Thelma Aldana

Thelma Esperanza Aldana Hernández de López, née le à Gualán (Guatemala), est une avocate, notaire et femme politique guatémaltèque. Elle est procureure générale entre 2014 et 2018.

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Thelma Aldana

Thelma Aldana en 2019.
Fonctions
Présidente de la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption

(6 mois et 10 jours)
Prédécesseur Alexandre Konovalov
Successeur María Consuelo Porras
Procureure générale et cheffe du ministère public du Guatemala (en)

(3 ans, 11 mois et 29 jours)
Président Otto Pérez Molina
Alejandro Maldonado
Jimmy Morales
Prédécesseur Claudia Paz y Paz
Successeur María Consuelo Porras
Présidente de l’appareil judiciaire et de la Cour suprême de justice du Guatemala (es)

(1 an)
Prédécesseur Luis Arturo Archila
Successeur Gabriel Médrano
Juge de la Cour suprême de justice du Guatemala (es)

(4 ans, 6 mois et 29 jours)
Prédécesseur Jorge Cabrera Hurtarte
Successeur Sergio Pineda Castañeda
Biographie
Nom de naissance Thelma Esperanza Aldana Hernández
Date de naissance
Lieu de naissance Gualán (Guatemala)
Nationalité Guatémaltèque
Diplômée de Centre universitaire de l'Ouest (es)
Université de San Carlos
Profession Avocate, notaire
Religion Catholicisme
Site web thelmaaldana.com

Biographie

Procureure générale de 2014 à 2018, elle dirige une enquête révélant un réseau de corruption baptisé « la Linea », impliquant des figures parmi les plus importantes de la vie politique et économique du pays. Son enquête conduit à l'arrestation de 60 personnes, dont l'ex-président Otto Perez. Elle tente par la suite de lancer une enquête contre le président Jimmy Morales, soupçonné de financement illégal de sa campagne électorale. Bien que soutenue par la mission de l'ONU anticorruption et contre l'impunité au Guatemala (Cicig), la requête n'aboutit pas.[1]

Alors qu'elle se porte candidate à l'élection présidentielle de 2019, elle fait l'objet d'un mandat d'arrêt et sa candidature est rejetée par les autorités en raison d'affaires de corruption présumées la concernant. Elle est en effet accusée de l'achat irrégulier d'un immeuble et de la création d'emplois fictifs sous son administration. Elle dément les accusations et les attribue à ce qu'elle nomme le « pacte des corrompus », composé d'hommes politiques et de chefs d'entreprise du pays[1].

Notes et références

Sources

Article connexe

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