Thybris
Dans l’Antiquité, Thybris pouvait désigner :
- Thybris, nom d’un fleuve de Sicile, dans les terres de Syracuse, d’après le scholiaste de Théocrite[1] ; simple mouille forée par des peuples de l’Antiquité africaine et par les Athéniens, qui s’écoulait le long des murailles de Syracuse, selon Servius[1],[n 1] ;
- Thybris, dénomination grecque antique du Tibre[n 2] ;
- Thybris, roi contemporain d’Évandre[3],[4],[5],[alpha 1] , qui selon Virgile, aurait donné son nom au Tibre[7],[8] ;
Notes et références
Notes
- Servius a écrit Tybris ; ou Thymbris selon Ortelius[2].
- Grec : Θὑβρις, Thybris. Voir Liste de locutions latines : Bella horrida bella.
- Ce « zilath » est également connu sous le nom de « Thebris », selon la transcription effectuée à partir de l'étrusque[6].
Références
- Denis Diderot, Encyclopédie : ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, t. 33e, Paris, chez Pellet (nouvelle édition), (lire en ligne), « Thybris », p. 414 ;
- Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière, Le grand dictionnaire géographique et critique, t. 10e, Venise, chez Jean-Baptiste Pasquali, (lire en ligne), « Thybris », p. 211
- Étienne Michel Masse, Du romancium occidental : ou Études et recherches historique et philosophiques sur nos origines, Marseille, chez Marius Olive, (lire en ligne), p. 51 ;
- Pierre Grimal, « Le retour des Dardanides : Une légitimité pour Rome », Journal des savants, nos 3-4, , pages 267-282 (DOI 10.3406/jds.1982.1454, lire en ligne, consulté le )
- Philippe Dain, Mythographe du Vatican I : Traduction et commentaires, Besançon, Presses Univeritaire de Franche-Comté, , 244 p. (lire en ligne), pages 182 à 186
- Romain Garnier, « Romulus, Remus et le nom du Tibre », académia, (lire en ligne, consulté le )
- Alban Baudou, « Les noces de Philologie et de Propagande : l'étymologie dans le corpus annalistique romain », Revue belge de philologie et d'histoire, Antiquité - Oudheid, vol. tome 83, no fascicule 1, , pages 139 à 145 (DOI 10.3406/rbph.2005.4914, lire en ligne, consulté le )
- Gustave Bloch, « Virgile et les origines d'Ostie (Jérôme Carcopino, Virgile et les origines d'Ostie) », Journal des savants, vol. 28e année, , pages 81 et 82 (lire en ligne, consulté le )
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