Thibaut d'Amiens
Thibaut d'Amiens est un archevêque de Rouen (1222-1229).
Thibaut d'Amiens | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Décès | ||||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Consécration épiscopale | ||||||||
Archevêque de Rouen | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Thibaut serait le fils de Humeline d'Amiens[1], même si la Gallia le dit natif de Falaise[2]. Il pourrait être Thibaud, prévôt de la cathédrale d'Amiens (1196-1222) ou un des Thibaut qui détient l'archidiaconé d'Amiens dans ces années[2]. Chanoine à partir de 1199, il devient trésorier de Rouen en 1211[2].
À la mort de Robert Poulain en 1221, le chapitre de la cathédrale élit plusieurs personnes pour le poste vacant parmi lesquels le chanoine Thomas et le chancelier[3]. Le pape Honorius III casse les élections et demande à procéder de nouveau au vote[3]. Thibaud est élu le [2]. Toutefois une commission, composée de Gervais, évêque de Sées, Henri, grand archidiacre de Reims et Jean, doyen d'Amiens, est nommée par le pape pour enquêter sur l'élection et vérifier que Thibaut n'est pas lépreux[3]. Il est sacré archevêque de Rouen le et reçoit le pallium le [1].
Les Frères prêcheurs, arrivés à Rouen en 1220/1224, c'est dans la propriété de Thibaut, le Manoir de Saint-Mathieu sur la rive gauche de la Seine, dans le faubourg Saint-Sever, qu'ils trouvent refuge[4].
Guillaume le Breton dit qu'il assiste aux funérailles du roi Philippe Auguste. Il dit de lui qu'il est un homme sévère et inexorable. Il bénit le Henri de Saint-Léger, nouvel abbé du Bec et sacre le 17 août Richard de Saint-Léger, ancien abbé du Bec devenu évêque d'Évreux. Le , Thibaut est le commissaire apostolique à Rome concernant la canonisation de Laurent O’Toole († 1180), archevêque de Dublin[2]. Il participe à son élévation le 6 ou à Eu où son corps se trouve conservé, en présence de Geoffroy, évêque d'Amiens, originaire d'Eu[2].
Il assiste en 1226 au concile de Bourges, sans connaître la position qu'il défend face à la demande d'une décime par le roi pour financer la croisade contre les Albigeois[2].
Il meurt le [1].
Voir aussi
Notes et références
- Jules Thieury, Armorial des archevêques de Rouen, Imprimerie de F. et A. Lecointe Frères, Rouen, 1864.
- Vincent Tabbagh (préf. Hélène Millet), Fasti Ecclesiae Gallicanae 2 Diocèse de Rouen : Répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500, Turnhout, Brepols, , 447 p. (ISBN 2-503-50638-0), p. 80-82
- Pascal Montaubin, « Les chapitres cathédraux séculiers de Normandie et la centralisation pontificale au XIIIe siècle » dans Chapitres et cathédrales en Normandie, actes du XXXIe congrès tenu à Bayeux du 16 au 20 octobre 1996, Caen, 1997, p. 269.
- Nicole Bouter, Les religieuses dans le cloître et dans le monde: actes du deuxième colloque international du C.E.R.C.O.R., Poitiers, 29 septembre-2 octobre 1988, Université de Saint-Étienne, 1994, 958 p., p. 733.
Bibliographie
- François Pommeraye, Histoire des archevesques de Rouen, L. Maurry, Rouen, 1667, p. 445-453
- Jules Thieury, Armorial des archevêques de Rouen, Imprimerie de F. et A. Lecointe Frères, Rouen, 1864, p. 55
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