Thelacantha brevispina

Thelacantha brevispina, unique représentant du genre Thelacantha, est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Araneidae[1].

Thelacantha brevispina
Thelacantha brevispina
Classification selon le World Spider Catalog
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Chelicerata
Classe Arachnida
Ordre Araneae
Sous-ordre Araneomorphae
Famille Araneidae

Genre

Thelacantha
Hasselt, 1882

Espèce

Thelacantha brevispina
(Doleschall, 1857)

Synonymes

  • Plectana brevispina Doleschall, 1857
  • Plectana roseolimbata Doleschall, 1859
  • Plectana flavida Doleschall, 1859
  • Gasteracantha mammeata Thorell, 1859
  • Gasteracantha guttata Thorell, 1859
  • Gasteracantha borbonica Vinson, 1863
  • Gasteracantha alba Vinson, 1863
  • Gasteracantha canningensis Stoliczka, 1869
  • Gasteracantha suminata L. Koch, 1871
  • Gasteracantha mastoidea L. Koch, 1872
  • Actinacantha maculata Karsch, 1878
  • Gasteracantha observatrix O. Pickard-Cambridge, 1879
  • Stanneoclavis latronum Simon, 1890
  • Gasteracantha sola Saito, 1933
  • Gasteracantha sparsa Saito, 1933
  • Gasteracantha formosana Saito, 1933

Distribution

Cette espèce se rencontre de Madagascar à la Polynésie française et de l'Australie au Japon[1].

En France d'outre-mer, elle est présente à La Réunion[2] et en Polynésie française[3].

Description

Thelacantha brevispina
Détails de Thelacantha brevispina sur sa toile avec des débris de proies ébauchant un stabilimentum.

La femelle mesure de 8 à mm[4].

Elle est de forme irrégulière, hexagonale, " cancroïde". Le céphalothorax ou prosome est petit, noir à brun-rougeâtre, lustré, avec un sternum noir et jaune, et en partie dissimulé par le large abdomen. Ce dernier, incurvé en son centre et relevé latéralement, porte sur les bords 6 mamelons (4 latéraux, 2 postérieurs) séparés par des échancrures et surmontés d'une épine très courte, d'où le nom spécifique. Le dessous est brun et roux, parfois taché de jaune, avec des filières très saillantes lui donnant une forme conique. En avant de ces filières, il existe un tubercule génital comme chez les Gasteracantha. Le dessus montre des taches très blanches et un fond de couleurs d'une extrême variabilité, du moins chez les exemplaires réunionnais[2] où du jaune citron peut affecter largement les tubercules latéraux (Fig. ),

Comportement

La femelle tisse une toile géométrique orbiculaire à moyeu ouvert[2]. Elle se tient sur ce dernier et peut y réunir les débris de ses proies en "pelotes" ébauchant un stabilimentum diamétral (Fig. ).

Lors de l'accouplement, le mâle se fixe au tubercule génital du ventre de la femelle[2], adoptant avec cette dernière la position d'appariement dite "symétrique" propre aux Gasteracantha[5],[6], alors qu'elle est "dissymétrique" dans le genre voisin Micrathena[7].

Publications originales

  • Doleschall, 1857 : Bijdrage tot de Kenntis der Arachniden van den Indischen Archipel. Verhandelingen der Natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch-Indie (Acta Societatis Scientiarum Indo-Neerlandicae), vol. 13, p. 339-434.
  • Hasselt, 1882 : Araneae. Midden Sumatra IV. 3de Aflev. Naturlijke Historie. Leiden, vol. 11A, p. 1-56.

Liens externes

Notes et références

  1. WSC, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. Lopez, 1990 : Contribution à l'étude des araignées réunionnaises : Note préliminaire.Bulletin de la Société Sciences Nat. (Venette-Compiègne), no 67, p. 13-22.
  3. Dierkens & Charlat, 2013 : Contribution à la connaissance des araignées des îles de la Société (Polynésie française). Revue Arachnologique, vol. 17, p. 63-81.
  4. Sebastian, 2009 : Spiders of India. Universities Press, p. 1-614.
  5. Emerit, 1968 : Le comportement sexuel d'une araignée Argiopidae malgache à grand dimorphism sexuel: Gasteracantha versicolor Walck. (Araneidae). Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, vol. 39, p. 898-907.
  6. Emerit, 1969 : Contribution à l'étude de la répartition biogéographique des Gastéracanthes de Madagascar. Bulletin of the American Museum of Natural History, vol. 41, no 1, p. 196-200.
  7. Montgomery, 1903 : Studies on the habits of spiders, particularly those of the mating period. Proceedings of the Academy of Natural Sciences Philadelphia, vol. 55, p. 59–151.
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