Themistoklís Sofoúlis
Themistoklís Sofoúlis (en grec moderne : Θεμιστοκλής Σοφούλης est un homme politique grec né en 1860 et décédé en 1949. Il fut Premier ministre de Grèce à trois reprises : de juillet à , de novembre à et de à .
Themistoklís Sofoúlis Θεμιστοκλής Σοφούλης | ||
Fonctions | ||
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105e, 129e, 134e Premier ministre grec | ||
– (2 mois et 13 jours) |
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Prédécesseur | Alexandros Papanastasiou | |
Successeur | Andreas Michalakopoulos | |
– (4 mois et 13 jours) |
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Monarque | Georges II | |
Prédécesseur | Panagiotis Kanellopoulos | |
Successeur | Panagiotis Poulitsas | |
– (1 an, 7 mois et 17 jours) |
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Monarque | Paul Ier | |
Prédécesseur | Konstantinos Tsaldaris | |
Successeur | Aléxandros Diomídis | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Samos, Grèce | |
Date de décès | ||
Lieu de décès | Athènes, Grèce | |
Nationalité | Grecque | |
Parti politique | Κόμμα Φιλελευθέρων | |
Profession | archéologue | |
Religion | Christianisme orthodoxe (Église de Grèce) | |
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Premiers ministres grecs | ||
Biographie
Themistoklís Sofoúlis est né en 1860 à Vathy sur l'île de Samos. Il étudie la philosophie à l'Université nationale et capodistrienne d'Athènes, puis en Allemagne, où il se spécialise dans l'archéologie.
En 1900, il abandonne les fouilles archéologiques et devient député de Samos. En 1907, il mène une révolte de la population de son île contre l'Empire ottoman. Lors de la Première Guerre balkanique, il libère son île natale, Samos, en 1912. En 1915, il devient député au Parlement hellénique.
Partisan d'Elefthérios Venizélos, il participe au coup d'État manqué du . Ce coup d'État précipite la dictature de Ioánnis Metaxás. Condamné à plusieurs années de prison, Sofoúlis est rapidement gracié[1].
Après la restauration monarchique de 1935 et le retour du roi Georges II , les élections du , à la proportionnelle empêchent la constitution d'une majorité gouvernementale (126 libéraux, 72 populaires, 15 communistes et des élus issus de onze autres petits partis). Themistoklís Sofoúlis est élu Président du Parlement hellénique en avec l'apport des voix communistes aux voix du parti libéral (157 contre 137)[2]. Il ne peut alors que constater l'impasse politique et le danger pour la démocratie, les militaires s'agitant : « Nos haines, les vilenies et la passion qui mènent notre discorde aux ultimes limites : voilà le seul danger qui menace la nation d'une catastrophe complète »[2].
En avril, le roi finit par nommer Metaxás comme Premier ministre pour cinq mois. Il obtient la confiance du parlement à la quasi-unanimité (Georges Papandréou est un des rares à voter contre). Le , cependant, devant l'agitation sociale dans le pays et les troubles extérieurs, Themistoklís Sofoúlis, Président du Parlement, annonce que la confiance serait retirée à Metaxás. Cette annonce précipite le coup d'État[3].
En 1944, arrêté par les Allemands, il passe six mois dans un camp de concentration près d'Athènes.
C'est au cours de son troisième mandant de Premier ministre que commence à prendre fin la guerre civile grecque ; Sofoúlis jouant un rôle important dans la victoire de l'armée grecque. Toutefois, il ne voit pas la fin du conflit, car il meurt le .
Références
Bibliographie
- Apostolis Vacalopoulos, Histoire de la Grèce moderne., Horvath, 1975. (ISBN 2717100571)
Notes
- A. Vacalopoulos, Histoire de la Grèce moderne., p. 254.
- A. Vacalopoulos, p. 256-257.
- A. Vacalopoulos, p. 258-259
Liens externes
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