louis Hersent et Abel de Pujol, Théophile Vauchelet est un peintre d'histoire dont la carrière devient brillante à partir de la Monarchie de Juillet. Il réalise sur commande royale La Capitulation de Magdebourg pour la galerie historique du château de Versailles et plusieurs tableaux religieux pour les églises parisiennes, comme aux églises Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, Saint-Sulpice ou à la Madeleine. Il décore aussi un des grands salons de réception de l'hôtel de ville de Paris et un plafond du palais des Tuileries, mais ces deux réalisations furent détruites par les incendies de la Commune.

Le plafond de la chapelle du Sénat, représentant les quatre évangélistes, est considéré comme son chef-d'œuvre[2].

Vauchelet remporte le second prix de Rome en 1827 pour son tableau Coriolan chez Tullus, puis le premier prix de Rome pour Jacob refusant l'envoi de Benjamin en 1829. Il obtient une médaille de 2e classe au Salon de 1831, puis des médailles de 1re classe aux Salons de 1846 et 1861. Il reçoit enfin les insignes de chevalier de la Légion d'honneur le .

Théophile Vauchelet est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (16e division)[3].

Collections publiques

Galerie

Notes et références

  1. Archives de Paris, État-civil numérisé du IIe arrondissement, registre des décès de l'année 1873, acte no 866. Le peintre est mort à son domicile du no 2 rue Monsieur-le-Prince, où il avait son atelier.
  2. La Gazette Drouot, no 14, 8 avril 2011, p. 113.
  3. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 340
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