The King of Staten Island

The King of Staten Island est une comédie biographique américano-chinoise réalisée par Judd Apatow et sortie en 2020.

The King of Staten Island

Réalisation Judd Apatow
Scénario Judd Apatow
Pete Davidson
Dave Sirus
Musique Michael Andrews
Acteurs principaux

Pete Davidson
Bel Powley
Ricky Velez

Sociétés de production Apatow Productions
Perfect World Pictures
Pays de production États-Unis
Chine
Genre comédie biographique
Durée 136 minutes
Sortie 2020

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Scott, âgé de 24 ans, est le fils d'un pompier mort lors d'une mission quand il avait sept ans. Il vit aujourd'hui avec sa mère Margie à Staten Island, quartier résidentiel de New York. Traînant avec ses amis, fumant de l'herbe, il a pour seul projet, peu abouti, de devenir tatoueur. Il est par ailleurs atteint de la Maladie de Crohn et de TDAH.

Il voit avec difficulté sa jeune sœur partir à l'université, puis sa mère entamer une liaison avec Ray, un pompier qui, dans un premier temps, était venu se plaindre parce que Scott avait commencé un tatouage sur son fils âgé de seulement neuf ans. Scott semble accepter dans une certaine mesure cette liaison, acceptant même d'accompagner à l'école les enfants de Ray, dont la garde est confiée à l'ex-femme de celui-ci, mais un conflit latent oppose les deux hommes. Un jour ils se bagarrent violemment derrière la maison et Margie décide de les chasser tous les deux de sa vie.

Scott n'a nulle part où aller et finit par aller voir Ray à sa caserne, où il se fait adopter par les pompiers : il devient leur homme à tout faire, nettoie les camions et couche dans le dortoir. Il sympathise ainsi avec Ray et accepte sa liaison avec sa mère. Il apprend également des anecdotes sur son père, qui apparaît moins parfait et plus proche de lui que dans les récits de sa mère, tout en demeurant un héros.

Gagnant ainsi en maturité, Scott décide finalement d'accompagner sa petite amie, qu'il négligeait jusque-là, à un concours qu'elle doit passer à Manhattan. Il contemple alors, comme si c'était la première fois, les rues vibrantes bordées de tours, si différentes des quartiers paisibles de Staten Island.

Fiche technique

Distribution

Production

Le film est coécrit par son interprète principal, Pete Davidson, qui s'inspire largement de sa propre vie[1]. Le film est dédié à Scott Davidson, son père pompier mort dans les attentats du 11 septembre 2001 alors que Pete avait sept ans, comme dans le film[2].

Accueil

Critique

Critiques presse
Score cumulé
SiteNote
Metacritic67100[3]
Rotten Tomatoes75%[4]
Allociné[5]
Compilation des critiques
PériodiqueNote
Dernières Nouvelles d'Alsace[6]
Culturebox[7]

Le film reçoit des critiques globalement positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 75% d'opinions favorables pour 287 critiques et une note moyenne de 6,910. Le consensus du site résumé les critiques compilées : « Le ton incertain et la longueur indulgente du film émoussent la capacité de cette comédie dramatique de passage à l'âge adulte à se retrouver, mais la performance émouvante de Pete Davidson tient le coup[4] ». Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 67100 pour 50 critiques[3].

En France, le film obtient une note moyenne de 3,85 sur le site AlloCiné, qui recense 29 titres de presse[5].

Pour Nathalie Chifflet du quotidien Dernières Nouvelles d'Alsace, « Ce récit intime et douloureux, de perte, de chagrin et de deuil, se transfigure en comédie de fantômes, hantée par les spectres du 11-Septembre, par son père Scott Davidson et les milliers de victimes des attentats, auxquelles on songe, dans cet étrange rire de cendres qui nous secoue. »[8].

Marine Langlois du site Culturebox qualifie le film de « belle réussite »[9].

Box-office et sortie en vidéo

Le film sort au cinéma dans certains pays et totalise 2 249 395 $ de recettes[10]. En France, il n'attire que 34 814 spectateurs[11]. Il rapporte 736 138 $ sur le marché du DVD aux États-Unis et plus de 2 millions dans le monde[12].

Autour du film

Le regard que le personnage de Scott lance vers sa droite dans les dernières secondes du film est dirigé vers l'ancien emplacement du World Trade Center, en hommage au père de Pete Davidson, pompier, mort lors des attentats du 11 septembre 2001.

Notes et références

  1. Camille Nevers, « « The King of Staten Island », dans le feu de l’inaction" », Libération, (lire en ligne).
  2. « « The King of Staten Island » ou les désillusions d’un adulescent-roi », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) « The King of Staten Island Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
  4. (en) « The King of Staten Island (2020) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
  5. « The King of Staten Island - critiques presse », sur AlloCiné (consulté le )
  6. « 11-Septembre : au nom du père », dna.fr
  7. « "The King of Staten Island" : retour en force pour le roi de la comédie américaine Judd Apatow », francetvinfo.fr/
  8. « Comédie. 11-Septembre : au nom du père », sur www.dna.fr (consulté le )
  9. « Comédie. 11-Septembre : au nom du père », sur www.dna.fr (consulté le )
  10. (en) « The King of Staten Island », sur Box Office Mojo (consulté le )
  11. « The King of Staten Island », sur JP's box-office (consulté le )
  12. (en) « The King of Staten Island (2020) - Financial Information », sur The Numbers (consulté le )

Liens externes

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